Thérése Raquin ZOLA La Scene De Meurtre

Ce passage apparaît comme le point culminant du roman puisqu'il relate du meurtre de Camille, annoncé depuis plusieurs chapitres. D’emblée le cadre annonce le drame. En effet la description construit une atmosphère angoissante par le jeu symbolique des couleurs rouge ("masses rougeâtres"); dévalorisée par le suffixe péjoratif "atre" évoquant le meurtre et le sang.

Le cadre prend alors des allures d'un univers fantastique marqué par les métaphores "taches brunes et grises" et "brouillard laiteux"/ Le décor semble emprisonner les personnages notamment la victime, Camille, bloqué entre les "deux îles. Cette isolement est accentué par le silence angoissant : "Les promeneurs se taisaient", "les chants adoucis" ... Ainsi le passage descriptif qui introduit l'extrait prépare t il le lecteur au drame qui se prépare. Pour le toucher, la scène va rapidement adopter le point de vue de Camille.

La scène du meurtre passe par le regarde de la victime. Tout d'abord Zola insiste sur le fait qu'au début de l'extrait Camille n'a aucun soupçon. Il est décrit "couché à plat ventre" son attitude apparaît donc sereine. Sans plaisanterie initiale "fichtre ! Que c'est froid ! Il ne ferait pas bon de piquer une tête dans se bouillon-là ! au style direct, le montre clairement. De même

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