Stendhal - La Chartreuse De Parme
Rapports de Stage : Stendhal - La Chartreuse De Parme. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar joli95 • 4 Mai 2015 • 750 Mots (3 Pages) • 951 Vues
Stendhal – La chartreuse de Parme (1839)
Stendhal :
Auteur du XIXème siècle
Contemporain du romantisme mais ne s'attache à aucun mouvements
Carrière militaire avant d'être écrivain
2 œuvres principales : Le rouge et le noir (1830) et La chartreuse de Parme (1839)
Balzac est époustouflé par La chartreuse de Parme
Situer le passage :
Se déroule en parti dans la ville de Parme (Italie), où règne un prince assez autoritaire
Le droit à la justice n'est pas vraiment respecté
Le prince s'appuie sur un perso. Nommé Rassi pour contourner le droit
Le perso. Principale est Fabrice : est en prison pour avoir tué un comédien en légitime défense, Rassi transforme ce meurtre en crime prémédité pouvant être puni de mort
En quoi le portrait de Rassi est une caricature ?
I. Le portrait de Rassi, un portrait à charge
Le regard critique du narrateur
Le portrait de Rassi interrompt le récit immédiatement après l'entrée en scène du perso.
Cette pause est doublement justifiée :
Statut romanesque du perso : "Comme ce personnage va prendre une assez grande influence sur la destinée de Fabrice, on peut en dire un mot"
Côté agréable que pourrait trouver le lecteur dans ce perso : "la mine de ce coquin était à peindre", "était à peindre" le personnage est un original
Le discours n'est donc pas neutre : le narrateur s'apprête à faire le portrait d'un homme qu'il méprise : il signale d'emblée "l'infamie de son rôle" connotation très péjorative
Les termes qui servent à le désigner soulignent cette distance critique : immédiatement après son nom et son titre, il est désigné par "ce coquin-là", "le grand juge" (l'expression indique une position dans la hiérarchie judiciaire, ou bien elle est ironique car il est corrompu)
La description physique réduite à l'essentiel
L'attitude du narrateur laissait présager un portrait sans complaisance. Cependant, Rassi n'est pas uniformément médiocre, ni même uniformément laid.
Antithèse beau/moche "grand", "de beaux yeux"/"mais un visage abimé par la vérole" "mais" : conjonction de coordination qui insiste sur l'opposition de certains traits
Sa qualité supérieure réside dans son esprit, déjà annoncé par son regard "de beaux forts intelligents"
On notera l'insistance avec laquelle le narrateur met en valeur le caractère spirituel de Rassi : "pour de l'esprit, il en avait"
Rassi associe à la connaissance parfaite du droit, une grande agilité d'esprit
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