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Étude de l'acte III, scène 1 de la pièce de théâtre Dom Juan de Molière

Mémoire : Étude de l'acte III, scène 1 de la pièce de théâtre Dom Juan de Molière. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  15 Février 2015  •  1 077 Mots (5 Pages)  •  1 399 Vues

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Introduction :

Dom Juan ou le festin de Pierre est une tragi-comédie écrite en 1665 par Molière, inspirée du mythe créé par l’Espagnol Tirso de Molina. Cette pièce nous conte les aventures d’un grand aristocrate espagnol et de son fidèle serviteur, inspiré de la comdia dell arte, Sganarelle. En pleine époque classique, Molière crée une pièce baroque sur le sujet du libertinage. Tout comme Tartuffe, Dom Juan subit rapidement la censure après quelques représentations. (accroche avec informations sur l’oeuvre)

Sganarelle et Don Juan viennent d’échapper à des poursuivants en se déguisant. Don Juan ressemble à un homme du peuple alors que Sganarelle porte une robe de médecin. Enivré par ce costume, il décide de débattre avec Don Juan sur l’existence de Dieu.(présentation du passage)

Nous nous demanderons si Sganarelle arrive à être convaincant, arrive à produire une argumentation efficace.(problématique)

Nous détaillerons son argumentation, avant de mettre en avant le caractère comique de la scène.(annonce du plan)

(introduction avec accroche, présentation du passage, problématique, annonce de plan)

I- L’argumentation de Sganarelle.

(phrase d’introduction de la partie avec rappel du thème lors de la rédaction)

A) Opposition de deux opinions.

deuxième partie de la scène lancée sous forme de débat avec la question introductive de Sganarelle : « Est-il possible que vous ne croyiez point du tout au ciel ? », débat sur l’existence de Dieu qui se poursuit tout du long par l’emploi répétitif du « vous » par sganralle pour interpeller Don Juan.

Stratégie d’évitement de la part de Don Juan au départ : « Laissons cela », « Eh ! ». Enfin, mise en avant de son rationalisme (pensée nouvelle au XVIIème siècle avec le philosophe Descartes) : « Je crois que deux et deux sont quatre ».

Insistance de Sganarelle qui énumère des points de croyance religieuse : « Ciel »(l.66), « Enfer »(l.68), « diable »(l.70), « autre vie »(l.72). Volonté affichée par Sganarelle de convaincre son maître de l’existence de Dieu : « Voilà un homme que j’aurai bien de la peine à convertir »(l.74-75).

b) Un raisonnement construit.

Sganarelle engage sa conviction personnelle : répétition de « je » durant sa tirade, il s’implique « Pour moi »(l.90)

Structure de son raisonnement : introduction par question rhétorique « Votre religion à ce que je vois est donc l’arithmétique ? »(l.87-88), affirmation de sa sagesse avec l’hyperbole « je vois les choses mieux que tous les livres », arguments concrets avec des exemples tirés de la nature et du corps humain : énumérations « arbres-là, ces rochers, cette terre et ce ciel » (l.97), « ces nerfs, ces os, ces veines, des artères… »(l.103-104), conclusion « Mon raisonnement est qu’il y a quelque chose […]expliquer »(l.110-112).

Dieu montré comme un grand architecte, Sganaralle essaie d’universaliser son raisonnement par du présent de vérité générale ou des formules impersonnelles : « Il faut avouer »(l.88), « on en est bien moins sage »(l.90), « personne » (l.91),

c) La force de conviction de Sganarelle.

défense d’une conviction fondamentalepour Sganarelle, plusieurs expressions démontrent son incrédulité face à la position de Don Juan : « Tout de même »(l.70), « Et voilà ce que je ne puis souffrir »(l.77).

Émotion dans les répliques de Sganarelle, qui se voit par la tonalité polémique vis-à-vis de Don Juan : il le harcèle de questions, six sur la première partie (vingt premières lignes), « Oh ! »(l.105).

Arrive à se convaincre lui-même qu’il a raison et est convaincant

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