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Une Allée Du Luxembourg Nerval

Note de Recherches : Une Allée Du Luxembourg Nerval. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  24 Juin 2012  •  414 Mots (2 Pages)  •  7 949 Vues

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« Une allée du Luxembourg » Odelettes Gérard de Nerval (1834)

Introduction : Les Odelettes qui sont une forme courte de l'ode, poèmes destinés à être mis en musique, sont une quinzaine de courts poèmes que Nerval a écrit au début des années 1830, autour de sa vingtième année. « Une allée du Luxembourg » est un poème de ce recueil faisant référence au jardin public de Paris qui est le cadre de la rencontre entre une jeune femme et le poète. Ce poème est composé de trois quatrains en octosyllabes aux rimes croisées.

Lecture

Plan : Ce poème évoque une rencontre amoureuse où se mêlent les sentiments du poète

I)une rencontre amoureuse

Avec une jeune femme : elle a une grande joie de vivre comme le montrent la comparaison v.2 « vive et preste comme un oiseau » ainsi que le terme « refrain »v.4 puisque le chant insiste sur son air enjoué . Les adjectifs qualificatifs « vive et preste », soulignent la vivacité de la jeune femme et par conséquent sa jeunesse. C'est aussi une jeune femme sensuelle comme le prouve la synecdoque « main »v.3 et « bouche » v.4. L'allitération en [L] du v.3 montre aussi sa légèreté.

Une rencontre fugitive : on le voit à travers la rapidité de la vision soulignée par le passé composé aux verbes « a passé » v.1 et « a fui »v.12. On note aussi une absence de coupe à l'intérieur des vers 2,3 et 4 qui accentue la rapidité du passage de la jeune femme.

II)Les sentiments du poète

Un sentiment d'espoir : il est marqué par le modalisateur « peut-être » v.5 et le conditionnel avec les verbes « répondrait »v.6, « l'éclaircirait » v.8. Par ailleurs le verbe « répondrait » v.6 souligne peut être une réciprocité future.

L'espoir est vite rattrapé par le désespoir : on le voit à travers la conjonction de coordination « mais » v.9. L'assonance en [i] de la dernière strophe confirme le sentiment de tristesse éprouvé par le poète. C'est l'échec de la rencontre à cause de deux êtres complètement différents. La jeunesse de la « jeune fille » v.1 est opposée à la vieillesse morale du poète comme l'indique l'expression « ma jeunesse est finie » v.9. La jeune femme est également synonyme de lumière démontrée avec le verbe « brille » v.3 qui est opposée à l'obscurité engendrée par le poète comme le souligne le v.10 « Adieu, doux rayon qui m'a lui ».

Conclusion : Dans ce poème, Nerval cherche à traduire le caractère éphémère d'une rencontre amoureuse impossible. Baudelaire s'est également inspiré du thème de la femme inconnue, rencontrée par hasard, avec son poème « A une passante » du recueil les Fleurs du Mal (1857)

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