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Réécriture du Colonel Chabert

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Par   •  28 Janvier 2017  •  Discours  •  3 042 Mots (13 Pages)  •  626 Vues

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Réécriture du Colonel Chabert

30 juin 2016,

Je suppose que je suis censé commencer par "cher journal" ou autre enfin, commençons comme il se doit.

Cher journal,

J'ai besoin de mettre à plat ce que j'ai vécu, peut être pour me libérer d'un poids ou pour apporter une petite partie de vérité à l'histoire.

Tout a commencé le 20 juin 1941,

Ma vie était parfaite, je vivais une vie simple dans la douce ville de Saint Satur dans le centre de la France. J'étais dans une jolie petite maisonette blanche entourée de centaines de vignes sur lesquelles pendaient des raisins juteux, dans ce bel hameaux, je vivais accompagné de ma très ravissante femme: Clémence, nous nous connaissions depuis notre tendre enfance, elle était si belle; une brune bazanée aux yeux verts, ses lèvres étaient pulpeuses, et bientôt elle allait me donner le plus beau cadeau q'un homme puisse espérer: un enfant. Cette nouvelle m'avait ravi, à un point extrême. Mais cet enfant, issu d'un véritable amour, mon pauvre enfant va naître dans un temps de guerre, sous l'infamie nazie. Alors qu'à mon habitude je m'occupais des tâches qui demandent de la force pendant que ma douce se repose avec ma progéniture. Je coupais donc du bois, quand je vis ma femme arriver accompagnée de trois hommes, ces derniers étaient grands, blonds aux yeux bleus, ils avaient la peau claire, une expression froide et sadique, leur passage inspiré la crainte et la mort. Ma femme ouvrit le dialogue en premier:

"- Louis je crois que ces hommes veulent te voir. Un déssesspoir profond se mêlait avec ses larmes, je ne supportais pas de la voir dans cet état.

-Rentre, je dois parler avec ses messieurs." Avant qu'elle ne rentre, elle me donna un ultime baiser car, on le savait bien tout deux, ces hommes n'étaient pas là pour une simple visite de courtoisie, nous le vîmes grâce à ces croix gammées, c'était des SS. La douceur de ces adieus me permirent de me préparer au cauchemar qui m'attendait, dans cette étreinte j'eus le temps de lui donner ces derniers mots écrits sur papier glacé: "Tu le sais comme moi ce qui m'attends, cette condition de juif va non seulement me mettre dans l'ambarras, mais toi et notre enfant à naître également, grâce à cet enfant, ils ne te prendront pas tout de suite, alors quand ils m'emmèneront je t'en supplie, ne tente rien, non seulement pour moi mais aussi pour notre enfant. Alors une fois que je serais partis je veux que tu appelles le numéro indiquait ci-dessous, c'est un ami, Gérard dis lui que tu l'appelles de ma part, demande lui de te cacher chez lui, il habite en Suisse, tu seras sauve et si je devais ne jamais revenir, ne reste pas seule dans ton malheur, refais ta vie sois heureuse avec notre petit ange, que ce sois avec ou sans moi. J'éspère ne jamais avoir à te donner cette lettre mais en temps de guerre il vaut mieux être prudent.

Je t'embrasse de tout mon amour, tu resteras à jamais mon unique amour.

Louis."

Je vis la femme de ma vie s'éloigner peu à peu, après m'être assuré qu'elle soit à l'abri, je regardai ces monstres dans le blanc des yeux et leur dit:

"-Messieurs nous savons tous le pourquoi de votre préscence, alors ne perdons pas de temps, je leur tendis les mains.

-Mais vous avouez l'infamie de votre race? -demanda l'un d'eux avec un accent allemand atroce.

-Vous savez je suis juif, je l'assume de tout mon coeur, c'est loin d'être une infamie ou une honte, je préfère avoir ma condition que de classifier des humains, des frères dans des races, alors si pour vous c'est un crime, enfermez moi, faîtes moi subir les pires tortures du monde mais jamais je ne cacherais ma condition."

Sur ce je me reçus des coups, ma lèvre se mit à saigner.

"Alors en route sale vermine."

On partit, moi enchaîné comme un vulgaire chien et eux fiers de leur prise pour le Fürher. Je vis ma douce à la fenêtre, elle était efondrée mais elle souriait toujours, je lui souris en retour, ce sourire, je le garderai graver dans ma mémoire , ce si beau sourire .

On était tous entassés dans un camion tel des misérables, des parasites. Certains des ces cabots étaient rester pour nous surveiller, deux d'entre eux pour être précis. A mes côtés il y avait un homme qui devait avoir la vingtaine à peu près comme moi, il était grand brun aux yeux bleus clairs, il avait le teint mat, il était habillé d'une façon modeste, il avait une allure assez chaleureuse, il lisait un livre :L'île Mystérieuse il était comme perdu dans son imagination. Il leva la tête, comme lui, j'étais plongé dans cette lecture incroyable.

"-Tu veux que je te le prête?-me demande t'il.

-Mais, tu ne veux pas le finir?

-il souriait, ne t'en fais pas, je l'ai déjà lu une bonne dizaine de fois, on me l'a offert dans un moment où la vie n'avait pas été très claimente avec moi mais maintenant tu en as plus besoin que moi."

Je le remércia et commença ma lecture. Je ne vis pas le temps passer, les heures paraissaient des secondes, je ne les vis tellement pas passer que quand je leva la tête de mon livre c'était pour voir l'un de ses soldats qui m'aboya des mots allemands, pour comprendre ce n'était pas sorcier, je compris bien vite qu'il fallait descendre, qu'on était arrivés à destination. Nous étions arrivés devant un long chemin de terre; de chaque côtés de ce chemin se trouvaient des soldats du partie allemand accompagnaient de bergers allemands ou de malinois féroces, ils étaient comme enragés, ils étaient prêts à nous sauter à la gorge et ce n'est pas leurs maîtres, aussi enragés qu'eux, qui les en auraient empêchés. Ce chemin morose et froid menait à un camp entouré de grillage électriques eux mêmes entourés de barbelés de plus de trente mètres de haut, au moins. Comme pour le chemin, il y avait des SS accompagnés de leurs cabots. Plus nous nous engoufrions dans le camp, plus on voyait la misère de cet endroit, il y avait une petite dizaine de cabane, il y avait tout d'abord à droite deux cabanes pour les hommes et à gauche celles des femmes, à l'intérieur, il y avait beaucoup de lits superposés en paille, miteux, tout le monde était entassés et je suppose que ce soit pareil chez les femmes, pour les oppréseurs ce devait être différent. Au milieu se situait les latrines et les douches: les deux étaient dans la même cabane; enfin "douche" était un grand mot, un luxe, nous n'avions simplement que des lavabos en piteux état. Les latrines étaient des trous dans des planches, tout ce que nous y fesions s'empiler et formait un fumier peu ragoutant. Chaque jours nous n'avions qu'un très court passage dans cette cabane, cinq minutes, pas une seconde de plus, donc c'était la hâte chaque matin, les latrines n'était pas le plus long vu le peu de nourriture que nous avions. La cuisine était un peu plus éloignée, sûrement pour une raison d'hygiène, pour les soldats, pas pour nous. Pour manger, nous n'avions qu'un portion de soupe et un petit bout de pain. Une fois par semaine nous recevions des madeleines, pour les petits comme pour les grands, c'était notre bonheur de la semaine . Les cabanes des SS et du personnel étaient tout au fond du camp, le soir nous pouvions sentir les mets exquis auquels ils avaient droit, nous nous amusions à trouver par l'odeur quels étaient ces plats. Alors que je constatais avec dégoût ce qui serait notre "chez nous" pour un certain temps, mon ami du livre m'interpella:

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