Étude de l'oeuvre épistolaire Les liaisons dangereuse

Actuellement, une nouvelle œuvre épistolaire du nom «  Les liaisons dangereuse » ou « Lettres recueillies dans une société et publiées pour l’instruction de quelques autres. », fait grand bruit dans la haute noblesse .

Le véritable auteur de ces lettres libertines serait inconnu car le rédacteur de l'ouvrage revendique le fait qu'elles aurait été écrites par de réels personnes auquel on aurait changer le nom alors que l'éditeur soutient l'idée que le rédacteur lui même aurait écrites ces lettres , une affirmation difficile à croire puisque le rédacteur du nom de Choderlos de Laclos est un officier militaire, écrivain à ces heures de simples écrits sans succès .

En étudiant cette œuvre, on comprend alors la peur de la noblesse sur l'identité des auteurs de ses lettres puisque l'idéologie de l'ouvrage révèle un libertinage de mœurs et de pensée transgressant les interdits, abandonnant la morale religieuse pour se livrer à la recherche des plaisirs physiques et ainsi cela suscite à un déclin de l'aristocratie.

Dans l'œuvre, les acteurs de cette idéologie sont les deux libertins diaboliques : Le vicomte de Valmont et la marquise de Mertreuil qui séduisent, perdent leurs victimes, avec adresse et sans remord . Pour eux, la séduction se passe par la réflexion et la conquête se fait militaire ou guerrière ainsi dans l'histoire ils manipuleront deux jeunes naïfs Cécile de Volanges et Danceny puis deux femmes abusés et perdues Cécile de Volanges et Mme de Tourvel et pour finir deux femmes d'age mûr, Mme de Volanges et Mme de Rosemonde qui assisteront impuissantes devant cette corruption.

Dans ce roman, il ne s'agit pas de porter un regard neutre sur la société, mais au contraire, comme le souligne l'épigraphe " J'ai vu les mœurs de mon temps et j'ai publié ces lettres."( repris du recueil de lettres « Julie ou La nouvelle Héloïse » écrit par Rousseau), de porter un regard satirique sur une société où les rapports entre les êtres sont pervertis, théâtre où règne l'art de paraître, de dominer le pouvoir de l'argent, le culte du plaisir …

Pour toute ces raisons immorales, l'ouvrage présente un danger dans notre société d'hommes honnêtes et de femmes modestes et réservées qui sont

le contraire du vicomte de Valmont et de la marquise de Mertreuil (voir la lettre 81) puisque ces idéologies de libertinages ne sont que de mauvaise mœurs mettant en péril les idées des philosophes des lumières.

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