Salut Galarneau

Le monde littéraire a vu passer nombre de personnes possédant un incroyable talent.  Dans la littérature québécoise,  certains étaient de ce nombre  et c’est le cas du cinéaste, journaliste, essayiste et romancier Jacques Godbout. Une de ses plus grandes œuvres est l’écriture du livre Salut Galarneau!  Ce livre est maintenant considéré comme un  des classiques de la littérature québécoise avec plusieurs autres de ses romans. Le roman raconte l’histoire d’un homme qui décrit son quotidien dans son journal. Dans ce roman, le personnage principal, François, vit une profonde solitude. On peut voir au début qu’il s’enferme sur lui-même, ensuite qu’il y a quelques moments de bonheur qui lui redonnent le goût à la vie pour finalement décider de vivre dans l’isolement.

On peut voir au départ que François vit dans la solitude, car il se renferme sur lui-même. Tout d’abord, François est séparé de ses frères.  Cette séparation a affecté François de plusieurs façons, car ils étaient très proches les uns des autres. Ils avaient une très bonne communication et celle-ci a changée radicalement après la séparation. Désormais, le seul lien que les deux frères, Jacques et François, ont pour communiquer est l’envoi de lettres. Plus tard, le décès de son père approfondira son sentiment d’abandon vis-à-vis sa famille. C’est ainsi que l’on peut préciser que : « Je venais à la maison tous les dimanches, mais j’étais seul dans notre chambre, seul dans la rue, seul au restaurant, seul au cinéma1. » On peut constater que l’éloignement  de ses proches fait en sorte que François est désormais seul avec lui-même. Par la suite, François ne fait pas confiance aux autres, ni à lui-même, car il se compare toujours à son grand frère. Il se questionne s’il doit faire confiance à une tierce personne et ce questionnement vient de plusieurs aspects de sa vie tels que les déceptions dans ses relations amoureuses. Dès son enfance, François se méfiait des autres et ne partageait pas la moindre information personnelle afin de garder une distance avec les autres. C’est ainsi que l’on peut préciser que : «  À qui faire confiance, je veux dire : à qui peut-on vraiment tout confier? Je n’ai jamais dit à personne, quand j’étais à l’école, que je voulais être géographe […] 2 » On constate que François est une personne qui se méfie vraiment des autres, il préfère ne rien dévoiler et garder ses secrets pour lui-même. Finalement, tous ces évènements l’amènent  à un délaissement de la communication et un grand questionnement sur la confiance envers autrui.

François vit quelques moments de bonheur qui réussissent à lui redonner le goût à la vie. Premièrement, François aime l’écriture.  Cette dernière est une façon pour lui de se sortir de son isolement et de partager avec les autres sa manière de voir les choses. L’écriture est un élément important dans sa vie, car elle lui permet de s’évader et d’évacuer ses émotions. Il trouve un réconfort en écrivant ce qu’il ressent et c’est par l’écriture qu’il se reconstruit petit à petit et qu’il retourne un peu à la vie.  C’est ainsi que l’on peut apercevoir que sa passion prend une grande place dans sa vie : « Chaque jour, c’est un peu plus facile. Rassure-toi, je n’aurai plus la fièvre (j’ai ri), j’ai même la fièvre d’écrire3. » Au long de l’histoire, on voit que par l’écriture François se surpasse et il ira même jusqu’à dépasser son idole Jacques. Deuxièmement, les souvenirs de son enfance le rendent heureux. Plusieurs passages du livre sont consacrés à son passé et ses souvenirs, ce qui nous prouve qu’il se sent bien lorsqu’il se rappelle les moments de son enfance. Les souvenirs que François se remémore sont des moments importants pour lui, c’est-à-dire, être accompagné par ses frères et famille. Dans un de ses souvenirs, il parle du plaisir qu’il ressentait en étant accompagné par ses trois frères. C’est ainsi que l’on peut préciser que : « Enfants, on était heureux, innocents, et puis à trois garçons ça faisait une ligne de hockey […]4. » On constate que ses souvenirs, étant heureux, lui apportent de la joie au moment présent. Enfin, les activités du quotidien de François telles que l’écriture et se remémorer des souvenirs, lui apportent du bien-être.

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