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« Respecter tout êtres vivants est-ce un devoir moral ? »

Dissertation : « Respecter tout êtres vivants est-ce un devoir moral ? ». Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  28 Novembre 2016  •  Dissertation  •  1 414 Mots (6 Pages)  •  1 798 Vues

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Philosophie : Dissertation

Introduction :

« Respecter tout êtres vivants est-ce un devoir moral ? »

L’être vivant est un être qui naît, qui grandit, qui mange, qui se reproduit, qui meurt tel que l’Homme, les animaux, les végétaux, les bactéries etc… .

Les hommes éprouvent des devoirs et des responsabilités dans le cadre non seulement social mais aussi naturel nécessitant une certaine réflexion concernant le respect des êtres vivants autres qu’humains. Nous constatons que cette réflexion est repérable dans l’histoire de tous les peuples. Elle est majoritairement définie au nom d’une différence entre les humains et les animaux, le respect serait réservé aux humains. Cependant, si l’homme du commun comprend bien depuis quelques temps qu’il est concerné par la manière dont les animaux sont traités, cela serait causé par les sensibilités communes de cette situation ? Il ne serait donc pas absurde de dire que tous êtres vivants doivent être reconnus à valeur égale ? Pas dans le sens qu’ils mangeront à table avec nous ou qu’ils voteront nous savons bien que ce n’est pas possible mais plutôt dans le sens que tous éprouvent un intérêt à ne pas souffrir car l’être humain n’est pas le seule être vivant à avoir des émotions, quelque soit la peur, la joie, ou la colère. C’est pour cela qu’il est important de savoir, y’a-t-il obligation à respecter, c’est-à dire à laisser intact voir à favoriser l’existence de tous les êtres vivants ?

Enoncer le mot « respecter » tout être vivant, c’est, pour le définir, assimiler ce sentiment en cessant de faire souffrir les animaux par leur exploitation. En effet, n’est-il pas un devoir de laisser jouir les animaux de leur vie paisiblement sans les utiliser à des fins humaines, tel que l’alimentation, les expérimentations ou encore le divertissement. S’agit-il bien d’un devoir moral, d’une nécessité qui déborde la seule considération éthique ou bien au contraire d’une simple  possibilité, voir d’une adhésion idéologique ?

Nous constaterons que la notion de droit est toujours impliquée dans la notion de devoir, il n’y a de devoir qu’envers des sujets de droit. D’où la question à se poser, le vivant est-il sujet de droit ? L’implication du sujet serait la notion d’homme associé à celle de l’animal. L’homme a t-il un statut moral qui le place à part dans la nature ? Est-il supérieur aux autres êtres vivants ? Il ne faut pas oublier la conscience de l’humain qui s’associe à la raison, car le fait que l’homme dispose d’une conscience l’amène à réfléchir, ainsi peut-on dire qu’il découle d’une responsabilité morale ?

Développement :

Respectabilité du vivant :

La première raison qui rend le vivant respectable c’est d’abord sa capacité à pouvoir souffrir lorsqu’on le manipule sans le différencier de quelque chose d’inerte, de mort. Le vivant n’est pas une machine, c’est un être qui vit. Un exemple propre, l’usage généralisé des anesthésiants montrent aujourd’hui que le respect des êtres vivants, Toutefois peut-on généraliser ce processus à tous vivant tel que les insectes ?

Nous sommes ainsi confronter à un problème majeur: Notre devoir de laisser intacte la vie des autres êtres est-il vraiment fondé ? Pour les membres du mouvement antispéciste, qui est un courant de pensée qui refuse la notion d’espèce et qui combattent les critères prédéterminés qui seraient liés à l’appartenance à une espèce, notamment de la domination de l’Homme sur l’animal, comme le philosophe Peter Singer ou encore le journaliste français Aymeric Caron cela ne fait pas de doute. Scandalisé par la production alimentaire industrielle provenant des animaux, par les souffrances infligés aux cobayes dans les recherches scientifique, l’auteur du La Libération animale paru en 1975, en appelle à une prise de conscience globale et l’insistance du végétarisme. Nous ne pouvons pas nier, que l’Homme est un vivant parmi d’autres et qu’il est dans son devoir de respecter ce qui l’entoure. Plus explicitement, respecter le vivant, serait un devoir vis-à-vis de soi. En effet, les recherches en génétique, prouve que notre proximité avec l’animal est plus grande que nous le croyions. C’est comme si le détour par l’animal était un vecteur morale et un rappel à l’humilité, à une certaine faiblesse. On pourrait alors dire que : Respecter le vivant, n’est ce pas un aussi respecter ses propres origines ?

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