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STENDHAL, La Chartreuse de Parme, 1839

Résumé : STENDHAL, La Chartreuse de Parme, 1839. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  28 Octobre 2019  •  Résumé  •  12 410 Mots (50 Pages)  •  826 Vues

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STENDHAL, La Chartreuse de Parme, 1839

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LIVRE PREMIER

Chapitre premier. Milan en 1796

  • L’entrée de l’armée française à Milan en 1796 réveille l’énergie du peuple de la Lombardie soumis, depuis le Moyen-Âge, aux empereurs d’Allemagne et aux préjugés monarchiques : les soldats français sont bien accueillis dans les campagnes et les officiers chez les gens riches.
  • Ainsi le lieutenant Robert logé au palais de la marquise del Dongo m’a raconté son premier dîner au palais : « d’abord fort honteux de mon pauvre accoutrement, en racontant ma misère lors des campagnes d’Italie, je me suis fait admirer de la jeune Gina, belle-sœur de la marquise. Puis au retour du courageux marquis del Dongo réfugié dans son château de Grianta [sur le bord du lac de Côme, à la frontière suisse], ‘je devins le cavalier de ces dames’. »
  • De 1796 à 1799, pendant la présence française à Milan, le marquis del Dongo s’enferme au château de Grianta et transmet aux Autrichiens des informations d’espionnage des Français. Il laisse la marquise à Milan et sa sœur Gina épouse, contre son avis, le comte Pietranera, patriote lombard.
  • En 1799, les Français perdent la Lombardie au profit des Autrichiens 🡪 les « 13 mois » :
  • « Le lieutenant Robert vint loger pour la dernière fois chez son amie la marquise del Dongo. Les adieux furent tristes » … [père de Fabrice ?]
  • Le marquis del Dongo retrouve une place de tout premier rang à Milan et empêche son épouse d’envoyer de l’argent à la comtesse Pietranera [= Gina].
  • Notre héros Fabrice vient de naître.
  • En 1800, la victoire de Marengo permet à Bonaparte de reprendre Milan : ivresse du peuple lombard
  • Le marquis del Dongo repart à Grianta.
  • Fabrice :
  • de 1800 à 1810 n’apprend rien au château de Grianta et peu chez les Jésuites de Milan.
  • La comtesse l’ayant fait page à la cour du prince Eugène, le marquis rappelle son fils Fabrice à Grianta mais ne l’associe pas au travail de chiffrement de messages à destination des Autrichiens auquel il emploie son aîné Ascanio : Fabrice occupe ces tristes années à chasser et à parcourir le lac.

Chapitre II. Épigraphe de Ronsard : Dieu montre le chemin dans les cieux.

  • Ennemi des Lumières, le marquis charge l’abbé Blanès d’apprendre le latin à Fabrice. Mais il lui communique surtout sa passion pour l’astrologie : Fabrice l’adore.
  • Fabrice devient le chef d’expéditions nocturnes sur le lac autour des lignes dormantes des pêcheurs. Mais il ordonne le retour en cas de mauvais présage (un corbeau à gauche).
  • La chute de Napoléon au début de 1813 ramène les troupes autrichiennes à Milan et redonne au marquis une des premières places au gouvernement. Mais ses bévues lui valent d’être relégué à la place de majordome du royaume
  • Le comte Pietranera qui s’était exposé pour sauver la vie du comte Prina, ancien ministre du roi d’Italie tué à coups de parapluie après la chute de Napoléon, évite de peu la prison grâce à son épouse, la comtesse qui obtient la liquidation de sa retraite.
  • Au cours d’une partie de chasse, le comte provoque en duel ses compagnons pour une plaisanterie sur les soldats de la République cisalpine. Il est tué.
  • Limercati, un jeune homme riche, ami intime de la comtesse, lui offre sa main et sa fortune : elle refuse comme elle refuse les propositions du comte N…
  • Elle préfère vivre pauvrement à Milan jusqu’à ce que son frère lui propose un appartement à Grianta. La comtesse espère y retrouver une vie paisible et retrouve, avec Fabrice qui les fait visiter, l’enchantement de ces lieux que l’homme ne force pas à donner du revenu.
  • L’hiver 1814-1815, la comtesse est prise d’ennui, distraite cependant par des promenades sur le lac dont une tempête lors de laquelle Fabrice se jette à l’eau pour secourir sa tante.
  • Le 7 mars 1815, une barque venue de Côme annonce le retour de Napoléon. Le 8, Fabrice annonce à la comtesse que, voyant un signe dans l’envol d’un aigle et la venue de feuilles au marronnier planté à sa naissance, il a décidé de rejoindre l’Empereur avec le passeport d’un ami, marchand de baromètres. La comtesse et la marquise lui cousent leurs diamants dans sa veste.
  • À Paris, Fabrice ne voit pas l’Empereur comme espéré. À Maubeuge où est rassemblée l’armée, il est arrêté comme espion, emprisonné trente-troi jours et délivré grâce à la geôlière qui achète le silence du caporal de garde en échange d’argent et multiplie les conseils avant de le laisser partir.
  • À Waterloo, il prend son logement chez un paysan et part tôt pour la bataille : la canonnade commence.

Chapitre III

  • Une vivandière qui rappelle à Fabrice la geôlière croit deviner qu’il est amoureux de la femme d’un capitaine du 4° de hussard qui lui aura fait cadeau de l’uniforme de son mari. Prise de pitié, elle lui conseille d’acheter un autre cheval qui n’ait pas peur du canon pour une somme entre dix et vingt francs et l’amène jusqu’au sixième léger. Sur le chemin,
  • il manque de perdre connaissance à la vue d’un cadavre qu’elle lui fait toucher
  • il tire son sabre… face à quatre soldats « des nôtres » qui le mènent au sixième léger. La cantinière leur achète un cheval pour Fabrice.
  • Fabrice suit une escorte de généraux parmi lesquels se trouve le maréchal Ney :
  • Il sort le premier d’un fossé d’eau par un abreuvoir.
  • Ils croisent des blessés tous en habits rouges [des Anglais].
  • Il dépasse la ligne de généraux qui s’étaient arrêtés pour observer à la lorgnette.
  • Il se croit au feu mais ne comprend pas que la terre est soulevée par des boulets de canon.
  • Osant parler au maréchal des logis, il se présente comme le frère de la femme du capitaine Meunier compris comme Teulier, mort.
  • Il fonce vers une cantinière, lui achète de l’eau-de-vie et se fait bien voir de son escadron en leur en donnant.
  • À moitié ivre pendant une heure ou deux,
  • il ne voit pas l’Empereur passer près d’eux
  • il ne s’aperçoit pas que Ney a été remplacé par le lieutenant Robert, blessé pour lequel on enlève Fabrice de dessous son cheval ce qui le fait crier au voleur et lui fait éprouver le lourd sentiment d’être trahi
  • après s’être assoupi un quart d’heure, il suit un corps d’infanterie français qui lui donne un morceau de pain tellement il est pâle
  • il retrouve la cantinière du matin qui le prend dans sa voiture.

Chapitre IV

  • Fabrice n’est réveillé que par le cri du nouveau chef de bataillon qui hurle à ses hommes de défendre le sol de France contre les Prussiens [Joints aux Anglais, les Prussiens ont mis en déroute l’armée française].
  • Confié par la cantinière au caporal Aubry, Fabrice :
  • court voler un fusil et une giberne à un soldat français sabré
  • comme à la chasse à l’ours à Grianta, tue à bout portant un cavalier vêtu de bleu qui passait devant lui, suscitant l’admiration du caporal Aubry
  • assiste au refus d’Aubry de venir en aide à un général blessé soupçonné d’avoir trahi l’Empereur
  • traverse un village encombré de fuyards
  • passe la nuit avec Aubry et les quatre hommes en se cachant chacun derrière un arbre dans un champ de blé
  • est fier d’appeler « moutons » les fuyards français
  • s’étant acheté un assez bon cheval, achète à un paysan le déjeuner de la petite troupe
  • Ayant retrouvé le régiment [en fuite] sur la grande route,
  • Fabrice retrouve la vivandière volée, lui offre sa place à cheval et se présente au caporal Aubry comme Boulot du nom du propriétaire de la feuille de route que la geôlière lui avait remise.
  • La vivandière lui conseille de déserter cette armée en déroute et de gagner Paris par Cambrai en cachant son argent.
  • Dans la fuite de l’armée devant de prétendus « Cosaques ! », Fabrice se retrouve seul,
  • se fait donner un cheval par un soldat donnant à manger à trois chevaux,
  • regrette d’avoir perdu le caporal Aubry et la cantinière
  • fait dévorer son nouveau cheval dans une ferme.
  • À l’auberge du Cheval Blanc, Fabrice :
  • se met en sentinelle sur le Pont avec un billet du colonel Le Baron blessé ordonnant à tous les soldats passant par là de le rejoindre à l’auberge, son Quartier Général
  • se fait d’abord voler le billet
  • puis, armé du pistolet du maréchal des logis, est blessé au sang à la cuisse par des hussards
  • enfin, est blessé profondément au bras pour s’être interposé entre ces hussards et le colonel venu à la rescousse de Fabrice. Il est soigné dans l’Auberge.

Chapitre V

  • Fabrice veut passer la nuit à l’écurie avec son cheval. Il s’en trouve bien car il est réveillé le lendemain matin par l’incendie de l’Auberge par des fuyards.
  • Très faible sur son cheval, il est accueilli avec tendresse par deux jeunes filles flamandes de l’Auberge de l’Étrille.
  • Elles font venir un chirurgien qui le saigne.
  • Elles raccourcissent pour lui un habillement complet où elles cachent ses napoléons et ses bijoux.
  • La cadette Aniken la prend pour un prince déguisé.
  • Elles louent un cheval pour son départ jusque chez une cousine à elles.
  • Son séjour à Amiens et à Paris le fait devenir homme sauf sur un point : avait-il participé à la bataille de Waterloo ?
  • Il reçoit à son hôtel des lettres de sa mère et de sa tante lui demandant, mystérieusement, de cacher la folie qu’il a faite et de rentrer par la Suisse.
  • À Genève, il apprend que son frère Ascagne l’a dénoncé à la police de Milan mais que sa mère chercherait à montrer qu’il n’est jamais sorti de la Suisse et qu’il a quitté le château à la suite d’une querelle avec son frère.
  • À Lugano, il retrouve des hommes de confiance et arrive au château par des sentiers de montagne.
  • Il est caché dans l’appartement de la comtesse mais il semble plus facile d’échapper au marquis et au fils aîné en allant à Milan en barque puis en voiture.
  • À un détour de la route, ils sont arrêtés par trois gendarmes qui prennent Fabrice et la comtesse pour le général Fabio Conti et sa mère !
  • Le quiproquo étant levé, la voiture est autorisée à attendre à l’ombre.
  • Une jeune fille est emmenée par des gendarmes. La comtesse lui propose l’ombre de leur voiture. Fabrice l’aide à monter puis à redescendre : elle tombe dans ses bras.
  • Ils assistent à l’interrogatoire puis à l’arrestation de cette jeune fille et de son père : il s’agit de Clélia Conti et du général Fabio Conti arrêtés pour avoir envoyé promener l’avant-veille un inspecteur de police qui leur demandait leur passeport !
  • La comtesse arrange tout au bout d’une heure de colloque. Fabrice et Clélia se regardent avec étonnement.
  • À Milan, la comtesse et la marquise vont parler au baron Binder, chef de la police en faveur de Fabrice.
  • Le baron Binder exige d’abord l’emploi du temps exact de Fabrice depuis son départ de Grianta.
  • La comtesse et la marquise discutent de l’opportunité de faire exiler Fabrice.
  • Dans leur loge à la Scala, des amis libéraux leur conseillent de voir le chanoine Borda.
  • Le lendemain, ce chanoine, jadis amoureux de la comtesse et qui était pris de remords d’avoir révélé à son mari son amitié pour Limercati, promet d’aller revoir Binder et de le convaincre qu’il ne s’agit, de la part de Fabrice, que d’une étourderie de jeunesse.
  • Le chanoine, resté seul, devine la relation entre la tante et le neveu, seule susceptible d’expliquer la retraite de la tante à Grianta.
  • Le chanoine ayant obtenu que Binder n’entreprenne rien contre Fabrice recommande que Fabrice s’exile à Romagnano, y aille à la messe, y prenne un confesseur et y fasse la cour à une ultra.
  • Fabrice s’exécute mais sa naïveté passant pour de la hauteur, ne se fait pas d’amis à Romagnano.

Chapitre VI

  • « Si Fabrice eût parlé d’amour à la comtesse Pietranera, elle l’eût aimée » mais il l’embrasse innocemment. Dans ses dispositions, la comtesse part à Milan et lie conversation avec un homme qui l’amuse et qu’elle retrouve dans sa loge à la Scala :
  • Il se présente : comte Mosca della Rovere Sorezana, ministre de la Police du Prince de Parme Ernest Ranuce IV, encore gai à 45 ans mais poudré non pas par conviction (Il était en Espagne au service du général Gouvion-Saint-Cyr) mais par comédie pour gagner sa pension.
  • La comtesse apprend à Milan d’autres choses sur le comte Mosca :
  • Ernest IV par peur panique des libéraux devient tyrannique : il fait envoyer par Rassi des tas de gens à la Tour Farnèse ; à la moindre alerte, il regarde sous les lits de son palais et Mosca fait en sorte qu’il n’en ait pas honte.
  • Un soir, le comte heureux d’être distrait de sa fonction au palais par ses visites à la comtesse dans sa loge, surpris d’être encore amoureux, la cherche au Corso puis à la Scala où il passe la soirée dans sa loge. La comtesse est charmée que ce grand homme laisse entrevoir sa timidité.

  • À Grianta, la comtesse reçoit des courriers avec de petits cadeaux. Le comte lui offre de donner sa démission pour vivre avec elle ailleurs avec 15 000 livres de rente.
  • La comtesse hésite mais cette pension lui paraît peu et, surtout, Mosca, quoique séparé, est encore marié. Elle finit par accorder au comte une seconde entrevue.
  • Le comte y vient avec le vieux duc Sanseverina-Taxis. Il propose à la comtesse de donner sa démission pour vivre avec elle dans un domaine comme celui de Sacca où elle épouserait le duc Sanseverina-Taxis qui recevrait d’elle le titre d’ambassadeur et le grand cordon auquel il rêve tant.
  • La comtesse l’accusant d’immoralité, le comte lui présente avec cynisme les avantages de sa proposition.
  • Trois mois plus tard, la duchesse Sanseverina fait l’admiration de tout Parme : Elle y découvre :
  • le prince Ernest IV, grand imitateur dans ses goûts et ses manières de Louis XIV et de Joseph II, prêt à se faire présenter Clélia Conti, fille du général Fabio Conti avant son mariage contre toute étiquette
  • la timide duchesse Clara-Paolina et triste que son mari ait une maîtresse (la marquise Balbi). La duchesse gagne son amitié.
  • le prince héréditaire, bouche bée devant la beauté de la duchesse
  • l’avare beauté Balbi
  • la marquise Raversi à la tête du parti libéral
  • que, peu après son arrivée, la jeune Clélia Conti est faite chanoinesse
  • la Tour Farnèse, prison où elle rencontre un prisonnier qu’elle fait grâcier
  • Forte de sa nouvelle position, la duchesse cherche à obtenir du comte une amélioration du sort de Fabrice. Pour cet esprit enthousiaste, le comte ne peut proposer que de le faire archevêque.
  • À Plaisance où elle lui donne rendez vous, la duchesse fait cette proposition à Fabrice. D’abord profondément déçu, il accepte un mois après. La duchesse lui transmet du comte ces recommandations : qu’il fasse semblant de croire la théologie qu’on va lui enseigner à l’Académie de Naples.
  • Le comte Mosca fait nommer Fabio Conti gouverneur de la Citadelle : s’il est trop indulgent, on le disgrâcie ; s’il est trop sévère, il perd la tête du parti libéral. Le comte crée aussi un journal ultra.
  • La duchesse Sanseverina brille à la cour de Parme : elle attire le duc à un de ses jeudis et le convainc de parler à la duchesse Clara-Paolina à laquelle il n’adressait plus la parole : la duchesse fait le bonheur de sa protégée.

Chapitre VII

  • Pendant 4 années [1817-1821], la marquise del Dongo vient passer le printemps au palais Sanseverina ou à Sacca. On parle de Fabrice mais le comte ne lui permet pas de venir.
  • En 1821, en Monsignore, Fabrice arrive plus tôt que prévu au palais Sanseverina :
  • La duchesse le trouve toujours aussi charmant, toujours de feu en privé mais plus mesuré avec des étrangers.
  • Le comte le juge favorablement mais surprend les yeux de la duchesse pour lui.
  • Reçu par le prince, il fait magnifiquement preuve de répartie et, à propos du journal de Parme, profère un discours ultra pas même forcé tant Fabrice est éloigné des problèmes politiques. Le prince le quitte brusquement.
  • La duchesse lui ayant présenté l’archevêque Landriani comme bon mais incapable de s’opposer à la noblesse (au point d’avoir causé le supplice du comte Palanza), Fabrice se fait très apostolique en sa présence.
  • Ernest Ranuce IV, piqué de ce que la duchesse lui eût jamais cédé, pris de jalousie, fait écrire à un soldat un billet censé être écrit par la duchesse et avouant le charme de la jeunesse d’un « certain beau jeune homme ». Il le fait adresser au comte Mosca. Celui-ci se livre pendant une soirée à la torture de la jalousie :
  • « Si je me tais, … Si je parle, … »
  • Il découvre que le billet n’a pu être écrit que par le prince.
  • Il se rend chez la duchesse, la trouve avec Fabrice, ne l’écoutant guère et se retient d’égorger Fabrice de son poignard. Finalement, il les quitte brutalement.
  • Le lendemain, par un de ses valets de chambre amoureux de Chekina, une des femmes de chambre de la duchesse, le comte fait venir Chekina et apprend que la duchesse n’a pas encore fait l’amour avec Monsignore.
  • De son côté, Fabrice juge sa situation intenable, ne pouvant gâter son bonheur par un mot indiscret ni dire qu’il n’est pas susceptible d’amour sérieux. Il fait une cour savante à Parme.

Chapitre VIII

  • Sentant son bonheur empoisonné au palais Sanseverina, Fabrice ose aller au théâtre où l’on donne Goldoni et s’éprend en trois jours de la gentille actrice Marietta.
  • Informé par ses espions, le comte Mosca revit, tout à la joie de savoir Fabrice menacé de mort par le laid et méchant Giletti. Il redevient aimable avec la duchesse et, apprenant à Bologne que Giletti menace très sérieusement Fabrice, rentre aussitôt à Parme.
  • Il y trouve la duchesse « trouva[nt] quelque chose d’horrible dans l’idée de faire l’amour avec ce Fabrice qu’elle avait vu naître » et déconcertée de découvrir un défaut en son idole Fabrice [son aventure avec Marietta].
  • Il propose à la duchesse de faire rappeler Fabrice à Belgirate par une lettre de sa mère. La duchesse accepte ce plan, soulagée d’éloigner Fabrice de Giletti.
  • Le lac Majeur où se trouve Belgirate rappelle à Fabrice les douceurs du lac de Côme. Il n’y passe que trois jours avec sa mère pressée par le mariage d’une de ses filles.
  • Ridiculeusement attiré par les prophéties de l’abbé Blanès, Fabrice rejoint le bord du lac de Côme.
  • Sur un rocher, il pleure et se jure de ne jamais dire à la duchesse qu’il l’aime, de lui avouer même que « son cœur n’a jamais connu l’amour » et de ne jamais revoir Marietta.
  • En marche et en vue du clocher de Grianta, Fabrice se raisonne en vain contre l’astrologie, véritable religion pour lui.
  • Face au mur du jardin de son père puis à la façade du château, il recule, pris de dégoût et d’horreur.
  • Sur la place de l’église, il fait le sifflement qui lui ouvre le loquet du clocher. L’abbé Blanès l’accueille comme s’il l’attendait.
  • Il lui apprend qu’il connaîtra la prison et n’en sortira que par un crime commis par un autre.
  • Il l’installe dans le clocher pour la nuit et lui apportera demain les restes du dîner offert aux prêtres pour la san Giovita. Il lui apprend aussi que son père s’affaiblit mais, abhorrant son fils Ascagne, lui réserve une pension en héritage.

Chapitre IX

  • Fabrice est réveillé par les cloches de la San Giovita. Il voit sans être vu —bonheur suprême— les jardins, la cour et les orangers des balcons du château de son père qu’il croit voir par erreur. Mais le plus beau spectacle est celui des deux branches du lac.
  • Il songe que la cour l’a rendu méchant et songe avec mélancolie à la simplicité de Marietta.
  • Puisqu’ « il semble qu’il ne doit pas connaître l’amour », il rêve d’ouvrir un cabinet d’archéologie et de revoir Waterloo.
  • À la vue de gendarmes venus pour la fête, il prend peur alors qu’il est parfaitement invisible et cloue une toile sur les persiennes du clocher. Cela ne l’empêche pas de voir le ridicule spectacle des mortaretti [explosion de mortiers] au passage du Saint-Sacrement.
  • Il ne se fait pas reconnaître de la vieille servante Ghita venue lui apporter son dîner.
  • L’abbé Blanès l’embrasse longuement, lui parle d’une réserve d’argent pour lui et le presse de fuir avant 10 h.
  • En courant, il échappe de peu à des gendarmes alertés par le bruit de deux pistolets qu’il charge.
  • Malgré le danger, il s’adonne à la fantaisie ridicule d’aller visiter son marronnier dont il prend soin.
  • À l’approche de la frontière, il se prépare à tuer d’éventuels gendarmes ou douaniers. Mais il entend chanter : c’est un valet de chambre auquel il résiste de lui arracher son cheval.

Chapitre X

  • Ainsi arrêté sur la route qui va de Lombardie en Suisse, Fabrice propose à ce valet de chambre de lui emprunter son cheval jusqu’à la frontière et qu’il pourra les récupérer à la poste en échange de son silence acheté 20 francs.
  • Ainsi monté, il est en quelques heures à Belgirate, heureux de la venue de son arbre et des prophéties de l’abbé Blanès.
  • À Parme, il trouve la duchesse en deuil de son mari.
  • Lors d’une conversation tendue avec le comte Mosca, Fabrice reproche au comte de corrompre les juges.
  • Le comte répond avec cette maxime des Français : Il vaut mieux tuer le diable que si le diable vous tue.
  • Le comte à qui Fabrice a raconté toute son histoire lui reproche de s’être mis en danger en ne tirant pas sur le valet de chambre.
  • Fabrice à qui le comte demande ce qu’il ferait comme archevêque répond qu’il ferait tout pour conserver sa position comme son ancêtre Vespasien del Dongo capable de falsifier une lettre pour le commandant de la forteresse (le Sforze) et d’en retirer les terres de Grianta en échange de la forteresse.
  • Le comte revenant sur l’épisode du valet pour conclure que Fabrice y a échappé de peu à la prison, Fabrice est frappé de stupeur : il y reconnaît la prédiction de l’abbé Blanès.
  • Le comte ayant ajouté que le père Landriani est prêt à faire de lui son grand vicaire, Fabrice lui rend visite en négligé mais songe surtout qu’il a échappé de peu à la prison.

Chapitre XI

  • Arrivé au taudis infâme de Marietta, la mammacia annonce à Fabrice que Giletti devenu violent a déchiré le châle bleu de Marietta qui l’aime et à qui Fabrice pourrait apporter un nouveau châle.
  • Fabrice annonce à la duchesse qu’il se propose d’aller à la Sanguigna suivre les fouilles du comte. Celle-ci craignant qu’il ne veuille la fuir, il hésite à lui dire « Je t’aime de l’amitié la plus dévouée […] mais mon âme n’est pas susceptible d’amour » mais se contente de la couvrir de baisers.
  • Ils sont interrompus par le comte Mosca qui rend compte de son entrevue avec le prince :
  • À la fin d’un long discours appris par cœur, l’archevêque lui a demandé de nommer Fabrice premier vicaire avec future succession à partir de 24 ans.
  • Le prince ayant d’abord accusé le comte d’être à l’origine de cette demande, celui-ci s’en est défendu, mettant en garde contre l’enthousiasme de Fabrice.
  • Puis le prince a signé la nomination.
  • Fabrice en remerciement propose d’aller à la Sanguigna suivre les fouilles du comte. Le comte explique à la duchesse les motivations du prince pour cette nomination : il est flatté d’être secondé par un homme d’un tel rang et contrecarre les projets de la Raversi de donner la succession à l’évêque de Plaisance.
  • Sur le terrain de fouilles de la Sanguigna, alors que Fabrice se tient au milieu de la route pour tirer des alouettes, survient Marietta en voiture avec Giletti qui croit à une provocation.
  • S’ensuit une longue bagarre à coup de menace de pistolet, de crosse de fusil, de coup d’épée et de pointe d’abord autour de la voiture puis en corps à corps. Giletti y est tué par un coup de pointe de Fabrice tandis que Fabrice est touché en haut du bras par l’épée de Giletti.
  • Fabrice s’inquiète d’abord d’être défiguré mais est rassuré dans un miroir de Marietta.
  • À l’arrivée de gendarmes, il fuit avec le vetturino non sans avoir laissé beaucoup d’argent à Marietta et pris le passeport de Giletti.
  • Au poste frontière autrichienne de Casal-Maggiore, la mammacia conseille à Fabrice de traverser le Pô et de gagner Ravenne ou Ferrare. Elle reste du côté italien avec Marietta.
  • Entré dans le sale bureau pour l’examen du passeport, Fabrice a l’imagination envahie d’idées noires pendant l’interrogatoire mené par un premier employé soupçonneux car ami de Giletti (!) mais il se fait remplacer par un collègue qui accorde le passage à Mantoue, Venise et Ferrare.
  • À Casal-Maggiore, Fabrice déjeûne dans une Trattoria où il est reconnu par Ludovic, un des cochers de la duchesse Sanseverina.
  • L’hôtesse et Ludovic, très dévoués, changent les vêtements tâchés de sang de Fabrice et, pour échapper à un gendarme zélé nouvellement arrivé, le cachent dans des saules où Fabrice dicte à Ludovic des lettres pour la duchesse.
  • Plus tard, Ludovic fait descendre le Pô à Fabrice qui, en échange, lui corrige l’orthographe de ses sonnets.
  • Ludovic précède Fabrice dans Ferrare.

Chapitre XII

  • Le maître du logement de Ferrare comprenant que les blessures de Fabrice sont suspectes et menaçant d’un rapport à la police, Ludovic brûle le passeport de Giletti, entre à Bologne avec Fabrice, le présente comme son frère à des domestiques qu’il connaît de grandes maisons.
  • A Bologne, Fabrice entre tout de suite dans l’église Saint-Pétrone où il rend grâces à Dieu de n’avoir pas été soupçonné par le douanier de Casal-Maggiore et fait son examen de conscience selon la liste de péchés apprise, en passant légèrement tout de même sur les accusations de meurtre et de simonie.
  • Il retrouve sur la place Ludovic qui a trouvé un logement chez la femme d’un de ses amis et projette de déclarer la perte de leurs passeports.
  • Fabrice court à l’église rendre à nouveau grâce en allumant des cierges à la madone de Cimabue.
  • Mourant de faim, Fabrice entre dans un cabaret où il est reconnu par Pépé, le premier valet de chambre de sa tante parti à sa recherche. Il lui donne un faux passeport au nom de Joseph Bossi, étudiant en théologie.
  • Fabrice revient à l’église pour rendre grâce et, en sortant, ameute une foule à sa suite en donnant un napoléon à un pauvre et en se faisant appeler « son excellence » par Pépé.

  • Fabrice écrit à Parme par l’intermédiaire de Pépé. L’archevêque ne reproche pas à Fabrice d’avoir tué Giletti mais de ne pas l’avoir fait tuer par un autre. Le prince confie l’enquête au fiscal général Rassi.
  • Fabrice reçoit une lettre de l’archevêque : « Tout le monde à Parme te reproche de ne pas avoir eu recours à un bulo. »
  • La duchesse lui écrit aussi, lui proposant, malgré sa relative pauvreté, de le rejoindre à Bologne.
  • De la lettre de l’archevêque, Fabrice comprend que l’enjeu de son procès est le changement de régime à Parme au profit des libéraux que sont la Raversi et Fabio Conti :
  • « Heureusement, on peut montrer qu’en son témoignage, le vetturino a été acheté par la Raversi ; de plus, des hommes de la fouille ont entendu ce cri ‘On assassine Monseigneur !’. Mais le malheur, c’est qu’aucun homme –Mosca ne le peut pas— ne se charge de votre défense. »
  • Fabrice répond à l’archevêque par une lettre pleine de reconnaissance qui l’oblige.
  • Il rencontre dans une petite rue Marietta qui lui demande de louer une petite chambre où elle le retrouverait.

Chapitre XIII

  • Grâce à deux chevaux qu’il achète, Fabrice mène à Bologne une vie de café en promenades avec Marietta.
  • Un jour, il monte chez la mammacia et lui fait accepter un engagement comme un impresario à hauteur de douze écus mensuels pour elle, vingt-deux pour Marietta.
  • « L’amour de la jolie Marietta offrait à Fabrice tous les charmes de l’amitié la plus douce » (p. 301).
  • Mais il se demande s’il est susceptible de cette passion.
  • Il se rappelle que « c’est à la duchesse qu’[il] doi[t] le seul bonheur qu’[il] ai[t] jamais éprouvé par des sentiments tendres » (p. 302) et qu’il serait peu de choses sans elle.
  • Il suffirait de lui dire Je t’aime mais il ne sait pas ce que c’est aimer d’amour.
  • « une des plus mauvaises actions de Fabrice » (p. 304) : « une pique de vanité » :
  • La cantatrice Fausta, miracle de beauté, est sous le charme du comte M***, terrible avec ses dix buli.
  • Fabrice passe et repasse devant le palais Tanari.
  • Fabrice écrit à la Fausta. Le comte M*** qui apprend son nom part pour Parme.
  • Fabrice accompagné de Ludovic installe son QG sur la route de Sacca :
  • fait donner une cantate sous la fenêtre de la Fausta
  • la suit à la messe à l’église Saint-Jean en perruque rouge
  • s’introduit en chasseur au palais Sanseverina où chante Fausta.
  • La Fausta s’ouvre au comte M*** de la cour de ce grand jeune homme. Par vanité, le comte M*** imagine que son rival est le prince héréditaire.
  • Le jour de la San Stefano, le comte M*** se déguise en étudiant en théologie et se cache derrière le tombeau d’un cardinal dans une chapelle de l’église de Saint-Jean. Il y surprend des regards de la Fausta dans sa direction et croit, ivre d’amour, qu’ils sont pour lui mais découvre, à la fin de la messe, qu’ils étaient pour un jeune homme lui aussi caché devant le tombeau du cardinal [= Fabrice].
  • Le comte M*** à qui la Fausta avoue tout pense à quitter Parme.
  • La Bettina, femme de chambre de la Fausta retrouve, déguisée en homme, Fabrice et ils conviennent tous deux que Fabrice ne paraîtra sous la fenêtre de la Fausta que lorsqu’elle pourra le recevoir.
  • Mais lors d’une sérénade, Fabrice est enlevé par des laquais du comte M*** dans une chaise à porteurs.
  • Au bout de deux heures de promenade, alors qu’on passe près du palais Sanseverina, Fabrice ordonne à Ludovic de passer à l’attaque et, par le palais, fuit à Modène puis à Bologne.
  • La Fausta est mise à la citadelle. Un savant à perruque rouge, arrêté pour port de pistolets, est convaincu d’avouer qu’il est celui qui voulait plaire à la Fausta.
  • Trois jours après, Ludovic et les hommes de Fabrice parviennent à enlever le comte M*** jusqu’à une cour d’auberge où il est provoqué en duel par Fabrice le lendemain matin.
  • Après un début peu offensif, le duel devient sérieux et Fabrice blesse le comte M*** d’un coup d’épée dans la poitrine.
  • Fabrice se sauve à Florence puis revient à Bologne où il écrit à la duchesse qu’« ennuyé à propos de l’amour qu’[il] voulait [s]e donner », il a hâte de le revoir ainsi que le bon comte Mosca.

LIVRE SECOND

Chapitre XIV

  • Pendant ce temps, le fiscal général Rassi et la marquise Raversi viennent d’obtenir que Fabrice soit condamné [pour le meurtre de Giletti].
  • La duchesse Sanseverina annonce à ses domestiques rassemblés et leur fait préparer son départ.
  • Pendant ce temps, elle obtient audience auprès du prince. Celui-ci, ravie de voir s’humilier cette fière beauté, la fait attendre un quart d’heure.
  • La duchesse commence par excuser son habit qui n’est pas de cérémonie, provoquant des Comment ! Comment ! du prince.
  • La duchesse annonce son départ pour Naples, pressé par la condamnation à mort de son neveu et pour ne plus entendre parler du fiscal Rassi.
  • Le prince, hors de lui à l’idée que la duchesse aille mal parler de Parme à Naples se met en colère contre le général Fontana venu introduire le comte Mosca.

En présence du comte Mosca, plus que jamais courtisan, le prince, prétendant parler comme un ami à des amis, demande à la duchesse a

  • La duchesse lui demande de faire une lettre l’assurant qu’il ne signera pas la condamnation et que cette procédure n’aura aucune suite et d’envoyer la Raversi à la campagne. Le comte écrit la lettre en omettant « que cette procédure n’aura aucune suite » et le prince fatigué la signe. Le général Fontana signifie à la Raversi son exil.
  • Le comte reste en courtisan consommé.
  • De retour dans son palais, la duchesse à peine attendri par le sort du comte, annonce à sa maison que son départ est reporté,
  • raconte l’épisode dans une lettre pour Fabrice,
  • fait porter à l’archevêque l’original du billet du prince,
  • envoie au comte une lettre de persiflage.
  • Le lendemain, le prince fait donner l’ordre d’arrêter Fabrice.
  • Aussitôt l’ordre donné, apparaît le fiscal Rassi, courbé en deux. C’est « l’homme parfait à la cour […] sans honneur et sans humeur ».
  • Le prince se fait confirmer par Rassi que la sentence est seulement de vingt ans de forteresse. Il dicte et signe que la peine de mort est commuée après l’audience de la tante.
  • La marquise Raversi, exilée à Velleja, obtient l’arrivée du comte Baldi, son amant et du chevalier Riscara.
  • Elle dicte à Riscara une lettre invitant Fabrice à Castelnovo et le fait écrire par un génois imitant l’écriture de la Sanseverina que Riscara et Baldi sont allés trouver à Gênes.
  • Riscara seul retrouve Fabrice à Bologne et le suit jusqu’à Castenovo où il est arrêté par des sbires du comte Zurla, ministre de l’intérieur et emmené en prison à la citadelle.

Chapitre XV

  • Attaché à la sediola accompagnée de plus en plus de gendarmes, Fabrice croise en entrant la voiture du général Fabio Conti qui sortait avec sa fille.
  • Le terrible commis Barbone est insolent avec Fabrice qui répond par la plaisanterie : comment pourrait-il, menotté, ouvrir ses vêtements pour montrer les blessures de Giletti ?
  • Restée dans sa voiture, Clélia entend cette plaisanterie et le soufflet que donne ensuite Fabrice à Barbone. Elle apprend aussi qu’il s’agit de Fabrice del Dongo et croise le regard atroce de Barbone.
  • Clélia, ayant choisi de rester dans la voiture, pendant un heure et demie, voit et entend :
  • le général refuser les menottes
  • Fabrice la saluer (Prise de pitié, elle ne répond rien et se reproche son lâche procédé si loin de la noblesse de Fabrice).
  • Fabrice montant les trois cent quatre-vingt marches de la Tour Farnèse oublie d’être malheureux.
  • Clélia suit son père à une soirée du comte Zurla, ministre de l’intérieur.
  • Tout le monde compare les beautés de Clélia et de la duchesse, celle de Clélia apparaissant ce soir plus sombre et plus profonde.
  • Son père se désole d’ailleurs de son refus des prétendants qui pourraient servir à sa propre ascension.
  • Tout le monde fait cercle autour des deux beautés, guettant leur échange.
  • Clélia prend pitié à l’avance de la duchesse et lui dit un mot lorsqu’on vient lui apprendre la nouvelle.
  • Songeant à Fabrice et à l’impossibilité de trouver une solution, Clélia conclut « Quelle horrible passion que l’amour » (p. 359)

  • Accoudé à un balcon orné d’orangers, Clélia rêve qu’elle pourrait en mettre à sa chambre pour cacher sa vue des cachots, se remémore sa première rencontre avec Fabrice et conclut qu’elle n’est faite que pour le cloître.
  • Un homme s’approche pas à pas : c’est l’archevêque qui plaint Fabrice et confie à Clélia un anneau pastoral à lui remettre ainsi que de demander à don Cesare un bréviaire pour lui.
  • Dans le carrosse de son père pendant le retour ainsi que pendant la montée des trois cent quatre-vingt marches, Clélia ne trouve rien à dire à son père.

Chapitre XVI

  • Le général Fabio Conti à don Cesare : « La duchesse va essayer de faire sauver son prisonnier »
  • [Narrateur :] Mais en attendant, Fabrice dans sa prison
  • [monologue de] la duchesse se laissant tomber sur son lit :
  • cris de rage de cette femme « éperdument amoureuse de [Fabrice] sans se l’avouer »
  • « J’étais prête à tout quitter, libre alors. Maintenant, la vanité du général peut lui suggérer le pire pour Fabrice.
  • « Il n’ y a aucune alternative
  • « Nous avons fait preuve de peu de lucidité : En nous installant à Parme, nous aurions dû craindre un tyran.
  • « Séduire Rassi ? Lui offrir de l’argent ?
  • « Feindre d’oublier Fabrice ? Enfin, la duchesse peut fondre en larmes et rêver de fuir avec lui à Paris.
  • « Renvoyer le comte, cette âme vulgaire ? Mais il pourrait m’envoyer à la citadelle, nous empoisonner tous deux.
  • « Plutôt me brouiller ostensiblement avec lui. Prendre un nouvel amant ? Essayer d’oublier Fabrice. Choisir un amant dans le parti de la Raversi ?
  • « Brouillerie complète, donc puis réconciliation pour éviter que le comte ne donne sa démission.
  • « Je hais le prince qui m’a trompée ».
  • La duchesse sonne ses femmes qui la mettent au lit au petit matin.
  • Le lendemain, dans l’après-midi seulement, le comte est admis chez la duchesse :
  • La duchesse lui propose une séparation à l’amiable. Le comte ne comprend pas.
  • La duchesse parle comme si elle avait perdu toute passion.
  • « Je ne vous dirais pas que je vous aime avec passion. […] Je ne dirais pas non plus que j’aime Fabrice comme une sœur. Parler d’amour avec vous m’ennuie. »
  • Le comte explique avoir envoyé Bruno à Bologne pour savoir si Fabrice avait été arrêté après ou avant le billet.
  • « Je ne peux vous reprocher d’avoir omis les mots ‘injuste procédure’ : vous les avez oubliés par instinct de courtisan.
  • « Je veux me séparer à l’amiable et que cela n’ait pas de conséquence sur votre carrière. Songez que jamais je ne vous ai été infidèle. »
  • Le comte reparti de chez la duchesse fait envoyer des gens à Castelnovo, se promet de démissionner si on était trop dur avec Fabrice,
  • puis pense à acheter Rassi par l’intermédiaire de son confesseur, l’abbé Ragnani qu’il fait appeler par l’archevêque rencontré dans la cathédrale.

Chapitre XVII

  • Le comte réalisant qu’il n’aurait que 80 000 livres de rente écrit à la duchesse annonçant cette somme pour vivre à trois à Naples.
  • On annonce au comte le fiscal Rassi :
  • Celui-ci se fait octroyer la croix de Saint-Paul c’est-à-dire la noblesse pour donner des informations.
  • Il révèle que le prince redoute par-dessus tout la démission du comte et que le comte ne lui demande la main de la vieille princesse Isota.
  • Rassi, lui, se propose de faire octroyer au comte une terre de 600 000 francs en échange de son rôle de négociateur.
  • Il révèle au comte que le prince tient à lui comme premier ministre dans le rêve fou de devenir roi constitutionnel de la Lombardie.
  • Le comte va en vain rapporter cet entretien à la duchesse : celle-ci limite leurs entrevues et projette d’aller dans le monde.
  • Le comte écrit au prince sa démission qu’il reçoit déchirée en retour pour son plus grand désespoir.
  • Le lendemain, trois nouvelles se répandent :
  • la condamnation à mort imminente de Fabrice
  • que la duchesse n’en est pas pour autant au désespoir
  • la démission du comte par jalousie ridicule
  • Le surlendemain,
  • le comte renvoie Bruno à Bologne
  • le fiscal Rassi revient voir le comte :
  • Il avoue avoir fait courir le bruit de la condamnation à mort imminente de Fabrice mais n’avoir pas pu lui en faire part, étant retenu prisonnier du prince pour des écritures diplomatiques.
  • Le comte est rassuré : ce bruit de mise à mort n’était qu’une rumeur.
  • Le comte donne une grosse bourse à Rassi pour qu’il la remette à Fabrice.
  • Resté seul, le comte embrasse un portrait de la duchesse et lui parle.
  • Le soir, il se rend chez la princesse Isota, lui fait sa déclaration.
  • Il va voir deux de ses hommes de cour pour avoir de l’influence sur le général Conti et éviter l’empoisonnement de Fabrice.
  • De son côté, la duchesse a dépensé de l’or pour corrompre des hommes de la citadelle.

Chapitre XVIII

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