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Question Corpus

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Par   •  2 Janvier 2013  •  667 Mots (3 Pages)  •  1 877 Vues

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Les trois poesie sont: texte 1: "Le roseau pensant" de blaise pascale, texte 2:"Le chêne et le roseau" de Jean anouilh et texte 3" le chêne et le roseau" de Jean de la fontaine.

Je doit repondre a la question de corpus: L'image du roseau transmet-elle dans ces 3 textes la même vision de l'homme?

TEXTE 1:

L’homme n’est qu’un roseau, le plus faible de la nature; mais c’est un roseau pensant. Il ne faut pas que l’univers entier s’arme pour l’écraser : une vapeur, une goutte d’eau suffit pour le tuer. Mais quand l’univers l’écraserait, l’homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu’il sait qu’il meurt, et l’avantage que l’univers a sur lui, l’univers n’en sait rien. Toute notre dignité consiste donc en la pensée.C'est de là qu'il nous faut relever et non de l'espace et de la durée, que nous ne saurions remplir. Travaillons donc à bien penser: voilà le principe de la morale. Ce n'est point de l'espace que je dois chercher ma dignité, mais c'est du règlement de ma pensée. Je n'aurais pas davantage en possédant des terres. Par l'espace, l'univers me comprend et m'engloutit comme un point: par la pensée, je le comprends. La grandeur de l'homme est grande en ce qu'il se connaît misérable; un arbre ne se connaît pas misérable. Cest donc être misérable que de se connaître misérable; mais c'est être grand que de connaître qu'on est misérable. Pensée fait la grndeur de l'homme.

TEXTE 2:

Le chêne un jour dit au roseau :

« N'êtes-vous pas lassé d'écouter cette fable ?

La morale en est détestable ;

Les hommes bien légers de l'apprendre aux marmots.

Plier, plier toujours, n'est-ce pas déjà trop,

Le pli de l'humaine nature ? »

« Voire, dit le roseau, il ne fait pas trop beau ;

Le vent qui secoue vos ramures

(Si je puis en juger à niveau de roseau)

Pourrait vous prouver, d'aventure,

Que nous autres, petites gens,

Si faibles, si chétifs, si humbles, si prudents,

Dont la petite vie est le souci constant,

Résistons pourtant mieux aux tempêtes du monde

Que certains orgueilleux qui s'imaginent grands. »

Le vent se lève sur ses mots, l'orage gronde.

Et le souffle profond qui dévaste les bois,

Tout comme la première fois,

Jette le chêne fier qui le narguait par terre.

« Hé bien, dit le roseau, le cyclone passé -

Il se tenait courbé par un reste de vent -

...

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