La Chartreuse De Parme , Stendhal

Sujet commentaire :

Commentez l’extrait de La Chartreuse de Parme de Stendhal. Vous pourrez, par exemple, analyser d’abord la représentation que l’extrait donne de la guerre, puis étudier le portrait du personnage de Fabrice.

Henry Beyle plus connu sous le nom de Stendhal est un écrivain du 19ème siècle qui eut appartenu au mouvement romantique bien qu’il est également marqué le mouvement réaliste. Parmi les œuvres qui firent sa gloire Le rouge est le noir dont nous avons étudié un extrait en classe dans lequel déjà la forte aspiration de l’écrivain pour Napoléon était déjà apparente .Grand admirateur de l’empereur, à 17 ans il commence une carrière militaire qui l’amène à participer aux campagnes napoléoniennes. Le texte soumis à notre étude est un extrait du chapitre 3 du roman La Chartreuse de Parme, l’une des œuvres majeurs de Stendhal publié en 1839 qui lui valut la célébrité dans les dernières années de sa vie (il est décédé en 1842 soit trois ans après la publication de son œuvre). Cette scène s’ouvre sur un champ de bataille dévasté par la guerre et sur le personnage principal du roman Fabrice qui s’en va rejoindre Napoléon lors de la bataille de Waterloo, en juin 1815. Nous essayerons de répondre à la problématique : Sur le champ de bataille, le héros de roman demeure-t-il toujours fidèle à son origine épique ? Selon le plan suivant, ou nous étudieront tout d’abord la guerre sanglante et sans tragique et dans un second temps le personnage de Fabrice qui assiste de manière passive a la scène.

Tout d’abord nous allons étudier les principales caractéristiques de la guerre qui sont très présentes et marqués dans cet extrait par une forte violence. Qu’elle concerne les humains ou les animaux « c’étaient deux hussards qui tombaient atteints par des boulets » ; « ce fut un cheval tout sanglant qui se débattait sur la terre labourée, en engageant ses pieds dans ses propres entrailles ».Cette forme caractérisé de violence est un exemple concret qui dénonce l’atrocité des combats. Le personnage principal qui décrit cette scène ne semble éprouver aucune compassion apparente lorsqu’il décrit la mort des deux soldats qui eurent une mort foudroyante et qui exprimèrent leurs douleurs par « un cri sec » .Mais ce qui semble l’affecter davantage était la mort du cheval, une mort lente et douloureuse. Cette violence accentuée par le champ lexical de la terreur qu’il emploie pour la décrire « horrible », « sanglant », «entrailles », « le sang », « coulait ». On imagine donc une guerre sanglante. La description du champ de bataille est l’un des éléments auxquelles le lecteur prête attention puisque elle se déroule sur toute la longueur de l’extrait. Le narrateur fait de nombreuses références a la terre, la boue et l’eau qui sont une allusion au contexte historique : « Le fond des sillons était plein d’eau, et la terre fort humide » ; « la boue » ; « un petit chemin plein d’eau »). Il insiste également sur les sillons présent dans la terre, « une terre labourée », « remué » qui symbolisent les activités agricoles, le travaille effectué sur cette terre avec des « sillons » profonds presque sculpté « formait la crête des sillons », or on assimilerait plutôt cela a des blessures, des cicatrices, la terre est en quelque sorte marqué par la guerre.

On assiste a une démythification de la guerre ou l’héroïsme des soldats est peut présent. Les seuls références faites en lien avec les soldats sont : « c’étaient deux hussards » et « l’escorte » que l’on suppose composé de soldats .On sait qu’il s’agit d’une guerre sanglante cependant aucune tension réel est présente, elle semble loin mais à la fois très près. « Ah ! M’y voilà donc enfin au feu » ; « il voyait la fumée blanche de la batterie à une distance énorme » ; « des décharges beaucoup

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