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Une allée du Luxembourg

Fiche : Une allée du Luxembourg. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  1 Mai 2013  •  Fiche  •  712 Mots (3 Pages)  •  1 343 Vues

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Procédés

Interprétations

« Une allée du Luxembourg » (titre)

Jardin parisien très fleuri, lieu traditionnel des promenades amoureuses au XIXe.

Pronom démonstratif « la » (v.1)

Indique qu’il s’agit d’une jeune fille en particulier, qu’elle l’a particulièrement marquée et dont le souvenir est plutôt vif.

Périphrase « la jeune fille » (v.1)

Vient renforcer son importance car il aurait pu se contenter d’écrire « elle a passé », ce qui met en valeur son sexe, son jeune âge, la posant comme l’objet de fantasme amoureux.

La comparaison « vive et preste comme un oiseau » (v.2)

L’assimile à un volatile pour mieux monter son côté furtif, comme si sa marche était un vol, à l’élégance et la rapidité de l’oiseau. Nerval peut aussi suggérer son côté sauvage, non dompté. Elle volette dans le jardin, sans ne se soucier de rien.

Parallélisme » A la main » (v.3), « A la bouche » (v.4)

Prend des accents chantants, musicaux, d’autant plus que ces expressions sont suivies de phrases nominales, plus légères, plus dansantes. Le poète semble emporté par le passage de cette jeune fille, au point de lui associer des clichés de la littérature courtoise : « fleur ». Par ailleurs, si cette fleur « brille » (v.3), c’est pour mettre en valeur sa jeunesse (fait écho avec « jeune » (v.1)) et son éclat, probablement pour désigner indirectement les mêmes caractéristiques chez la jeune fille.

Hyperbole « peut-être la seule au monde » (v.5)

La pose en être unique, bien que l’emploi du modélisateur « peut-être » en atténue la force, cette femme représente l’unique occasion pour le poète de revivre et quitter « sa nuit profonde ».

Pléonasme « nuit » (v.7) et « profonde » (v.7)

Insiste sur l’épaisseur de la nuit. Nerval semble installé depuis longtemps dans cette « nuit », c'est-à-dire dans ce mal-être, cette mélancolie. (Lui, auteur célèbre de l’oxymore « soleil noir de ma mélancolie » exprime une fois encore son mal être de vivre typique des Romantiques.)

CL de la lumière : « brille » (v.3), « éclaircirait » (v.8), « rayon » (v.10), « lui » (v.10)

Ce CL accorde à la femme des pouvoirs quasi magiques, et suppose que, de sa seule présence, elle illumine l’existence du poète.

Antithèse entre « nuit » (v.7) et « éclaircirait » (v.8)

Insiste sur l’opposition entre les deux personnages et sur leur complétude.

Métonymie « c?ur » (v.6) et la métaphore/personnification « dont le c?ur au mien répondrait » (v.6)

Indique deux choses. D’une part, l’apparition de cette femme touche le poète dans ses sentiments (c?ur=lieu métamorphique des sentiments) ce qui peut laisser penser qu’elle serait son âme s?ur, sa compagne dont les deux c?urs battraient

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