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Pourquoi continuons-nous de monter à cheval ?

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Par   •  4 Septembre 2020  •  Fiche  •  2 467 Mots (10 Pages)  •  425 Vues

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Pourquoi continuons-nous de monter à cheval ?

INTRODUCTION

Selon Georges Louis Leclerc De Buffon, « Le cheval est la plus noble conquête que l’homme ait jamais faite », en effet sa domestication est un fait historique. Le cheval était notre moyen de transport celui qui nous à permis de nous rendre plus loin que les barrières du connus, avant de n’être qu’aujourd’hui plus qu’un loisir. Ainsi nous nous demanderons :

Pourquoi continuons-nous de monter à cheval ?

Pour cela nous commencerons par parler de la naissance de cette relation entre l’homme et le cheval, nous nous arrêterons sur la domination et les abus de l’homme envers le cheval avant d’aborder un point sur le cheval en tant qu’être, ses capacités et ses qualités.

L’homme et le cheval, un destin commun

Le cheval dans la mythologie

Le cheval partage notre histoire et est très présent dans la mythologie. Nos ancêtres pensaient qu’un animal aussi remarquable que le cheval ne pouvait pas être issu d’une race ordinaire. Admiré pour sa sagesse et sa force en Chine, vénéré comme la création du vent du sud en Arabie, le cheval enrichit la mythologie et entretient le mythe d’un être sauvage, libre et difficile à domestiquer. Par exemple le Centaure issu de la mythologie de la Grèce Antique est le parfait mélange mi-homme, mi-cheval. Il symbolise l’homme à cheval comme une seule et unique créature. On retrouve ainsi cette relation homme et cheval déjà dans la mythologie.

La domestication des animaux

Leur apprivoisement remonte à environ15.000 ans, date à laquelle l’un comme l’autre se sont progressivement adaptés à cette relation, jusqu’à devenir étroitement interdépendants. C’est particulièrement vrai en ce qui concerne les chiens et les chats qui font aujourd’hui partie du quotidien d’une famille sur deux dans les pays occidentaux. À l’origine, les animaux ont été domestiqués pour leurs utilités, des fonctions qui se sont précisées et diversifiées au fil du temps puisque l’on parle aujourd’hui d’animaux de métier, de chiens pisteurs, policiers, de chiens d’aide et d’assistance, d’animaux co-thérapeutes. Outre l’animal de métier il peut être animal de compagnie, celui qui partage notre vie et qui fait partie de la famille.

La domestication du cheval

En ce qui concerne la domestication du cheval, il aurait été domestiqué bien après le chien à la fin du paléolithique (- 12 000 ans avant J-C.). Les premières interactions qu’ont l’homme et le cheval sont celles du chasseur et de sa proie. Le cheval était en premier lieu chassé pour sa viande ainsi que pour sa peau. En nourrissant les petits ayant perdu leurs parents et en les gardant, l’homme s’assure une réserve de nourriture continue sans avoir à se déplacer sans cesse. Il peut alors devenir sédentaire et n’a plus besoin de vivre en nomade.

L’apprivoisement réel du cheval est daté à – 6000 ans. Pendant longtemps il a été pensé que c’était le seul intérêt de l’homme de garder les animaux auprès de lui mais l’homme partagera avec le cheval un destin commun. Il est difficile de dater précisément quand l’homme a décidé d’utiliser le cheval comme moyen de transport cependant des archéologues ont retrouvé des mors datant du 5ème siècle avant Jésus-Christ, ce qui laisse présager que l’homme commençait déjà à mener l’animal. Dès que le cheval a été utilisé pour le transport, le travail et la guerre, il a alors été moins question de le tuer pour sa viande, bien que des sacrifices de chevaux durant l’antiquité soient avérés. On ne va pas tuer l’animal qui nous permet de voyager loin et vite.

Au fil des années et des siècles, le cheval et l’homme ont évolué ensemble à la conquête de territoires. Le cheval n’était pas qu’un simple animal comme en témoigne la mythologie. Il est omniprésent dans la vie de tous les jours et est le symbole de puissance. De l’antiquité jusqu’à l’invention de l’automobile, le cheval et l’homme parcourent une aventure commune.

De la supériorité à l’excès

Le rapport dominant et dominé

Au cours des époques et au cours de la domestication du cheval, ce dernier a souvent été dominé par l’humain. Cette relation de domination a pu parfois fonctionner mais à souvent attirer la peur et développer des traumatismes du cheval.

Pour sa propre sécurité,le cavalier doit prendre le statut de dominant pour ne pas avoir d’ ambiguïté et sans quoi il se ferait bousculer, voire taper s’il ne s’écarte pas assez vite. L’intérêt, est la difficulté, à maintenir une bonne relation entre le cheval et l’homme, elle réside dans le fait de le dominer à la manière équine et donc de ne pas écraser sa personnalité, de pas le rendre muet, de le rendre obéissant mais expressif. C’est de cette idée qu’est née le fait d’être le «leader», celui qui dirige, qui conduit qui prend des décisions et qui ne condamne pas le dialogue.

Le cheval, un être «fonctionnel», et abusé

De nos jours le cheval reste un animal «fonctionnel». Parmi les champs de l’utilisation du cheval, le segment des courses, du sport et du loisir, du travail dans les collectivités ou encore le segment de la viande. Cependant il est important de faire la différence entre la fonction et les abus, il est possible d’utiliser un cheval en respectant son éthique. L’éthique du cheval prend en compte son bien-être psychique et physique et vise à remettre en question le comportement humain envers cet animal. Elle est controversée, Montaigne est sceptique quant à la supériorité de l’homme sur l’animal, contre sa position Descartes développe la notion d’animal-machine, dénué de raison et de parole.

Certaines pratiques légales ravalent le cheval au rang de «produit» ou de support marketing, on peut parler de «réification». Avec la généralisation de la puce électronique, le marquage au fer ne perdure que par tradition, et pour assurer la publicité et la promotion d’un élevage ou d’une race. On parle aussi «d’instrumentalisation» du cheval, puisque l’être humain l’utilise comme tel et décide. Le cheval sert souvent de faire-valoir, une exploitation pour la gloire et la richesse du cavalier. C’est une instrumentalisation pour le plaisir pour l’ego du cavalier «fait ce que je te dis et peu importe ton

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