Rhinoceros

Dissert Rhinoceros

En 1938, il y a en Roumanie une montée du fascisme. C’est la raison pour laquelle Ionesco fuit en France. Sa pièce, Rhinocéros, qui montre à quel point ce régime totalitaire est dévastateur, fait partie du courant littéraire du théâtre de l’absurde. Ce dernier souhaite montrer l’absurdité de l’existence humaine. Malgré cette absurdité, la pièce est remplie de tragédie et de comédie.(rajouter sujet divisé)

Premièrement, la pièce Rhinocéros s’inscrit dans la tragédie. La fatalité de la pièce expose sa tournure tragique. Les personnages ne peuvent modifier le destin. Par exemple, lorsque Bérenger tente de convaincre Daisy de ne pas se transformer, il échoue. Le manque de contrôle est aussi évident dans le monologue final : «Je n’arrive pas à barrir. Je hurle seulement. Ahh, ahh, brr![…] Hélas, jamais je ne deviendrai rhinocéros, jamais, jamais!» Même quand c’est sa volonté, Bérenger se trouve dans l’incapacité d’imiter les autres. De même, il y a une perte de repères alors que Bérenger se trouve laid et trouve les rhinocéros beaux : «Je ne suis pas beau, je ne suis pas beau. (Il décroche les tableaux, les jette par terre avec fureur, il va vers la glace.) Ce sont eux qui sont beaux.» Bérenger perd tellement ses repères qu’il ne peut plus voir la beauté en dehors des rhinocéros. La métaphore de la transformation en rhinocéros relève également de la tragédie. Cette métamorphose symbolise la contagion d’une population entière à l’esprit fasciste, ce qui est une tragédie en soi. Le rhinocéros sert à illustrer la bête humaine dans son animalité et dans son ignorance. L’utilisation de cet animal est appropriée, car lorsqu’il charge, il le fait avec une puissance destructrice et sans réfléchir. Dans cet ordre d’idées, ceux qui se sont transformés ne sont pas conscients de ce qui leur arrive, ils n’y réfléchissent pas. Bref, la fatalité et la métamorphose en rhinocéros sont des exemples parfaits de l’aspect tragique peint par l’auteur.

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