Synthèse du texte de Josyane SAVIGNEAU, tiré du « Monde » : LA VIOLENCE

Synthèse du texte de Josyane SAVIGNEAU, tiré du « Monde » : LA VIOLENCE

Dans l’imaginaire collectif, la «violence» est inhérente au XXème siècle, de part la multitude de supports dans lesquels elle apparait. Elle se diffuserait avec son indissociable acolyte : «la peur».

On observe en effet, au siècle dernier, le développement du concept de «violence gratuite», qui aurait eu pour capitale NEW YORK, avec une recrudescence des actes délictueux.

Mais sur quoi est fondé ce postulat ? Peut-on prendre pour acquis l’analyse disant que les actes violents sont en augmentation ?

En regardant de plus près l’Histoire, on se rend compte que  la violence n’est pas si marquée durant ce siècle et serait même en diminution. A contrario, le sentiment d’insécurité apparait de manière fluctuant et sans lien direct avec les actes brutaux.

Donc ne serait ce pas simplement la perception que l’on a de notre société ? Or, aujourd’hui avec l’explosion des moyens de communications instantanées qui relie tous les continents, un fait divers est pris aujourd’hui comme une réelle information. Ce qui arrive à l’un, est communément arrivé à l’ensemble de la population, ce qui lui confère un sentiment d’inacceptable et malgré tout fascinant.

Des lanceurs d’alertes ou objecteurs de conscience s’insurgent vigoureusement contre la violence mais n’ont à proposer comme réponse que la violence elle-même. Elle n’est pas intelligible pour eux, ils se la représentent partout et l’imagine atroce et cruelle.

Or, ce n’est pas exact, la réalité historique est tout autre. Nos aïeux avaient des mœurs  plus barbares et systématiques que nos plus cruels individus.

Mais la diffusion des images à caractère violent est si facilement accessible au plus grand nombre aujourd’hui, que l’on prend pour réalité ce qui n’est autre que des faits divers et des actes isolés.

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