Regarde les lumières mon amour

La postmodernité littéraire du XXe siècle amène plusieurs écrivains à développer une nouvelle esthétique. Annie Ernaux, à travers son œuvre Regarde les lumières mon amour publiée en 2014, évoque la réalité quotidienne des individus en décrivant leurs activités dans un supermarché. Dans cette œuvre, l’auteure critique la société postmoderne. C’est à travers la surconsommation et l’individualisme des individus que cette critique est mise en avant.

Premièrement, dans le journal Regarde les lumières mon amour, Annie Ernaux critique la postmodernité, en faisant une analyse de la société de consommation. En effet, les consommateurs sont sans cesse à la recherche de produits idéaux qui répondent à leurs désirs. Quand les gens regardent certains produits, Annie Ernaux énonce : « les gens tombent en méditation (…). Ce sont les rayons de rêves et du désir, de l’espérance » (p24). L’utilisation du nom « rêve » démontre l’atteinte d’une entière satisfaction des individus et aussi la domination subtile que la consommation a sur le consommateur. Avec l’évolution d’aujourd’hui, les individus ne prennent pas le temps de s’habituer à un produit avant l’arrivée d’un suivant. Ils ravivent de leurs envies et font de ces produits un bien nécessaire. De plus, l'influence de la nouveauté sur la société apporte une certaine référence comme une habitude de consommation. L’auteure énonce : « De plus en plus sûr que la docilité des consommateurs est sans limite » (p.36). L’utilisation du nom « docilité » montre que les consommateurs sont toujours prêts à obéir aux offres du marché. Ce qui explique ces changements dans le mode de consommation et dans le comportement des gens vis-à-vis de l'utilité relative des choses. Dans le courant postmoderniste, les gens développent une véritable culture de consommation. Ce qui montre clairement la façon que les individus consomment, leurs faiblesses, et la manipulation quotidienne qu’ils acceptent. D’où la critique d’Annie Ernaux sur la société postmoderne qui dénonce le comportement des consommateurs. Ils sont sans cesse à la recherche de produits idéaux et de nouveauté, ce qui apporte une influence sur les individus.

Deuxièmement, dans le récit regarde les lumières mon amour, Annie Ernaux critique la société postmoderne par rapport à l’individualisme des individus. D’une part, les gens ont un affaiblissement social de par leur occupation. Ils sont trop bousculés par le temps, leur travail, leur famille et leur environnement. Annie Ernaux martèle :« Il y a une atmosphère palpable de réprobation à l’égard d’une personne qui s’autorise à prendre tout son temps sans souci de celui des autres » (p.46). L’utilisation du nom « réprobation » montre que les gens n’approuvent pas les règles du savoir-vivre. Aussi, l’utilisation de la métaphore : « sans souci de celui des autres » met en évidence l’émancipation de l’individualisme. De plus, les individus pensent le plus souvent à leurs droits et oublient des devoirs fondamentaux envers les autres et aussi envers les mœurs de la société. Dans la société post-moderne, l'individualisme exprime une sorte d'autonomie pour l'individu, et c'est ce qui explique ce phénomène aujourd’hui. Elle décrit que chaque individu veut choisir lui-même ses comportements et sa manière de

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