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Est-ce Un Devoir De Travailler ?

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Par   •  28 Avril 2013  •  4 977 Mots (20 Pages)  •  1 798 Vues

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Méthodologie de la dissertation – appliquée au sujet :

« Est-ce un devoir de travailler ? »

 

 

 

Etapes de construction

1) Analyse des termes du sujet et problématisation.

En même temps – tout en gardant les yeux sur l’analyse – Brainstorming.

2)  Réponse au problème par construction de concept – construction du plan

3) Ecriture de l’introduction. Ecriture de la conclusion.

4)  Rédaction

 

 

Partage indicatif du temps

Analyse des termes, problématisation, plan : 1 h 30

Ecriture de l’introduction et de la conclusion : 30 min

Rédaction de la dissertation : 1 h 45 min

Relecture : 15 min

 

 

1) Analyse des termes du sujet, brainstorming et problématisation

 

* Analyse, travail sur les termes par interrogation et liaison des termes entre eux.

* Mise en lumière des opposés et des termes voisins : différencier et lier.

* « Brainstorming » : parallèlement à l’analyse – on reprend les termes du sujet et on pense, imagine, se souvient… à travers eux. Se poser, par exemple, la question de savoir qui défendrait telle ou telle thèse – et pourquoi (ancrage du sujet dans des débats existentiels concrets).

Travail d’imagination inéliminable. Ici on donne une chair, un contenu à nos concepts.

 

Fondamental : éviter le hors sujet en travaillant les termes un à un puis en les liant. Au départ c’est un flux d’idées, de pensées, d’exemples, d’images qui viennent : nos liens à la réalité, au contenu. Ils nous emportent. Il faut les contrôler et les utiliser : mettre la bride à l’imagination et s’en servir. Dans le cas contraire – où le sujet ne me dit rien – c’est l’analyse des termes qui va servir de tremplin à l’imagination.

 

Méthodologie : c’est en faisant travailler les termes du sujet, que son caractère problématique va émerger.

 

Analyse des termes

. Devoir = obligation morale. S’oppose à indifférence (hors du champ moral) et nécessité (question de fait – je suis contraint de et non obligé moralement) (Attention sur ce point : toujours distinguer obligation et contrainte – je me sens obligé lorsque en dehors de toute contrainte, alors que je suis libre de faire autrement, je ressens le devoir d’agir de telle manière. Je suis contraint si je n’ai pas (vraiment) le choix cad si la nécessité m’y force – pour l’immense majorité, travailler est d’abord une nécessité sans quoi on ne peut vivre). Si donc le travail devait être un devoir, il devrait être ce qu’on devrait choisir même en ayant le choix de faire autre chose (de ne pas travailler).

. Travailler = activité, effort visant la transformation d’un donné en produit ayant la forme de - et donc pour -  l’homme (ex. la ménagère transforme la pièce en fouillis en pièce ordonnée, humanisée ; l’ouvrier le métal informe en pièce ayant telle forme et fonction déterminée ; le professeur, dans le meilleur des cas, l’esprit « sauvage » et en gestation des élèves, en esprit ordonné, capable de penser ; le musicien le chaos des émotions et des images en symphonie…). Très largement le travail est donc l’activité par laquelle le donné naturel (la nature – nature intérieure : nos facultés ; nature extérieure – terre, métal…) s’humanise = devient culture.

. Opposés : loisir, inactivité, consommation. On notera, pour le moment que : 1) tout loisir n’est pas non-travail : le musicien, le peintre, le jardinier… « en herbe », travaillent… On distinguera donc emploi (rémunéré et inscrit dans la division du travail) et travail (le travail pleinement libre est loisir) ; 2) A contrario tout emploi n’est pas nécessairement travail – on peut être payé à ne rien faire (ou, relativement, à ne pas faire grand-chose).  De là l’affleurement de la question de la justice dans la division du travail : si l’on dissocie rémunération et travail, il se peut que le prétendu « devoir de travailler » ne soit rien d’autre que celui de s’inscrire dans une division inique du travail au profit des groupes dominants.

 

Dans cette dissertation comme il est question de devoir et donc principalement de lien à autrui et à la société, on se focalisera sur la relation sociale impliquée dans le travail, relation dont le phénomène de la division du travail est le centre.

 

. Première opposition qu’il faudra donc faire travailler : le travail comme nécessité / le travail comme devoir. Question à poser : en quoi – et par qui ? - le travail peut-il être considéré comme un devoir ? En quoi – et par qui ? – seulement comme une nécessité dont on pourrait (moralement – on en aurait le droit) s’affranchir ?

 

Développement des positions – on essaiera, afin de mettre en lumière la nature problématique conflictuelle de chaque position, de trouver respectivement des exemples nous semblant à première vue positifs (vrais, corrects) et négatifs (faux, partiels).

 

. Position 1 - le travail comme nécessité dont on voudrait s’affranchir.

. Position 2 – le travail comme obligation morale.

Qui ? a) « Le cavalier solitaire » (théorie des jeux) : correspondant à la position égoïste (première et naturelle) de celui qui se considère comme centre de ce monde et pour qui les autres ne sont que des outils (pour son plaisir ou ses fins). Cf. celui qui aimerait gagner au loto pour faire le tour du monde, etc… : consommer sans travailler.

 

Qui ?

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