Sublime et grotesque

Dissertation de Français :

En 1827 Victor Hugo écrit la fameuse Préface de Cromwell qui met en relation le sublime et le grotesque. Il nous fait part qu'il faut du laid pour avoir du beau. Mais il nous indique aussi que " la tragédie nouvelle " s'appellera le drame et que " le caractère du drame est le réel ; le réel résulte de la combinaison de deux types, le sublime et le grotesque ". Nous allons nous demander en quoi, dans Hernani, nous retrouvons cette réflexion de la Préface De Cromwell. Dans un premier temps nous analyserons le sublime, dans un second temps le grotesque et dans un troisième temps le drame.

Tout au long de l'histoire Hernani sera confronté à un dilemme, ce sera soit l'honneur qui l'emmènera vers le malheur ou soit l'amour qui l'emmènera vers le bonheur. Comme dans toutes les tragédies antiques l'honneur remportera toujours sur l'amour quel que soit les circonstances.

Dans l'acte V scène 6 du livre nous avons Hernani et Dona Sol qui meurent tous les deux enlacés. Nous avons donc une certaine forme du sublime car dans le celui-ci nous avons de la tragédie quand Hernani et Dona Sol meurt. Mais ce n'en n'est pas totalement une car les deux amoureux ont en fin leur moment ensemble et resteront ensemble pour l'éternité. Victor Hugo pense que le corps meurt mais l'âme ne meurt pas.

Pendant toute cette histoire nous remarquerons que Hernani et Dona Sol sont fous amoureux l'un de l'autre, que Hernani se met en danger pour Dona Sol et à la fin, nous pouvons constater que Dona Sol meurt pour Hernani ce qui est une belle preuve d'amour. C'est là que nous voyons la beauté de ce livre.

Nous constaterons aussi une alliance entre Hernani et Don Ruy Gomez pour éliminer Don Carlos qui a capturé Dona Sol. Tous deux aiment Dona Sol et veulent la sauver, ils sont prêts à mourir et à affronter le Roi d'Espagne. Mourir pour une femme est l'une des plus belles preuves d'amour.

En conclusion tout ne se passera pas toujours bien dans une histoire il nous faut du mauvais pour avoir du bon. Il nous faut du grotesque pour avoir du sublime.

Dans l'acte 1 scène 1 nous avons l'apparition de Don Carlos. Dona Josefa s'attendait à voir Hernani. Don Carlos la menace de mort si elle dit un mot de plus. Mais le vers suivant, il lui demanda de répondre en la secouant par les bras alors qui lui a dit de se taire. Ce n'est pas cohérent et c'est ici que nous voyons une part de comique de situation et de ridicule.

Dès les premières scènes du livre, nous découvrons un nouveau personnage qui est Don Carlos. Dans la suite de l'histoire nous apprenons que Don Carlos est le Roi d'Espagne. Dans le première acte Don Carlos doit se cacher dans une armoire à balais pour ne pas se faire voir par Hernani qui est un bandit. Nous avons ici du comique car ce n'est pas habituelle qu'un roi se cache dans une toute petite armoire à balais pour fuir un bandit. Au contraire il devrait s'imposer et ne pas se ridiculiser.

Dans les premières scènes du livre nous pouvons constater que Don Carlos se ridiculise souvent avec des comportements non cohérents. Quand il demande à Dona Josefa de se taire sinon elle meurt et que ensuite il demande de répondre. Ceci est complétement ridicule et bouffon.

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