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Dissertation Sur La Loi Du Hors jeu

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Par   •  10 Avril 2013  •  1 020 Mots (5 Pages)  •  1 206 Vues

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Dans les lois du jeu, le seul élément qui relève de la gestuelle est l’obligation

pour l’arbitre de lever le bras lors de l’exécution d’un coup franc indirect comme cela

est indiqué à la loi 13. Rappelons que l’arbitre doit conserver le bras à la verticale

jusqu’à ce que le ballon ait été touché par un joueur autre que le botteur ou bien

jusqu’à ce que le ballon soit sorti du terrain de jeu. Cette seule occurrence de la

gestuelle dans les lois du jeu pourrait nous laisser penser que le thème évoqué par le

sujet proposé est tout à fait secondaire. En présentant dans un premier temps les

objectifs généraux recherchés au travers de la gestuelle puis, dans un second temps,

en donnant quelques exemples précis, nous montrerons que la gestuelle est un des

moyens fondamentaux dont dispose l’arbitre pour exercer son activité de directeur

FEDERATION FRANCAISE DE FOOTBALL

DIRECTION NATIONALE DE L’ARBITRAGE

Fédération Française de Football DNA

Examen Fédéral Féminin et JAF

du jeu. Nous n’évoquerons pas la question de la gestuelle associée à la fonction

d’arbitre assistant.

Comme nous l’avons déjà dit, les lois du jeu sont très discrètes sur le plan de la

gestuelle de l’arbitre. Toutefois, il ne faudrait pas oublier que la FIFA complète le

strict énoncé des 17 lois du jeu par un ensemble de textes intitulés « Interprétations

des lois du jeu et directives pour arbitres ». Dans ceux-ci, à la loi 5, la FIFA évoque le

langage corporel et le définit de la façon suivante : « Le langage corporel est un

instrument qui aide les arbitres à contrôler le match, à montrer de l’autorité et du

sang-froid. Le langage corporel n’est pas l’explication d’une décision. » Les objectifs

généraux que nous évoquions dans l’introduction sont clairement définis. Tout

d’abord, on constate que le premier point évoqué est le contrôle de la rencontre. La

gestuelle doit apporter un plus, elle ne doit pas faire double emploi avec les autres

formes classiques de communication (voix et coup de sifflet). Elle doit apporter à

l’arbitrage ce que les autres moyens ne peuvent pas fournir en particulier en

direction des participants à la rencontre qui sont, au moment d’une intervention,

éloignés de l’arbitre, des dirigeants et plus largement des spectateurs. La gestuelle

sera perçue à plus grande distance que la voix, elle permettra de mieux faire

comprendre son arbitrage.

La FIFA met toutefois en garde contre les dérives que la gestuelle pourrait

engendrer. Que l’on parle de gestuelle, de coups de sifflet, de paroles, en abuser va

automatiquement affaiblir leur portée. L’arbitre doit se comporter comme un filtre

qui ne laisse passer que ce qui va avoir un impact quantifiable sur son arbitrage et

qui arrête ce qui n’aurait comme conséquence que la banalisation de son action.

La FIFA évoque aussi l’autorité et le sang froid de l’arbitre. Sa gestuelle va être

interprétée par les observateurs quels qu’ils soient. Elle va donner le ton, montrer

sans équivoque la personnalité de l’arbitre. Là encore, l’arbitre devra faire preuve

d’une grande maîtrise pour que sa gestuelle soit simple, épurée. La FIFA met en

avant les termes d’autorité et de sang froid pour bien faire comprendre aux arbitres

qu’une gestuelle vive, nerveuse, trop fréquente ne pourrait que les desservir.

Comme

...

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