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Thérèse Raquin, Zola, scène du meurtre

Commentaire d'oeuvre : Thérèse Raquin, Zola, scène du meurtre. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  3 Février 2021  •  Commentaire d'oeuvre  •  372 Mots (2 Pages)  •  845 Vues

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Une mort inéluctable, voila ce que nous annonce Zola, dans cet extrait.

L’auteur nous laisse des indices sur les prochains événements .Camille, insouciant de sa mort imminente plaisante au début du passage « Diable ! Dit-il, il ne va pas falloir remuer là dedans . On ferait un fameux plongeon (l.219)», cette phrase anodine, qui montre la condition prochaine de Camille est répétée une deuxième fois, c’est une répétition :

«  Fichtre ! Que c’est froid ! S’écria-t-il. Il ne ferait pas bon de piquer une tête dans ce bouillon là(l2882) » Cela nous montre aussi, que Camille, a pleinement confiance en sa femme et son amie.Il ne soupçonne rien de ce qui va lui arriver, il est insouciant.Cette insouciance a un impact sur Thérèse : Elle a peur pour la mort future de son actuel mari, peur qui est prise pour celle de rentrer sur la barque « Ah! Ha ! Cria Camille… Laurent regarde donc Thérèse .. c’est elle qui a peur (l.247) » le dit mari, cache sa peur derrière une attitude enfantine, le vocabulaire utilisé, appuie le propos. Dans une œuvre aussi sombre que Thérèse Raquin, le vocabulaire joyeux de « Se dandinait » et « fanfaronnade » contraste avec le sombre de l’œuvre. « Il s’était étalé sur le banc de l’arrière les deux coudes contre les bords du canot, et se dandinait avec fanfaronnade(l245) » Cette fragilité de Camille ( étant représenté par un enfant dans l’œuvre ), contraste avec la forte et puissance carrure de Laurent « Il avançait ses grosses mains sur ses genoux ». On peut y faire un lien avec la barque ; Cette dernière, étant dépeinte comme étant fragile « Laurent choisi une mince barque dont la légèreté effrayait Camille.l(218) » dans le texte, puis , quand Camille rentre dedans, elle paraît déjà plus solide « Quand il sentit les planches sous lui , il prit ses aises(l.230) », avant de redevenir à sa forme d’origine : « se tenait à un banc du canot qui craquait et dansait sur la rivière »

La comparaison avec l’état de Camille est frappante, l’homme au début a peur de rentrer sur la barque, faiblesse de la barque, une fois assis, il n’a plus peur, solidité de la barque et à la fin, Laurent, étranglant Camille , la barque redeviens chétive. La barque est donc une image de la peur de Camille.­

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