Question Corpus

Le corpus à analyser se compose de trois documents, nous présentant sous trois angles différents le sauvage. Chacun des textes nous présente une image du sauvage.Le premier texte est écrit par Diderot, extrait du « Supplément au voyage de Bougainville » parut en 1772. C'est un supplément fictif au voyage du navigateur et écrivain Louis Antoine de Bougainville. Dans cet extrait, un tahitien s'adresse à l'explorateur, qui veut coloniser et « civiliser » Tahiti. Ici, on nous présente un sauvage avec des valeurs, civilisé mais avec des mœurs locales. L'auteur nous fait découvrir cette image du sauvage avec un monologue du tahitien, qui nous expose le mode de vie, le mœurs, les valeurs sociales et culturelles.Le second texte est écrit par Louis Antoine de Bougainville, extrait de « Voyage autour du monde ». C'est le récit de son voyage autour du monde. Il nous livre ici, un compte rendu de son escale sur île qu'il qualifie de « jardin d’Éden ». A travers ce récit de voyage, il raconte que hormis quelques incidents mineurs, les sauvages et les « civilisés » s'entendaient parfaitement bien, chacun veillant à respecter l'autre. Il nous décrit ici un peuple jouissant des plaisirs simples de la nature.Enfin, le dernier texte du corpus à analyser est écrit par Claude Lévy-Strauss, écrivain et ethnologue. L'extrait est tiré de Tristes Tropiques, où il raconte son premier contact avec des Nambikwara, un peuple du sud-ouest du Brésil. Dans ce texte, où il raconte son arrivée dans le camp des sauvages, il décrit des indigènes au mode de vie simple, couchant à même la terre. L'auteur nous apprend que ces sauvages, qui ne possèdent que « des pauvres objets », trouvent au sein du couple « le soutien, le réconfort, l'unique secours contre les difficultés quotidiennes ». Ainsi l'auteur perçoit en eux « une immense gentillesse, une profonde insouciance , une naïve et charmante satisfaction animale, et rassemblant sentiments divers, quelque chose comme l'expression la pVoir la version complèteS'inscrirelus émouvante et la plus véridique de la tendresse humaine ». On découvre donc, à travers la description de Lévi-Strauss, que, même si ils ne sont pas autant civilisés que les Européens, les sauvages n'en restent pas moins un bel exemple d'humanité.Ces trois œuvres nous offrent donc chacun une vision du sauvage, qui s'inscrivent tous dans l'idée que le sauvage n'est pas agressif tant qu'on ne se montre pas hostile. Ces visions du sauvages sont même complémentaires ..

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