Corpus: Peut-on satisfaire ses besoins et atteindre ses rêves aves des objets ?

Il n’est pas difficile de constater que la société de consommation actuelle est basée sur les désirs bien plus que sur les besoins. On ne veut plus posséder par nécessité mais plutôt par envie pour satisfaire un rêve toujours plus grand. Nous étudierons un corpus composé d’un collage, d’un extrait d’article web, d’un texte d’une chanson et d’un passage d’un roman datant tous du 20ème siècle début 21ème siècle. Peut-on satisfaire ses besoins et atteindre ses rêves aves des objets ?

Dans un premier temps nous verrons en quoi la possession d’un objet représente un rêve qui permet une affirmation de soi et une intégration à un groupe. Enfin, comment à la fin il ne s’agit que de désillusion et d’insatisfaction.

On peut voir comment il y a eu un déclin dans la manière de présenter les produits que l’on nous vendait. Les méthodes de communication publicitaire ont complètement changées et ce n’est plus l’objet en tant que tel qui est mis en valeur pour ses qualités mais tout une symbolique crée autour.

On nous pousse à croire que le bonheur ultime, ce rêve que tout le monde cherche à atteindre s’obtient par la possession. Plus on possède plus on se rapproche de ce rêve. Le collage de Richard Hamilton illustre très bien cette idée. Le titre de l’œuvre « Qu’est ce qui rend exactement les maison d’aujourd’hui si différentes, si séduisantes ? » est présenté sous la forme d’une question à laquelle l’artiste a répondu avec le collage en lui-même. En effet on y voit un intérieur de maison qui regorge d’une multitude d’objets et de représentations qui plaisent. Ce qui rend cette maison si séduisante c’est bel et bien la possession. On peut y voir un homme au corps sculpté, une femme dénudé et ensuite tout un groupe d’objet d’intérieur : L’escalier avec un aspirateur, la télévision, les tableaux, le tapis, … Le collage semble avoir été fait à partir d’images en provenance de magazine. L’artiste à crée une sorte de maison idéale qui plait à tout le monde à l’aide d’objet matériels.

On pense que nous serrons plus heureux si on possède plus de « choses », que nous sommes malheureux parce que nous ne possédons pas assez. Dans Les choses de Georges Perec les personnages principaux rêvent d’être riches et ils sont malheureux car ils ne le sont pas et pensent qu’ils ne le seront plus s’ils sont riches. C’est par la publicité qu’on nous communique cette idée qu’il faut avoir des objets et posséder des biens pour être heureux. L’affirmation de soi fait vendre car ce qui intéresse le consommateur par-dessus tout c’est lui-même.

On nous pousse à acheter des objets pour se distinguer des autres et être unique alors que c’est l’effet inverse qui se produit. Il est devenu maintenant important pour vendre un objet de créer tout un concept autour de celui-ci. En effet, on n’attache plus d’importance à l’objet dans sa valeur d’usage mais plutôt comme un signe qui nous distinguent d’autre. Ainsi un objet permet de se rattacher à un groupe qui est considéré comme référence idéale. C’est le passage du concret au conceptuel. Et c’est exactement là qu’on peut rattacher l’objet au rêve qui est lui-même un concept plutôt qu’une idée concrète. Le plus important maintenant n’est plus ce que l’objet peut faire

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