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Question sur Corpus type 1ère ES

Cours : Question sur Corpus type 1ère ES. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  19 Décembre 2017  •  Cours  •  850 Mots (4 Pages)  •  515 Vues

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Ce corpus est constitué de trois textes : L’Ecole des femmes, Acte 3, scène 2 de Molière publié en 1663, nous assistons au monologue d’un homme voulant se marier avec sa fille, Tableau de Paris, chapitre 845 de Louis Sébastien Mercier publié en 1788, l’auteur observe les comportements de la société toute entière. Il nous livre une réflexion sur les femmes au 18ème siècle. Le dernier texte est Les Caprices de Marianne, Acte 2, scène 1 d’Alfred de Musset publié en 1883. La problématique à laquelle nous devons répondre est la suivante : Quelles visions de la femme ressortent de ces trois textes ?

Dans ces trois textes, nous sont présentées des visions de la femme différentes et ayant pourtant quelques points communs.

Dans le texte de Molière, Arnolphe présente les femmes comme inférieures aux hommes et étant leur appartenance, « Votre sexe n’est là que pour la dépendance » l.5. Il rappelle à plusieurs reprises à sa fille l’infériorité de la femme et la supériorité de l’homme avec une suite de métaphores sur la hiérarchie « le soldat dans son devoir instruit montre obéissance à son chef qui le conduit » l.11-12, « le valet à son maître » l.13, « un enfant à son père » l.13, « à son supérieur le moindre petit Frère » l.14. Dans le texte de Musset, Coelio demande Marianne en mariage, elle sera dénigrée qu’elle accepte « N’est-ce pas une femme bien abjecte que celle qui obéit à point nommé, à l’heure convenue, à une pareille proposition » l.17-18, ou qu’elle refuse « Si elle refuse au contraire est-il un monstre qui lui soit comparable ». Dans le texte de Molière, Arnolphe dit que la femme doit être soumise à l’homme et lui obéir alors que dans le texte de Musset, Marianne veut être libre et agir librement sans être jugée.

Une première vision de la femme nous est présentée, la supériorité de l’homme qui rabaisse la femme. Dans le texte de Molière, l’homme rabaisse la femme pour garder sa supériorité il nous est dit que « De peur d’être cocu » il a éduqué sa fille à sa convenance et la donc privée d’instruction, pour pouvoir la manipuler. Dans les textes de Mercier et de Molière, on peut relever le champ lexical de la soumission, dans le texte de Molière « obéissance », « soumise », « docilité », « humilité », « respect » et dans le texte de Mercier « admiration », « humilité ». Dans le texte de Musset, Octave compare Marianne a une rose en la disant « sans épines et sans parfum » c’est-à-dire docile et obéissante. Les hommes s’unissent pour garder cette supériorité sur les femmes. Dans le texte de Musset, Marianne dit que Coelio aimant Marianne en a informer ses amis qui ont décidés que « sous peine de mort » Marianne sera la maitresse de Coelio. Les hommes obligent Marianne à aimer Coelio et la menace de mort si elle refuse elle est contrainte à aimer un homme. Dans le texte de Mercier, l’auteur nous dit que lorsqu’une femme publie un ouvrage, une grande partie des femmes s’opposent à elle puis « bientôt presque tous les hommes » il poursuit par « l’homme aimera toujours mieux la beauté d’une femme que son esprit » il la veut belle mais moins intelligent que lui.

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