Seuls avec tous
Cours : Seuls avec tous. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar Henrico135 • 13 Décembre 2019 • Cours • 1 328 Mots (6 Pages) • 419 Vues
THEME 1 : SEULS AVEC TOUS
Introduction générale :
Le thème serra diviser en 3 problématiques majeures :
- Les fondements identitaires de l’individu
Qui pourront aussi nous interroger sur les liens parfois conflictuels que l’individu entretien avec la société
- Le collectif comme une force motrice
Qui permet de se réaliser pleinement mais qui n’est pas sans danger
- Réapprendre à vivre ensemble
Dans une société profondément transformer par les nouvelles technologies et l’augmentation des flux planétaires
SEULS | AVEC | TOUS |
Moi | Réel | La société |
Individu isolé | Virtuel | L’humanité Le monde |
Solitude choisie Volonté, besoin | Liens sociaux | Projet modèle social civilisationnelle |
Solitude subie Isolement, exclusion | Union Association | Force affectif Solidarité Partage |
Individualisme et déshumanisation | Contre |
Consulter dossier page 180 à 187
- Analyse lexicale du thème : page 180 à 181
- Relevé de citation : page 182
- Sujets d’entrainement : page 185 à 187
Axe 1 : Moi seul : L’individu au centre du monde ?
Introduction :
Dans une société d’individus à laquelle il appartient l’Homme peut éprouver à juste titre un besoin de solitude. La solitude volontaire par exemple procède du désir de retrouver la tranquillité d’esprit perdu dans l’agitation de la vie social. Les moments de solitude ne sont donc pas incompatible avec la vie en société au contraire ils en sont des phases nécessaires des moments de respirations pour mieux retrouver le groupe. Mais attention cette vision optimiste de l’isolement volontaire ne doit pas se confondre avec le repli sur sois que nous constatons depuis plusieurs décennies. Essentiellement centré sur lui-même, l’homme vit alors dans une société du chacun pour sois dont les effets sont dévastateur. Alors qu’il croit échanger en exposant son avis sur tout, son intimité via des photos, il ne se préoccupe pas de l’autre, il ne parle que de lui. C’est alors le culte de l’individu, culte renforcer par notre société de consommation qui entretient à des fins commerciales le besoin narcissique de chacun souhaitant vivre libre sans contrainte ce qui est incompatible avec une vie social.
- Mise à l’épreuve et cheminement volontaire
S’isoler pour mieux se connaître et donc mieux s’ouvrir au monde
S. Tesson (p. 20)
« C’est fou ce que l’homme accapare l’attention de l’homme »
Cet écrivain voyageur mélange aventure et voyage intérieur. Le texte montre que la solitude mêle la perte de repaire et l’introspection. On assiste à une prise de conscience des beautés du monde et la solitude permet une confrontation à sois même. On note toute fois rapidement l’humanisation du poile permettant à l’écrivain de se sentir accompagné.
O. Remaud (p. 23)
L’auteur réalise une analogie entre la solitude volontaire et la société. Vouloir être seul répond à une exigence sociale, à une nécessaire prise de distance sans pour autant se couper complètement. Cette expérience du retrait social provisoire, permet de se confronter à sois même, de mener une réflexion sur les normes de la société et de retrouver la liberté de ses choix.
- Peut-on être heureux en étant seul ?
- Quelle importance accordé au « moi » ? doit-il être au centre de tout ?
M. Montaigne (p. 16)
Montaigne met l’accent sur la singularité de l’individu et sur la nécessité d’apprendre à se connaitre sois même, un tel impératif rappel la devise de Socrate « connait toi toi-même » qui insiste sur l’idée que la solitude est l’instrument de la connaissance de sois pour Montaigne la philosophie doit servir la vie, il ne s’agit donc pas d’égoïsme mais d’un détachement nécessaire. En s’occupant de sois on évalue plus justement le monde qui nous entoure.
Pascal interprété par Gazalé (p. 49)
« Si le moi est haïssable »
Nous assistons à un changement de perspective par rapport a Montaigne pour qui « savoir être à soi » est une exigence louable qui s’oppose au postulat de Pascal « le moi est haïssable ». Pour Pascal le moi est haïssable car il place illusoirement l’individu au centre de tout dans un repli sur sois puisqu’il est séparé de la vie social. Se préfèrent au reste du monde il cherche ainsi à paraître au lieux d’être.
Parallèle avec
Carmen de Stromae (p. 132)
...