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Écriture journalistique. Réécriture de titres de presse

Dissertation : Écriture journalistique. Réécriture de titres de presse. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  30 Novembre 2017  •  Dissertation  •  802 Mots (4 Pages)  •  456 Vues

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EDM2650- Initiation à l'écriture journalistique                         

Portait de Pierre-Marie, conductrice de grue.

Seule femme dans son chantier Pierre-Marie, ne perd jamais de vue ceux pourquoi elle exerce le métier de grutière : représenter la gente féminine dans un milieu masculin.

Nous partons à la rencontre de Pierre-Marie, maman de 2 filles, grutière qui compte près de 35 ans d’expérience dans le domaine de la construction à Montréal. Nous enfilons notre casque de protection et notre gilet, élément de sécurité obligatoire avant de pouvoir pénétrer sur un chantier. Accompagnée de Paul chef de chantier, nous nous dirigeons dans la salle de repos où se réunissent les travailleurs. «Dans le chantier ce n’est pas Pierre-Marie mais capitaine. Si vous demander pour Pierre-Marie on va pas savoir de qui vous parlez mais Capitaine là oui !» nous témoigne Paul. Il est 12h30, nous arrivons dans la salle de repos des travailleurs, une ambiance décontracté et paisible règne ce qui est plutôt changeant des heures d’activités sur le chantier. Nous retrouvons Pierre-Marie alias Capitaine : petite dame, cheveux court et blond, habillée avec sa combinaison de travail. Pierre-Marie vient de travailler 5 heure d’affiler percher à 25 mètres de hauteur. Elle se fera remplacer pour la deuxième partie de la journée par son collègue grutier, Harry. « Je suis la seule femme du chantier. Maintenant j’ai l’habitude de n’être qu’entourer d’homme.» Au Québec l’industrie de la construction reste un secteur d’activité majoritairement masculin : « J’ai pris du temps avant que l’on m’accorde des contrats de travail. Parce que je suis une femme ? bien sûr que oui.  Je veux changer l’idée qu’une femme peut travailler sur un chantier aussi bien qu’un homme. » Que ça soit sur la grue ou au sol, il y a que des visages masculins. Une femme conductrice de grue c’est peu courant mais selon ses collègues Pierre-Marie a des qualités que les hommes du chantier non pas forcément « C’est la première collègue femme que j’ai comme grutier. Elle est très sympathique en tant que personne, collègue. En tant que grutière, elle fait un travail plutôt exceptionnel à faire rougir plus d’un d’entre nous je pense. Elle est très calme, très attentive. Je ne sais pas si c’est parce qu’elle est une femme mais elle a  un touché un doigté beaucoup plus fini que nous les hommes je pense» nous confie Henry lui aussi grutier. Paul le chef de chantier affirme « Qu’il y a aucune différence. Je ne peux pas dire que l’un est meilleure que l’autre. On peut très bien accueillir des femmes dans ce milieu ».  Durant plusieurs heures et sans pause au commande de sa grue Pierre-Marie doit faire preuve de concentration. Elle doit être vigilante de ce qui se passe au sol, en livrant le matériel, elle est la plaque tournante du chantier.

Même si Pierre-Marie est aujourd’hui grutière, elle reconnait avoir démarrer difficilement. Le BTP et la grue n’était pas son domaine. Plus jeune, Pierre-Marie a fait une formation en techniques de gestion hôtelière. Le hasard l’a mené vers ce métier qu’elle a dû apprendre de A à Z. « La première année était particulièrement dur. Je ne connaissais pas encore les emplacements des matériaux, où les mettre dans le chantier etc. Mais maintenant tout est facile. J’ai dû attendre 1 ans avant d’avoir de véritable contrat, surtout sans contact dans la construction. ». Sur ce chantier de 35 personnes Pierre-Marie se sent à l’aise et à sa place. « Ils ont appris à me connaitre. Ils sont gentils avec moi et même très galant. » Avec humour, elle ajoute « j’ai même doit à des beignes et du café au matin». Le métier de grutier n’est pas toujours connu du public. Les qualités requises d’un bon grutier sont la patience, une bonne condition physique et une bonne attitude puisque les grutiers sont amenés à travailler avec de nombreuses personnes, souligne Pierre-Marie. « Ce sont les critères principaux, mais il faut vraiment une bonne attitude avant tout », répète-t-elle.  L’aspect du métier que Pierre-Marie a toujours aimé est qu’il n’y a pas de routine. « Un grutier doit également développer une fierté dans l’exécution de ses tâches, car on doit maîtriser tous les aspects de son métier. On doit manœuvrer une grue dans les règles de l’art. La précision est cruciale et l’on ne doit pas tolérer de balancement avec la charge, et ce, pour la sécurité des travailleurs sur le chantier », souligne-t-elle

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