Rhinocéros, Ionesco

Lors de l'éclatement du conflit mondial, en 1939, toutes les nations du Globe étaient conscientes de la dictature imposée en Allemagne. Le fascisme d'Adolf Hitler imposait le fanatisme ou bien c'était la mort. Dans la pièce de nouveau théâtre, d'Eugène Ionesco, écrite, en 1959, en Allemagne, '' Rhinocéros '', l'auteur utilise la métaphore du Rhinocéros pour imager la déshumanisation des fanatiques tant Allemands, Italiens que Russes. Dans cette pièce, Ionesco utilise une double définition pour le mot ''monstre ''. Cette symbolique sera démontrée avec le personnage principal, Bérenger, qui voit les fanatiques sous les traits de rhinocéros, mais qui finit par se définir lui aussi comme un monstre étant seul dans son univers.

Bérenger, personnage principal, voit les fanatiques tels le logicien, Jean et les autres sous l'apparence d'un rhinocéros, qui représente une facette de la symbolique du monstre. Ces fanatiques sont doctrinaires et ceux-ci ont des opinions qui ne peuvent être remises en question, car ils sont certains de posséder la vérité absolue. Tout d'abord, le logicien fournit toujours une explication aux faits de la vie. Il étudie les théories philosophiques dont principalement, celles du philosophe français Jean-Paul Sartre. Bérenger et Dudard ne comprennent pas pourquoi le logicien s'est lui aussi transformé en rhinocéros : '' Si vous dites que c'était un penseur authentique, il n'a pas dû se laisser emporter. Il a dû bien peser le pour et le contre, avant de choisir.'' (P.133). Le discours de ces deux personnages démontre que malgré la logique, une personne peut s'enrôler dans le fanatisme. De plus, Jean est un homme orgueilleux, qui se croit supérieur aux autres et qui est têtu. On le remarque dans une dispute entre Jean et Bérenger, au fait qu'il pourrait avoir eu tort. Bérenger parle de son incompréhension face à Jean : « Je regrette de ne pas avoir été plus conciliant. Mais pourquoi s'entête-t-il? Je ne voulais pas le pousser à bout. Il soutient... [continue]

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