Synthèse Sur L'objet De Consommation

L’objet, par sa définition de « toute chose concrète, perceptible par la vue et le toucher » est un bien parfois fabriqué par l’Homme, et souvent consommé par ce dernier. Au fil du temps, nos sociétés ont vu naitre des usines, des grandes surfaces et des médias qui en créaient de plus en plus et leur accordaient une importance grandissante. Nous sommes donc amenés à nous demander ; Quelle place l’objet tient-t ‘il dans notre société ? Nous verrons dans un premier temps qu’il est perçu comme un moyen d’accéder au bonheur, puis le rôle néfaste qu’il peut en réalité jouer pour l’Humanité.

Premièrement, comme le déclare Alain Souchon dans son titre de 1993 « Foule sentimentale », les hommes désirent posséder en masse. A travers la démarche de consommer de nombreux objets, l’Homme semble exprimer la recherche du bonheur. Dans le document 1 « Honoré de Balzac, La peau de Chagrin » de 1832, le personnage de Raphael de Valentin explique avoir de nombreux objets de désirs et espérer accéder à un sentiment de béatitude en parvenant à les obtenir. Pour autant, « le vieillard » de l’histoire qui représente la figure de la sagesse, lui explique qu’il n’en est rien. Trop vouloir n’est pas raisonnable car cela n’assure aucune stabilité. L’homme n’atteint jamais un bonheur stable en le basant sur ce qu’il souhaite mais plutôt sur ce qu’il sait, car en désirant constamment des objets, nous nous retrouvons finalement nous-même possédé par eux. Nous perdons donc notre liberté, ce qui nous tue progressivement. Dans le deuxième document « Au bonheur des dames » de Emile Zola datant de 1883, et grâce à des phrases accumulatives, les consommatrices sont décrites comme incapables de résister à une multitude de produits dont elles n’ont en réalité pas besoin. Tout comme le document 4 qui décrit l’idée que malgré l’abondance de choses que nous possédons dans notre société actuelle, nous ne sommes si satisfaits, ni dans la prospérité pour autant car nous sommes en pleine crise économique. Finalement, Alain Souchon met l’accent sur le fait que malgré une consommation importante, l’homme ne réussit jamais à être rassasié, car même si il parvient à obtenir l’objet de son désir, un autre survient. Il décrit en fait les consommateurs excessifs comme des gens ennuyeux et tristes.

Deuxièmement, la consommation d’objets est présenté comme étant néfaste pour l’Humanité. Effectivement, les documents ne mettent pas seulement l’accent sur la réflexion du consommateur, mais aussi sur celle du vendeur. Mis à part dans le texte d’Honoré de Balzac, tous les documents semblent affirmer que c’est aussi la société, c’est à dire les médias, la publicité etc, qui nous poussent à désirer autant pour consommer au maximum. Alain Souchon dénonce l’illusion véhiculée par ces derniers qu’avoir des biens matériels nous procurait une vie heureuse, alors qu’en fait cela nous fait perdre notre nature et notre essence d’homme. D’après lui, c’est donc l’influence de notre société qui nous pousse à percevoir la possession d’objets comme le bonheur alors que nous sommes en fait tous uniformisés. Dans le deuxième document, Emile Zola décrit la manipulation des commerçants qui nous poussent à acheter des choses dont nous n’avons pourtant pas besoin, par une multitude de stratégies

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