Solitude

° ° ° La solitude ° ° °

La solitude ... Le pire des sentiments... Tu n'as pas su le voir... J'étais souriante, je paraissais heureuse. Mais l'étais-je vraiment ? J'ai toujours étais seule avec moi-même... Ce n'est pas faute d'avoir envoyée des fusées de détresses... Tout mes dessins que tu qualifies de « tristes » ne sont que le reflet de moi-même. Quand je restais seule devant le collège, c'est parce que personne ne m'attendais à l'intérieur... Je n'avais aucune raison d'entrer avant la sonnerie. Alors j'attendais... Seule, mais j'attendais. Tu avais bien vu que je n'avais que peu d'amis, mais ce n'étais pas alarmant. Celle de mon âge sortent, invitent des amies que je n'avais pas. Petit à petit je me suis renfermée pensant que c'était normal de n'avoir que peu d'amies qui ne connaissent de moi que ce dont je veux bien montrer. Je m'accommodais de cette solitude, j'y étais presque bien mais j'arrive à un moment ou ce sentiment est devenu un enfer à vivre quotidiennement. Mon sourire est le masque le plus dur à porter. J'aimerai crier mais il m'en empêche. J'aimerai pleurer mais la solitude est la seule a voir mes larmes. Qui pourrait sécher mes joues si personne ne me voit ?

Je craque souvent, mais encore, personne ne me voit. Je me sens rejetée par les autres, et ce depuis petite. Je crois que la première fois que j'ai ressenti ça était à cause de Brandon, Sandra et Esther. Tu me diras que ça remonte à un moment oui, mais je m'en souvient et la douleur est toujours aussi forte. J'ai appris à vivre avec ça et à chaque fois que j'y repense, la solitude ressert ses chaînes autour de moi.

Je n'ai jamais parlé de ma douleur à quiconque de peur qu'on me prenne pour une faible. Mais soyons réaliste, je suis faible. Je refuse l'aide dont j'ai absolument besoin. Je peux feindre un sourire si on me le demande. Je peux jouer la comédie pour être celle qui apporte le sourire aux gens. Mais je ne suis qu'un être humain... Cet être humain que tu surprotèges chaque jour. Tu as bâtis petit à petit une prison autour de ma personne... Et j'y suis toujours bloquée.

Je ne sais pas si j'aurai la force un jour de te faire lire ceci... Je n'ai jamais parlé de ma douleur, alors pourquoi ça changerait ?

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