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Analyse de la Bonne âme de Se-Tchouan par Jean Bellorini

Analyse sectorielle : Analyse de la Bonne âme de Se-Tchouan par Jean Bellorini. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  9 Mars 2017  •  Analyse sectorielle  •  764 Mots (4 Pages)  •  1 788 Vues

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La pièce étudiée est la Bonne Âme du Se-Tchouan, de Brecht dans la mise en scène de Jean Bellorini et la compagnie Air de Lune. Elle raconte l’histoire de Shen Te, une prostituée, qui, héberge pour une nuit un dieu. A ce titre, le dieu la félicite et l’encourage à poursuivre ses bonnes actions. Shen Te utilise l’argent donné par le dieu en guise de payement pour la nuit pour s’acheter un débit de tabac. Elle poursuit ses bonnes actions mais elle est vite submergée par les demandes. La misère est trop grande et on lui en demande toujours plus, à tel point que pour faire survivre son débit de tabac, Shen Te se voit obligée de se travestir pour jouer le rôle de son « cousin », beaucoup brutal pour rétablir l’ordre et faire survivre Shen Te. Mais après beaucoup de péripéties (L’amour de Shen Te lui empreinte l’argent destiné à rembourser une dette et une famille de vieilles personnes se retrouvent à la rue, principalement), Shen Te, enceinte « disparait » totalement, pour laisser place à son cousin qui ouvre une usine à tabac avec toutes les personnes qui demandaient de l’aide à Shen Te. Finalement, le cousin se fait juger car on l’accuse de retenir Shen Te et la vérité de la double identité de cette dernière éclate au grand jour, pour finir sur un appel à l’aide.

Au niveau de la scénographie, la scène était face au publique, et le 4ème mur était respecté par chacun des personnages. Il y avait un décor unique composé de deux murs en angles, avec le débit de tabac et un garage incrustés, mais avec des éléments amovibles : Le débit de tabac pouvait s’enlever et tourner, une voiture pouvait être sortie du garage. Au-dessus des murs il y avait un espace « balcon » où se jouaient plusieurs scènes : Intérieur de l’appartement de Shen Te, Intérieur de la boutique des vieux marchands de tapis mais aussi où les musiciens jouaient. Il y avait un escalier utilisé par le marchand d’eau pour faire la liaison entre le réel et le surnaturel (où il parle avec le dieu)

Les couleurs sur scènes étaient de manière générale dans les nuances de beiges, avec un peu de rouille, notamment dans l’usine et dans le débit de tabac, et la voiture bleue. C’était donc un espace réel, mais cependant un grand rideau noir couvert de petites led blanches qui représentaient le ciel s’abattait parfois, lorsque le marchand d’eau dialoguait avec le dieu. C’était un décor mi-mental mi-réel. Les éléments du décor (La voiture bleu et le débit de tabac notamment) permettaient aux acteurs de jouer à l’intérieur, et séparaient les lieux.

Les lumières changeaient souvent, selon le décor et l’ambiance. Il était souvent neutre cela dit, représentant les cycles jour/nuit.

La musique était jouée en temps réel par des musiciens situés au-dessus du mur de gauche. Il y avait un synthétiseur, une batterie et une guitare, la musique permettait de renforcer l’action. Mais le chant était également très présent sur scène, presque à la manière d’une comédie musicale, il venait commenter et accentuer l’action. Il respectait cependant le cadre et le lieu de la pièce, par exemple, la chanson de « la Saint-Glinglin », chanté par l’amant de Shen Te pour souligner sa lassitude, se déroulait dans une salle des fêtes d’une qualité médiocre, ainsi, le son était très réaliste

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