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Question Corpus : La Chanson De Roland, La Chartreuse De Parme, Le Chevalier Inexistant

Commentaires Composés : Question Corpus : La Chanson De Roland, La Chartreuse De Parme, Le Chevalier Inexistant. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  16 Décembre 2012  •  862 Mots (4 Pages)  •  6 147 Vues

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Pour commencer, voici les trois textes du corpus :

- La chanson de Roland (Texte A) écrite par un auteur inconnu au XIème siècle.

- La Chartreuse de Parme (Texte B) écrite par Stendhal (écrivain français appartenant au mouvement littéraire du Réalisme, il est né en 1783 et mort en 1842.) et publié en 1839.

- Le Chevalier inexistant (Texte C) écrit par Italo Calvino (journaliste et écrivain italien appartenant au mouvement littéraire néoréalisme, il est né en 1923 et mort en 1985.) et publié en 1959.

A travers ces trois extraits, nous verrons donc comment chacun se distingue des autres par son registre.

A première vue nous remarquons bien évidement le thème singulier des trois textes, celui de la guerre.

Tout d’abord pour le texte A, on peut dire qu’il appartient au registre épique, puisque cet extrait met en avant un héros exceptionnel au combat, on le voit grâce au champ lexical appartenant à la guerre, voir chevaleresque (exemples : l.1 « bataille » ; l.6 « épée » ; l.6 « cheval » … etc.) On a aussi les verbes d’actions qui sont au présent et qui permettent de faire vivre le texte contrairement aux deux autres textes qui sont écrient au passé. (Exemples Texte A : l.3 « frappe » ; l.7 « brise »… etc.) De plus le registre épique cherche à susciter de l’admiration aux lecteurs avec les hyperboles (exemples : l.20 « traverse le champ de bataille avec Durendal qui tranche et taille rudement. » ; l.23 « jeter les morts les uns sur les autres tandis que le sang clair s’étalait sur le sol ».

En revanche Le texte B, lui pers toute sa symbolisation épique puisqu’ on découvre un héros qui n’en ai pas vraiment un, on peut donc parler d’antihéros, le texte nous le trouve : l.9 « Nous avouerons que notre héros était fort peu héros en ce moment »

J’y ajoute l.7 « le tapage devint tellement fort en ce moment, que Fabrice ne put lui répondre. » ce qui nous donne une image totalement différente de celle du héros dans le texte A qui est très imposante.

Ici dans cet extrait on peut parler dans un premier temps du registre réaliste, puisqu’on nous indique que l’histoire se déroule durant la bataille de Waterloo en 1815 qui est une précision historique : l’un des procédés du réalisme. Il nous parle également de « Napoléon ». De plus il nous indique l’ordre social du jeune homme lorsqu’on parle d’un « jeune noble milanais ». Ainsi nous trouvons aussi des petits dialogues au discourt direct entre Fabrice, le jeune héros de cette histoire et le général puis avec l’un de ses voisin à la fin.

Ainsi j’aimerais faire remarquer que l’auteur utilise la première personne du pluriel « Nous » afin qu’on puisse être complice du narrateur. Ce qu’on ne trouve pas dans les deux autres textes.

Dans un second temps je souhaiterai ajouter qu’on peut aussi parler de registre pathétique lorsque Fabrice nous parle des malheureux « cadavres ». Le jeune héros ressent de la compassion envers eux (exemple : l.24 « Notre héros, fort humain, se donnait toutes les peines du monde pour que son cheval ne mît les pieds sur aucun habit rouge. » Nous trouvons aussi les procédés du pathétique c’est-à-dire

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