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Le sonnet: Charle Beaudelaire

Note de Recherches : Le sonnet: Charle Beaudelaire. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  2 Novembre 2012  •  1 525 Mots (7 Pages)  •  1 195 Vues

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Introduction

Le sonnet est construit sur un thème romanesque, celui d'une rencontre de hasard. Mais le

thème est traité dans une tonalité typiquement baudelairienne: éblouissement esthétique de la

beauté, attirance sensuelle d'une présence féminine, quête d'une nouvelle existence.

idéalement heureuse et échec déchirant d'une relation qui laisse le poète tragiquement

désemparé.

I - Le récit d'une rencontre bouleversante

Questions directrices

Le discours narratif

- Quel est le type de discours dominant dans ce poème? Quels sont les marques du discours

narratif?

- Repérez les éléments constitutifs du discours narratif (présence d'un narrateur, protagonistes,

anecdote, cadre et époque, temps du récit). Quelles sont les étapes de ce récit?

La composition du poème

- Comment ces étapes se marient-elles à la structure du sonnet? Quelle est la fonction de

l'hémistiche du vers 9?

Le cadre

- Comment le premier vers crée-t-il une atmosphère urbaine particulière?

- Comment Baudelaire rend-il sensible la situation du sujet lyrique dans ce cadre urbain?

Le coup de foudre

- Comment le poète exprime-t-il l'émotion provoquée par cette rencontre?

Synthèse

• Le cadre de la rencontre:

-V. 1: animation et bruits de la rue. Bruits agressifs de la ville (« hurlait »). Le poète,

représenté par le pronom tonique « moi » est environné par ces bruits, comme le traduit la

construction syntaxique du vers.

- La rue est une synecdoque de la ville et, surtout, de la multitude.

- Personnification de la rue, dont l'agressivité est rendue par le verbe « hurlait » et l'adjectif

« assourdissante » (longueur de ce mot dans le vers).

Un cadre urbain qui n'a rien d'enchanteur. Un cadre moderne. Un espace dans lequel le

poète se sent emprisonné.23

• La progression du récit et la composition du sonnet

- Deux moments: évocation de la rencontre puis regard rétrospectif du poète. Ces deux temps

respectent la construction classique du sonnet, qui dissocie les quatrains et les tercets:

présentation de l'apparition et réactions du poète (quatrains) bilan de la rencontre: son pouvoir

et son échec (tercets).

- L'hémistiche qui introduit le premier tercet (« Un éclair... puis la nuit! » est un résumé

métaphorique de la rencontre. Antithèse l’« éclair » retrace le bonheur entraperçu grâce à la

passante et suggère le coup de foudre du poète; la « nuit » symbolise le désespoir d'une vie

sans amour, ressenti au moment où la femme repart, inaccessible. Les points de suspension

représentent le moment où la rencontre aurait pu se faire, où l'amour aurait pu naître.

L'exclamation souligne le désespoir du poète condamné à retrouver la nuit et tout ce qu'elle

symbolise.

- Tercets: discours lyrique empreint de regrets que le poète adresse à la femme qui ne peut

l'entendre puisqu'elle est passée.

• Le coup de foudre

- Le champ lexical des phénomènes atmosphériques: « ciel » (v. 7), « ouragan » (v. 7),

« éclair » métaphorise le coup de foudre.

II - La passante, idéal de la femme moderne

Questions directrices

L'éloge de la femme

- Par quel procédé Baudelaire ménage-t-il la surprise concernant le personnage présenté?

(Rejette le groupe verbal qui présente le personnage — « Une femme passa » — au troisième

vers, après avoir caractérisé, la femme par une série d'adjectifs et de groupes nominaux

apposés.)

- Quelle est la valeur du passé simple « passa »? (Fait de premier plan: c'est l'événement).

- Quel est le point commun des adjectifs qualificatifs et des groupes nominaux qui

caractérisent cette femme? (valeur laudative)

- Quelle image de la passante se dégage des vers 2-5? Qu'apporteselon vous le fait qu'elle soit

en deuil?

- Par quels procédés de versification Baudelaire met-il en. valeur l'apparition de la femme?

Son allure et sa démarche dignes et élégantes?

(Le premier enjambement permet de mettre en valeur le groupe verbal noyau de la phrase:

« Une femme passa ». Le deuxième rend sensible le rythme souple et élégant de sa démarche

en invitant à lire les vers 3 et 4 sans pause. La rime interne au vers 4 (« Soulevant / balançant)

et le rythme parfaitement équilibré du tétramètre (3/3/3/3) traduisent son allure et sa démarche

à la fois ondoyante et élégante.

L'ambiguïté de

...

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