Étude du chapitre 12 du roman Le souper de Zadig
Mémoire : Étude du chapitre 12 du roman Le souper de Zadig. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar ilyessou95 • 13 Mai 2013 • 1 291 Mots (6 Pages) • 6 898 Vues
Zadig, Chapitre 12 « Le souper »
« L'homme de Cambalu » jusqu'à « tout le monde l'embrassa »
Voltaire à l'honneur à la cour de France car il est élu historiographe de France (sous Louis XV). Il est ami avec Madame de Pompadour et est courtisan. Mais il commence à agacer la Reine et le Roi par son insolence et son franc parlé. Il s'exile donc et publie Zadig.
Voltaire fait l'écho de sa propre vie, passer de courtisan à mal aimé de la cour.
Dans ce conte Zadig va connaître un certain nombre d'aventures, et ainsi connaître le Mal.
Zadig a dû fuir Babylone et en Égypte il tua, pour défendre une femme, un homme par légitime défense. Il est alors mis en esclavage et acheté par Sétoc qui voit en lui une intelligence et va devenir son ami et son confident. Au chapitre 11, Zadig démontre à Sétoc qu'il faut vénérer le créateur des étoiles et non les étoiles.
Voltaire poursuit une réflexion sur la religion car Sétoc a amené Zadig à la foire de Bazora où se rencontrent des marchands de toutes provenances. Au souper la discussion porte sur la religion et cela dégénère mais Zadig va calmé tout le monde.
Lire le texte
Comment Voltaire aborde t-il la question des différences religieuses ?
I/ La mise en scène d'un souper mouvementé
1) Des personnages de tout horizon
Voltaire réunit autour de la table des civilisations antiques :
• Égyptiens et le culte du bœuf Apis
1er paragraphe + Discours Direct
• Chaldéens et le culte du poisson Oannès
1er paragraphe + Discours Direct
• Grecs : polythéisme → chaos = dieu grec
→ culture et rhétorique grec → Zadig loue l'éloquence du grec
civilisations orientales :
• Indiens : dieu Brahma
• L'homme de Cambalu/ Cathaye : Le Li ou le Tien
→ almanachs (produits par les chinois)
civilisation occidentales :
• Celtes : ancêtres = Scithes → dieu gaulois Teutaths : allusion aux rites druidiques du gui
→ plus proche du lecteur
Voltaire veut peut-être qu'on s'y reconnaissance.
2) Un système d'opposition des personnages
Zadig et l'homme de Cambalu ≠ aux autres
• prise de parole
- Zadig silencieux « garder le silence durant toute la dispute », il observe, n'intervient pas
- homme de Cambalu : verbe introducteur « prit la parole » ; « dit » → calme
≠ « s'écria le Grec » ; « interrompt » par le Celte = irrespect
« jurant » = Sans calme
• respect ≠ irrespect
- L'homme de Cambalu prend la parole respectueusement : « je respecte fort » = il respecte toute les croyances « je ne dirai rien de mon pays » = il ne cherche pas la supériorité
- « Mes amis » = égal à chacun →Zadig
= fraternité
Les autres : Le grec méprise : « Vous êtes de grands ignorants tous autant que vous êtes » ; « Vous ne savez pas ». Il les menace : « apprendre à vivre »
Cela permet de discréditer les autres civilisations et pour montrer l'absurdité du propos.
3) Une conversation plaisante
→ Dimension théâtrale :
D.D. : est fait entendre la voix des personnages
- L'homme de Cambalu « dit »
parole du grec
parole/ discours de Zadig + conversation houleuse
Ils ne s'écoutent pas : discorde
- Le Chinois parle d'almanachs et le Grec change de sujet
- Le Celte : discours/ querelle d'ivrogne « avait bu »
crescendo : injures « en jurant » ; « ignorant » → menace → « querelle s'échauffe » → « Sétoc vit le moment où la table serait ensanglantée »
comique : cela tourne presque au pugilat → ridicule
Avec Zadig : harmonie
- il les flatte « il loua le Grec » ; « Vous avez raison »
- à chaque questions de Zadig, les convives répondent affirmativement « Oui » ; « d'accord »
- « Vous êtes tous du même avis » ; « Tout le monde l'embrassa
opposition : discorde → harmonie totale
retournement de situation caricatural
→ plaisant et divertissant pour le lecteur. Mais Voltaire veut montrer que la religion peut mener à la guerre, il a donc fait une satire
II/ La satire des rites religieux
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