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Turold : (XIIème)

Fiche de lecture : Turold : (XIIème). Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  18 Mars 2015  •  Fiche de lecture  •  1 257 Mots (6 Pages)  •  417 Vues

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• Turold : (XIIème)

-Œuvre : La chanson de Roland (XIIème siècle)

-Incipit :

« Carles li reis, nostre emperere magnes,

set anz tut pleins ad estét en Espaigne:

tresqu'en la mer cunquist la tere altaigne.

N'i ad castel ki devant lui remaigne »

-Personnage principal : Le chevalier Roland.

• Rutebeuf (1230-1285) :

-Œuvre : La dispute du croisé et du décroisé (1268)

-Incipit : « L'autre jour autour de la Saint-Remi, je chevauchais pour mon affaire, affligé par la profonde détresse des gens qui sont les plus nécessaires à Dieu, je veux parler des défenseurs d'Acre, qui n'ont nul ami - c'est un fait que l'on peut tenir pour évident - et qui sont si proches de leurs ennemis qu'ils peuvent les atteindre de leurs traits.

Je pensais tant à cette chose que je déviais de ma voie, perdu dans mes pensées, comme quelqu'un qui dispute à soi-même. Dans une maison fortifiée et close, dont je ne savais rien, je trouvais, enfermés à l'intérieur, des gens que je désirais voir. »

• Villon (1431-1463)

-Œuvre : Le Lais (1457)

-Incipit : « L'an quatre cens cinquante six,

Je, Françoy Villon, escollier,

Considerant, de sens rassis,

Le frain aux dens, franc au collier,

Qu'on doit ses euvres conseillier,

Comme Vegece le racompte,

Sage Rommain, grant conseillier,

Ou autrement on se mescompte... »

XVI :

 HUMANISME :

• Erasme (1467-1536)

-Œuvre : L’Eloge de la Folie (1557)

-Incipit : « Les gens de ce monde tiennent sur moi bien des propos, et je sais tout le mal qu’on entend dire de la Folie, même chez les fous. C’est pourtant moi, et moi seule, qui réjouis les Dieux et les hommes. Aujourd’hui même, la preuve en est faite largement, puisqu’il m’a suffi de paraître devant ce nombreux auditoire pour mettre dans tous les yeux la plus étincelante gaîté. Tout de suite, votre visage s’est tendu vers moi et votre aimable rire m’a applaudie joyeusement. Tous, tant que vous êtes, je vous vois, ivres du nectar des dieux d’Homère, mêlé toutefois d’un peu de népenthès, alors qu’il y a un instant vous étiez assis, soucieux et tristes, comme des échappés de l’antre de Trophonius. Quand le beau soleil révèle à la terre sa face dorée, ou quand, après l’âpre hiver, le doux printemps revient et souffle les zéphyrs, tout change d’aspect dans la nature, tout se rajeunit de couleurs nouvelles; de même, dès que vous m’avez vue, votre physionomie s’est transformée. Ce que des rhéteurs, d’ailleurs considérables, n’obtiennent par leurs discours qu’à grand effort de préparations, c’est-à-dire chasser des âmes l’ennui, pour y réussir je n’ai eu qu’à me montrer. »

• Rabelais (1494-1553)

-Œuvre : Pantagruel (1532)

-Incipit : « Très illustres et très chevaleureux champions, gentilz hommes et aultres, qui voluntiers vous adonnez à toutes gentillesses et honnestetez, vous avez n'a guères veu, leu et sceu les Grandes et inestimables Chronicques de l'énorme géant Gargantua, et, comme vrays fidèles, les avez creues gualantement, et y avez maintesfoys passé vostre temps avecques les honorables dames et damoyselles, leur en faisans beaulx et longs narrez alors que estiez hors de propos, dont estez bien dignes de grande louange et mémoire sempiternelle. »

-Personnage principal : Pantagruel

• Montaigne (1533-1592)

-Œuvre : Les Essais (1580)

-Incipit : « C'est ici un livre de bonne foi , lecteur. Il t'avertit dès l'entrée que je ne m'y suis proposé aucune fin, que domestique et privée. Je n'y ai eu nulle considération de ton service, ni de ma gloire. Mes forces ne sont pas capables d'un tel dessein. Je l'ai voué à la commodité particulière de mes parents et amis : à ce que m'ayant perdu (ce qu'ils ont à faire bientôt) ils y puissent retrouver aucuns traits de mes conditions et humeurs, ce que par ce moyen ils nourrissent plus entière et plus vive la connaissance qu'ils ont eu de moi. Si c'eût été pour rechercher la faveur du monde, je me fusse mieux paré et me présenterais en une marche étudiée. Je veut qu'on m'y voie en ma façon simple, naturelle et ordinaire, sans contention et artifice : car c'est moi que je peins. Mes défauts s'y liront au vif, et ma forme naïve, autant que la révérence publique me l'a permis. Que si j'eusse été entre ces nations qu'on dit vivre encore sous la douce liberté des premières lois de nature, je t'assure que je m'y fusse très volontiers peint tout entier, et tout nu. Ainsi, lecteur, je suis moi-même la matière de mon livre : ce n'est pas raison que tu emploies ton loisir en un sujet si frivole et si vain : adieu donc.

De Montaigne, ce premier de mars mille cinq cent quatre-vingt. »

 PLEIADE

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