Un Apologue

Un apologue est reconnaissable par à sa structure. En effet, ses principales caractéristiques est surtout par sa brièveté, il repose sur une structure et une intrigue relativement simple. Le lecteur doit pouvoir tirer aisément une leçon du récit : l’auteur ne cherche donc pas à brouiller les pistes. Par sa brièveté, l’apologue peut se rapprocher de la pointe, trait d’esprit concis, recherché, qui termine de manière plaisante, une anecdote, un sonnet..

Tout d’abord, les apologues mettent en scène des formes différentes. A commencer par la fable, qui grâce à la mise en scène d’animaux, reflètent les attitudes et les caractères des hommes. La Fontaine, grand fabuliste, a repris les fables antiques, les a amplifiées et mises en vers, comme par exemple « La Matrone d’Ephèse »

Ensuite, on retrouve la parabole, qui est un récit ayant pour but de donner un enseignement religieux. On la trouve notamment dans les Evangiles et les sermons chrétiens.

Pour poursuivre, le conte est également une forme de l’apologue, qui lui, est souvent destiné aux enfants, qui a une valeur pédagogique mettant en scène des personnages face à des épreuves ou un parcours initiatique. On peut citer par exemple Zadig (1747) et Candide (1759) de Voltaire.

Enfin, dernière forme connue, qui n’est autre que l’utopie, ayant pour cadre des territoires, des sociétés, des régimes politiques imaginaires, présentés comme idéaux. On peut citer Les aventures de Télémaque de Fénelon publié en 1699.

Maintenant en s’appuyant sur la citation de Voltaire, dans son conte philosophique, Le taureau blanc, nous allons montrer dans un premier temps comment les apologues ont pour objectif, d’entrevoyez aux yeux exercés quelque enseignements qui échappe au peuple sous l’apparence du récit imaginaire. Ce qui nous amènera, dans une seconde partie, à montrer pourquoi et dans quels buts, ce principe est utilisé dans les apologues que nous connaissons.

Dans cette première partie, nous allons démontrer comment les apologues appliquent ce principe, en d’autre termes, quel sont les procédés qui nous amènent à relativiser après une lecture, de ce type de récit argumentatif.

Souvent, le récit se déroule de manière plaisante et les auteurs n’hésitent pas à utiliser l’humour. Il s’agit d’instruire le lecteur tout en le divertissant. Ce double aspect est indissociable dans le genre que constitue !l’apologue. L’auteur, utilise différentes façon pour améliorer une stratégie plaisante.

L’attrait de la narration, est un élément phare dans ce type de stratégie. Il inclut le suivie des péripéties puisque le lecteur se plaît à vivre les différents rebondissements de l’intrigue ; on peut citer les Les lettres persanes, car on ne se lasse pas des déambulations des Persans de France. De plus, le lecteur éprouve le désir de connaître la chute de l’histoire, et va ainsi au terme du texte puisque sa curiosité est piquée, c’est-ce que l’on retrouve chez Daudet car on veut savoir comment va finir son héros dans « La légende l’homme à la cervelle d’or »

Ensuite, nous pouvons retrouver, un voile exotique, qui a pour but de mettre en scène des décors lointains dépaysants afin de nous situer dans l’histoire même; c’est ce que l’on voit dans «De l’horrible danger de la lecture», de Voltaire qui met en scène un paysage d’Orient. Puis, l’auteur peut chercher le divertissement, ainsi le lecteur est détourné de son quotidien et échappe à la grisaille de la routine, comme on peut le voir dans les Contes de Perrault avec une mise en scène de forêts et de châteaux enchantés.

Pour poursuivre, l’apologue s’appuie sur les formes indirectes de l’argumentation. Il n’est pas le lieu d’un raisonnement logique à

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