Synthèse sur le corps progrès et réparer les vivants

POLLAK Alexandru

Synthèse

La fin du vingtième siècle voit apparaitre des progrès scientifiques dans le domaine médical considérables.

Le corpus est composé de deux articles l’un intitulé « Cellules souches, organes d'animaux : les alternatives à la greffe humaine » de Julie Rasplus parut dans le journal Le Monde le 3 juillet 2014, le second est intitulé « Implants, prothèses, organes artificiels… jusqu’où réparer le corps ? » de Fabien Soyez paru dans le magazine Techniques de l’Ingénieur le 31 mars 2016. Ce corpus est également constitué d’un extrait qui a pour titre « De battre mon cœur a continué »  du roman Réparer les vivants de Maylis de Kerangal. Ils décrivent tous les deux les progrès en matière de greffe humaine. Et enfin le corpus contient un autoportrait « La Colonne brisée » de l’artiste mexicaine Frida Khalo peint en 1944.

Nous pouvons nous questionner sur jusqu’où le progrès peut-il réparer les vivants ?

        Nous allons essayer d’y répondre en deux parties :

D’abord, quels sont les progrès scientifiques dans le domaine de la médecine ? Et enfin comment ses progrès changent-ils la vie ?

        Nous allons voir d’abord les progrès scientifiques dans le domaine médical.

        Dans son article Julie Rasplus explique qu’il y eu d’énormes progrès concernant la fabrication d’organes artificiels, ses organes sont conçus dans des matériaux évitant les rejets de leurs nouveaux hôtes. Ces avancées permettent aux milliers de personnes qui manquent de greffons de garder espoir et que dans un avenir proche ils auront tous un organe ou membre artificiel. Cette idée est appuyée par le journaliste Fabien Soyez qui établit la liste des progrès de la robotique pour réparer le corps. Il explique que les prothèses actuelles ne sont plus les prothèses d’antan faite de cires et qui sont inertes et froides, les prothèses actuelles peuvent se mouvoir, agripper des objets et permettent à leur détenteur de se déplacer malgré la perte d’un ou plusieurs membre et cela grâce à la pensé comme s’il n’avait rien perdu ou presque. Toutes ces sociétés qui fabriquent des prothèses ou des exosquelettes font des humains qui les utilisent des cyborgs, des hommes augmentés.

        Nous venons de voir quels sont les progrès en termes de greffe et de prothèses, nous allons voir comment ils permettent de changer une vie.

Dans l’autoportrait de Frida Khalo, l’artiste présente dans ce tableau une véritable mise à nu de ses souffrances et de ses sentiments. Elle dévoile les blessures de son corps en même temps qu’elle dévoile celles de son âme. « La colonne brisée » témoigne de l’accident qu’elle subit. Malgré́ ses souffrances physiques et morales, Frida, reste digne, la tête droite, qui grâce au progrès techniques porte un corset en métal et non plus en plâtre qui va la soulager de sa douleur tout au long de sa vie. Ce moment de soulagement est aussi présent dans l’extrait de Maylis de Kerangal, en effet lorsque la transplantation fût achevé et que le cœur qui se trouvait dans son nouvel hôte se mit à se contracter, cela signifiait que Claire allait continuer à vivre une vie ordinaire avec le cœur d’un autre grâce au progrès techniques et de la médecine en général. Selon Fabien Soyez ces avancés ont aussi permis à des personnes comme Claire Lomas qui fût paralysé de courir lors d’un marathon pendant 40 Km à l’aide d’un exosquelette relié à son cerveau.

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