LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Rire Avec Les Fabliaux

Recherche de Documents : Rire Avec Les Fabliaux. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  3 Juin 2012  •  610 Mots (3 Pages)  •  1 805 Vues

Page 1 sur 3

a) Plusieurs formes de comique s’entrecroisent dans les fabliaux :

- Comique de situation : ruses, tromperies, quiproquos…

- Comique de caractère : lié aux défauts des personnages : la gourmandise, la crédulité…

- Comique de mots : jeux de mots, expressions à double sens…

Les fabliaux vient à faire rire aux dépens des humains : l’image donnée des personnages n’est guère flatteuse : le vilain sot, le prêtre gourmand et peureux, la femme rusée… Mais le rire ici n’est jamais méchant.

- Comique de gestes : Chutes et coups de bâton ont pendant très longtemps été utilisés pour faire rire.

b) La satire : On trouve dans le fabliau un comique satirique (L'adjectif satirique vient du nom satire qui désigne un écrit qui s'attaque à quelque chose ou à quelqu'un en s'en moquant.)

Comique parce que le texte provoque le rire, satirique parce que le texte dénonce par le ridicule les travers, les défauts attribués à des types sociaux (les gens d'Église ou les bourgeois accusés de cupidité, les paysans accusés de bêtise ou de naïveté, etc.).

Le fabliau provoque un rire libérateur, qui évoque les difficultés de la vie quotidienne (l’argent, la relation homme-femme ou vilain-bourgeois...). On peut alors librement, dans une société très inégalitaires, se moquer des prêtres, des seigneurs, des chevaliers...

Un récit comique

• Les Fabliaux exposent sans complaisance les défauts humains. Dans ces contes,

tromper semble être la chose la plus aisée.

• Un quiproquo : une méprise, un malentendu dans lequel on prend une personne

pour une autre. Cette technique est très utilisée au théâtre pour apporter des situations

comiques.

• Un calembour : Jeu d’esprit fondé sur des mots pris à double sens ou équivoques,

de phrases se prononçant de manière identique, mais dont le sens est différent.

Exemple : « Il me faut 5 000 euros – Par mois ? – Par vous ou par un autre ! »

Le double sens venant des deux mots mois et moi, qui ont le même son.

• La vieille qui graissa la patte au chevalier : l’expression, graisser la patte à

quelqu’un, signifie : donner de l’argent à quelqu’un pour obtenir quelque chose.

• Un prévôt trouve sur sa route deux vaches égarées qu’il refuse de redonner à leur

propriétaire, un vieille. La voisine de la vieille lui ayant conseillé de graisser la patte

du chevalier. La vieille, prenant l’expression au pied de la lettre met de la graisse sur

les mains du chevalier.

...

Télécharger au format  txt (4.1 Kb)   pdf (65 Kb)   docx (10 Kb)  
Voir 2 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com