Question sur corpus, en rapport avec les oiseaux.

Question sur Corpus

Ce corpus est composé de 4 textes du XIXe siècle, tous en rapport avec un oiseau différent : Le premier , d'Alfred de Musset, est La nuit de Mai faisant partie des 4 poèmes sur la nuit qu'il a écrit. Le second, de Charles Baudelaire, est tiré des Fleurs du Mal : L'Albatros. Le troisième et celui de Stephane Mallarmé : Poésies et enfin le dernier est Sagesse de Paul Verlaine.

Il s'agira donc de montrer ici quelle image le poete donne de lui-meme en s'associant à un oiseau

Nous pouvons remarquer que dans tous ces textes l'auteur s'associe à l'oiseau de façon plus ou moins directe. Par exemple, dans La nuit de mai Alfred de Musset place sa comparaison en début de poème: << Poète, c'est ainsi que font les grands poètes >> au vers 32 mais par contre dans Sagesse, Verlaine s'associe à sa mouette au vers 8 soit au début du texte par la phrase << Elle suit la vague,ma pensée>>. Après cette phrase le lecteur associe automatiquement la mouette et l'écrivain... La différence entre ces 2 procédés est que dans le poème de Musset, on est prit de compassion voir de pitié pour le Pélican et quand vient le moment de la comparaison on est prit du meme sentiment envers l'auteur. C'est aussi le cas dans L'Albatros où Baudelaire fait la comparaison de façon beaucoup plus directe (au vers 13) avec la phrase << le poète est semblable au prince des nuées>> où le prince des nuées est évidament L'albatros.

Le champ lexical de ces poèmes est extrèmement varié mais pousuit le même objectif : provoquer la compassion du lecteur. En effet, le champ lexical de l'horreur est présent dans le poeme de Musset, <<le sang coule a flot>> vers 13 ou encore <<ses entrailles de pere>> vers 18. Alors que celui de Baudelaire, << ces rois de l'azur>> vers 6 ou << prince des nuées>>vers 13 , releve du magnifique, seuleument il est contrasté par le ridicule dont fait preuve l'oiseau qui ne peut marcher. Ce qui, je trouve, rend le poème encore plus marquant que celui de Musset, car le fait de se moquer d'un être faible et fragile comme un oiseau ne pouvant voler fait passer les matelots pour les pires des bandits...

Et c'est là que l'on peut observer le génie litteraire de ces 4 artistes, qui en s'associant à des animaux frêles et fragiles, arrivent à retranscrir leur Sentiments envers la société. Les poètes du XIXe siecles que nous venons d'étudier semblent tous comme ces oiseaux... Meurtris par une société qui ne comprend pas leur art, qui se moque ouvertement d'eux... Le poète donne alors une image de lui telle une victime injustement persécutée. Il semble plein de grâce, épris de liberté mais pourtant rammener face contre terre par les Homme...

...