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Spleen - Charles Beaudelaire

Compte Rendu : Spleen - Charles Beaudelaire. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  24 Février 2015  •  810 Mots (4 Pages)  •  721 Vues

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Charles- Baudelaire est un grand poète du romantisme à la fin du 18e siècle qui popularise le terme “spleen". Ce mot a l’origine d’un mot anglais qui signifie rate. Cela explique le sens du spleen dans littérature qui est la mélancolie maximal de l’homme et qui devient un grand thème littéraire à cet époque. Le dernier poème de la section Spleen et Idéal des Fleurs du Mal, Spleen de Baudelaire est un oeuvre populaire de cet thème. Dans cet poème, on trouve que le spleen est plus que jamais la négation de l’idéal grâce à l’enfermement mental de l’auteur et la crise de son esprit.

Premièrement, l’auteur se sent d’être enfermé intérieurement. On peut le trouver d'abord grâce à sa vision de nature qui est exprimée dans le vers: "Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle”. L’auteur utilise “le ciel” pour décrire sa vision parce qu’il veut dire qu’au début, son âme est libre. Pourtant, en comparant le ciel au couvercle, Baudelaire emprunte un objet servant à fermer pour décrire une image de l'infini. Cela souligne que l’âme du poète, ce qui est indéterminée, est bordée et emprisonnée dans un lieu fermé et il ne peut pas y échapper. D’ailleurs, grâce à l’utilisation des adjectifs “bas” et “lourd” et du verbe “peser", le ciel sous les yeux de l'auteur devient non seulement une espace étroite, mais aussi une grand pression. Cela signifie que la vie pour lui est insupportable. De plus, l’opposition entre celui qui est limitant et celui qui est illimité met en valeur l’intensité du manque de liberté à l’intérieur de l’auteur. Ensuite, dans le deuxième paragraphe, Baudelaire insiste encore une fois l'enfermement par la description de son espérance: "[…]l’Espérance, comme un chauve-souris / S’en va battant les murs de son aile timide / Et se cognant la tête à des plafonds pourris”. La comparaison de “l’Espérance” à la chauve-souris, un animal d’apparence noir, montre ce qui est contraire: le désespoir. En plus, l’utilisation de l’allégorie pour cette description anime l’emprisonnement dans l’imagination du lecteur parce qu’elle représente une notion abstraire (espérance) par l’action concret (battre et se cogner). Cette fois-ci, la limite est développé à deux orientations: l’horizontale (murs) et le vertical (plafonds pourris). Cela accentue l’incapacité de libérer du poète. En outre, l’image de “[l’]aile timide” renfore la faiblesse de l’espérance et l’impossibilité de la réaction pour trouver un autre chemin. En autre mot, l’auteur est plongé entièrement dans la désespoir. Bref, grâce à la vision de l’auteur et la description de son espérance, on trouve que son âme est complètement enfermée et cela montre donc que la mélancolie domine Baudelaire. Cependant, dans les strophes suivants, il y a une autre preuve de son spleen.

Deuxièmement, le poète souffrit une crise de l’esprit qui montre sa déprime. Il écrit: "Des cloches tout à coup sautent avec furie / Et lancent vers le ciel un affreux hurlement”. La personnification “des cloches” au “hurlement" apporte à ces deux vers une impression violente. On y trouve la hallucination sonore de l’auteur qui est l’excitation de son ouïe. La locution “tout à coup” accélèrent le rythme du poète. Les mots “sautent”,

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