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Étude du conte Candide de Voltaire: Quelle Leçon De Sagesse Prodigue Voltaire Dans Candide ?

Mémoire : Étude du conte Candide de Voltaire: Quelle Leçon De Sagesse Prodigue Voltaire Dans Candide ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  14 Mars 2014  •  462 Mots (2 Pages)  •  1 516 Vues

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Candide ou Candide ou l'optimisme, écrit par Voltaire, est un conte philosophique paru à Genève en 1759. Il nous raconte l'histoire d'un jeune garçon, Candide. C'est un personnage très naïf, il n'écoute que son maître, puis au fil du livre, il réussi de mieux en mieux à penser de lui-même, c'est pourquoi Voltaire clôture l’œuvre avec sa morale "il faut cultiver son jardin".

Dans ce conte, Voltaire cherche à faire prendre conscience aux lecteurs une sagesse particulière. Cette sagesse est divisée en trois critères : le refus des ambitions, le refus des raisonnement stériles et les bienfaits du travail.

Candide, dès le début du texte montre sa préférence pour une vie simple, notamment il dit : « Ce bon vieillard … des six rois »

Une vie modeste et réglée est plus enviable qu’à celle d’un roi. Il renonce donc à toute ambition de pouvoir et de richesse. De toute façon, il y a un caractère éphémère et aléatoire à une gloire des hommes. Dans le texte, il y a une litanie des rois qui ont subit des malheurs. Cela montre que le fait d’être puissant et riche ne fait rien. Référence au chapitre XXVI : les rois déchus. Par contraste, la

vie simple dans la métairie est valorisée.

Il ne s’agit pas pour Voltaire de s’opposer à toute forme de raisonnement puisque Candide au début du texte est plongé dans de profondes réflexions. Il s’agit plutôt d’une pensée nourrie d’expériences et d’observations. Ce qui est par exemple rejeté est le discours de Pangloss et des métaphysiques qui a une tendance affirmée à bavarder, à brasser des idées, à délayer. Et ses pensées débouchent toujours sur une action cohérente. D’ailleurs, Pangloss ne travaille pas. Dans le second discours, on voit bien qu’il n a pas renoncé à l’absurdité et à l’incohérence. Critique des raisonnements interminables sur des questions métaphysiques. Pangloss use encore de la terminologie optimiste quand il parle du meilleur des mondes possibles. Candide contredit et interrompt à deux reprises Pangloss : « Je sais », « Mais » et Martin s’y oppose aussi.

Le travail est présenté comme une concentration de toutes les vertus. Notamment si on analyse la phrase du vieillard « Le travail… ». Le travail est une nécessité spécifique, il éloigne l’ennui. C’est aussi une nécessité morale car il éloigne de nous le vice et c’est une nécessité économique puisqu’il éloigne de nous le besoin.

      Dans la seconde partie du texte, on note l’importance des activités manuelles préservées de manière laudative : « très bonne pâtissière ».

      Champ lexical des activités artisanales connoté laudativement : « Roda, très bon menuisier ». On peut voir que le verbe « travailler » et « cultiver » viennent deux fois dans le texte. Cela montre l’orientation claire de la spécificité de Candide vers les bienfaits du travail. « La petite terre rapporta beaucoup » montre une satisfaction personnelle en même temps qu’une satisfaction du travail.

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