Synthèse sur l'objet cas

Synthèse de Français sur l’objet.

        Nous sommes entourés d’objets de toutes tailles, de toutes origines, de toutes valeurs. Qu’ils aient été fabriqués artisanalement ou industriellement, leur évidence et leur nécessité nous amènent à nous interroger.

        Les documents à étudier s’intéressent justement à ce thème et les auteurs se demandent quelle relation entretenons-nous avec les objets.

        L’objet présente plusieurs manières de production et d’utilisation, il relève ainsi de différentes fonctions et n’a pas toujours la même valeur.

I/ L’objet a plusieurs catégories

        a) L’objet artisanal

Solides, maniables, pourvus de caractère propres, les objets sont notre création. Dans l’essai de François Dagognet, l’Eloge de l’objet, pour l’auteur il n’y a pas d’objet sans sujet, c'est-à-dire sans une présence humaine qui façonne, qui pense et qui améliore. Dans ce texte l’outil renvoie l’artisanal, l’objet artisanal et élaboré selon des méthodes traditionnelles, individuelles ainsi il est fait avec des moyens de fortune. Il s’exprime d’abord par l’instrument primordial de la main qui l’a fabriqué. Il peut se créer  une dépendance aux objets en tant qu’outils dont on  n’arrive plus à se passer. C’est une tendance qui conduit à ne plus pouvoir vivre sans être entouré d’objets qui a priori ne sont pas vitaux ou nécessaires.

Comme il est dit dans le texte d’Octavio Paz, Rire et pénitence, les formes de l’objet artisanal ne sont pas régies par l’économie de la fonction mais par le plaisir qui est toujours une dépense, l’artisanat se complaît aux ornements. L’ornement devient utile mais ainsi il permet d’agrémenter ou d’embellir quelque chose, l’accessoire est donc un intermédiaire entre l’utilité et la contemplation esthétique. Le plaisir que nous procure l’artisanat est une double transgression, au culte de l’utilité et au culte de l’art. De plus l’objet artisanal garde imprimées les empreintes digitales de celui qui l’a façonné. Il est fait pour les mains de l’homme.

        b) L’objet industriel

L’industrie produit et rend accessible un nombre considérable d’objets. D’après le texte d’Octavio Paz, l’objet industriel tend à disparaître comme forme pour se confondre avec sa fonction. Son être n’est pas autre chose que sa signification et sa signification est d’être utile, de plus l’objet est présent et envahissant. Il ne tolère pas le superflu, il est lié à la créativité humaine. A la différence de l’outil, qui est un prolongement du corps, la machine est douée d’extériorité par rapport à la structure et à la dynamique de l’individu. La relation que nous entretenons avec l’objet industrielle est fonctionnelle, il s’agit moins de relation que de contact.

En ce qui concerne les deux photos étudiées, dans la première concernant les appareils électroménagers dans une décharge, il n’y a aucune présence d’homme au contraire, on peut voir une invasion d’objet, le verbe d’action « envahir » adopte d’emblée un point de vue négatif sur le rôle que tiennent les objets dans notre vie. Ils sont donnés comme intrusifs et dominateurs. On peut s’étonner de cet a priori car les objets ont souvent été considérés comme utiles. Mais il est vrai que par un retournement de situation, ils peuvent s’imposer de façon excessive et asservir les hommes. Dans la deuxième photo concernant la chaîne de montage de la Ford T, cela montre l’industrialisation, production à la chaine, cette conception montre la première étape de la  vie, il y a ici une présence d’homme, de plus les objets de collection en fin de vie montrent le côté esthétique après l’utilité.

...