Synthèse sur Jean Jorès

Jean Jaurès,

Discours à la jeunesse (1903)

Dans de nombreux textes, des auteurs ont représentés une idée abstraite par du concret. En littérature, l'allégorie est une figure rhétorique qui consiste à exprimer une idée en utilisant une histoire ou une représentation.

C’est le cas dans « Discours à la jeunesse » de Jean Jaurès. Nous nous poserons donc la question de pourquoi, ce discours prend-t-il une tournure allégorique.

A travers le plan, nous verrons dans un premier temps la paix, puis la France, et enfin la République et l’humanité en temps qu’allégories, même en temps que personne, voir en temps qu’acteurs du texte.

Dès la première ligne du texte, la paix nous est représentée comme une allégorie à travers le procédé de personnification.

En effet, l’auteur nous dit (l.1) « La paix nous fuira-t-elle toujours ? ». Il donne donc des propriétés humaines à la paix en lui permettant de fuir, ce qui n’est en réalité pas possible pour une notion abstraite sans enveloppe charnelle tel que « La paix ».

Nous pouvons retrouver le même procédé ligne 21/22 avec la phrase « elle donnera le dernier mot à la guerre », où la paix est à nouveau personnification.

Nous pouvons donc constater que la paix est presque une personne à part entière dans ce discours, ce qui participe fortement à allégoriser le texte.

La France, malgré quelle le sois dans de nombreux texte, est elle aussi personnifiée.

Entre les lignes 42 et 44, le texte est très fortement allégorique car la France y est fortement humaniser. Cette humanisation représente à la fois les millions d’individus qui forment la France, mais elle est poussée jusqu’à faire de la France un être humain à part entier.

Jean Jaurès iras même jusqu’à dire (l.44) « par ce qu’elle est humaines » en parlant de la France.

Il parle également d’elle comme de quelqu’un à (L.43) « défendre », quelqu’un ayant (l.42) « une dignité » mais aussi une « fierté ».

Comme la paix, on parle de donné le dernier mot à la République comme on donnerais le derniers mot à une personne.

On la représente (l.21) comme « bafouée et piétinée », hors on ne peut que piétiner quelque chose de concret, le texte ici est une fois encore allégorique en rendant une idée abstraite, concrète.

Enfin, dans la fin du texte ligne 50, l’humanité nous est décrite en pleure. C’est le dernier élément personnifié de ce texte, qui le finie comme il a commencé, de manière allégorique.

Pour conclure, nous pourrons dire que le discours de Jorès prend très nettement une tournure allégorique car les thèmes abordés dedans ne sont plus uniquement des idées abstraite mais bel et bien des personnes, des acteurs dans ses propos. Qui agissent et ressentent des choses comme vous et moi, et joue un rôle dans les éventements.

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