La loi de l’offre et de la demande

Cours d’économie :

CHAPITRE 2 : La loi de l’offre et de la demande

PLAN :

1. La loi de la demande
2. La notion d’élasticité
3. La loi de l’offre
4. Critique de la loi d’offre et de la demande[pic 1]

Introduction :

Le principe de la loi de l’O et la D est une conception subjective de la valeur,

On ne sait pas tjrs pq le prix augmente

        Ex : sècheresse au brésil, donc baisse du café, donc hausse du prix mondial

Dès qu’on a un évènement le prix change et on a des ajustemenst du pri

        Ex : le prix de l’essence

Le principe de la loi de l’offre et de la demande[pic 2]

Comme vu supra, la loi de l’offre et de la demande repose sur une conception subjective de la valeur qui sera fortement influencée par l’utilité marginale des consommateurs et des entreprises.

Son principe est simple : l’utilité marginale va déterminer la valeur des biens et services ; le prix sera le mécanisme par lequel toutes les informations seront transmises aux agents économiques ; une hausse du prix (due à une nouvelle information correspondant à un nouvel événement) entraîne une réaction positive de l’offre (hausse de la quantité produite) et une réaction négative de la demande (baisse de la quantité demandée).

 L’équilibre est atteint lorsque la quantité fournie correspond à la quantité demandée. Il se représente par l’intersection des courbes d’offre et de demande. Voir les graphique.

Ce modèle peut s’appliquer à l’ensemble des biens et services marchands.

Les implications du principe :

 - l’intervention de l’Etat n’est pas nécessaire car elle entraîne une distorsion dans les choix des uns et des autres ; dit autrement, toute réglementation modifiant les prix va entraîner des conséquences en termes d’offre (investissement) et de demande (consommation) ;

 - il n’y a pas de surproductions ou de sous-productions durables. Le mécanisme des prix induit un retour rapide à l’équilibre ;

- le corollaire est que les crises économiques et financières ne sont pas possibles (si elles sont observées, c’est qu’un facteur exogène empêche le retour à l’équilibre) ;

- le surplus du consommateur correspond à la différence entre le prix qu’un consommateur était prêt à payer pour une unité donnée et le prix de marché ; [pic 3]

- Le surplus du producteur correspond à la différence entre le prix auquel le producteur est prêt à vendre le produit et le prix de marché (voir graphique)

 - STIGLITZ écrit alors que : « quelle que soit la puissance d’un Etat, il ne peut pas plus s’opposer à la loi de l’offre et de la demande qu’à la loi de la pesanteur »

I- La loi de la demande

1. La loi de l’utilité marginale décroissante et la demande

- La satisfaction procurée par la consommation d’un bien augmente avec la quantité consommée. Mais elle augmente à un rythme décroissant en raison d’une saturation progressive. L’utilité marginale décroît avec la quantité consommée.

- Exemple 1 : la consommation d’une pomme entraîne une utilité de 10 ; la consommation de deux pommes une utilité de 15 ; la consommation de trois pommes une utilité de 18. Dans cet exemple, on s’aperçoit que l’utilité totale est une fonction croissante de la quantité consommée, mais que l’utilité marginale est décroissante (10 pour une pomme, 5 pour la deuxième et 3 pour la troisième).

- Exemple 2 : il n’est pas certain que l’utilité des biens suive toujours une évolution de ce type… en tout cas pour les premières unités consommées. En cas d’addiction ou lors de soirées « Rue de la Soif », il n’est pas exclu que l’utilité marginale puisse s’avérer croissante avec les premières unités consommées ^^.

 - Exemple 2 bis : quoi que Philippe Delerme apporte une explication différente dans « La première gorgée de bière et de plaisirs minuscules » lorsqu’il écrit que « la première gorgée de bière. C’est la seule qui compte. Les autres, de plus en plus anodines, ne donnent qu’un empâtement tiédasse, une abondance gâcheuse (…). L’alchimiste déçu ne sauve que les apparences et boit de plus en plus de bière avec de moins en moins de joie ».

2. Chocs de demande et déplacements de la courbe de demande

 - La demande peut être affectée par un ensemble de paramètres qui ne restent pas stables dans le temps. Les préférences peuvent être influencées par des effets de mode ou par la publicité.

- Remarque : rappelons que la publicité est souvent la combinaison d’éléments informatifs (sur les caractéristiques des produits) et persuasifs (dans la logique d’une consommation ostentatoire à la Veblen).

- Les politiques publiques peuvent aussi influencer les choix (taxation, réglementations, etc.).

- Les modifications de revenus induites par les variations de pouvoir d’achat (élévation du PIB/tête sur le long terme) et les dépenses publiques de l’Etat (système de protection sociale) peuvent aussi modifier les comportements des agents.

Il est bien évidemment admis par tous que ces facteurs sont susceptibles de modifier les courbes de demande et le prix d’équilibre. Ce dernier continue cependant à jouer son rôle de transmission de l’information (les agents s’adaptent aux variations des prix sans avoir besoin d’en connaître les causes).

3. Bilan de la courbe de demande

- Lorsque le prix d’un bien augmente, le consommateur va réduire la quantité de bien demandée. Celui-ci devient trop cher par rapport à l’utilité apportée. Va alors se produire un effet de substitution : le consommateur va chercher à remplacer un bien devenu relativement trop onéreux par un autre bien qui présente des caractéristiques proches. Cet autre bien verra ceteris paribus son prix augmenter.

- Il est cependant possible qu’il n’y ait pas de point de rencontre entre l’offre et la demande. Dans ce cas-là, il n’y a pas de marché.

 - Si l’on prend l’exemple de services à la personne (par exemple garde d’enfants), il est logique que ce type de service ne puisse se développer si la rémunération horaire acceptée par le demandeur est inférieure à celle demandée par l’offreur. L’échange offre/demande pourra cependant avoir lieu si l’Etat intervient en soutenant l’activité (par des réductions d’impôts ou le versement de subventions).

4. Problèmes rencontrés par la loi de la demande

 - Ratchet effect (ou effet cliquet) : possibilité de continuer à consommer un bien malgré une hausse de prix (en puisant dans son épargne par exemple)

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