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Question de Corpus

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Par   •  25 Avril 2014  •  Lettre type  •  1 115 Mots (5 Pages)  •  723 Vues

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Question de Corpus.

Les trois textes proposés ici, issus du genre poétique, « La Charogne », « Le flambeau vivant » et « L'invitation au voyage », tous publiés dans Les Fleurs Du Mal de Baudelaire, en 1857. Nous permettrons d'étudier « L'image de la femme » dans chacun de ces trois poèmes, d'après Baudelaire. En premier temps nous verrons le respect de l'homme envers la femme aimée, la place qu'elle occupe. Puis en second temps nous verrons la place qu'occupe la religion par rapport à la femme aimée.

En premier temps, pour Baudelaire, la femme impose respect et éloges, comme dans « L'invitation au voyage » où le poète dit que le lieux où ils iront ressemble ressemble à la femme, vers 6, avant qu'il définisse ce lieu en question comme : « Là, tout n'est qu'ordre et beauté » vers 13. Dans « Le flambeau vivant. » La femme est complimentée sur ses yeux, son regard. On voit l'importance du regard de la femme, par la majuscule donnée aux « Yeux » comme au vers 1 : « Ils marchent devant moi, ces Yeux pleins de lumières. ». Il qualifie ensuite ces yeux de « Charmants » vers 9. On voit la dépendance de Baudelaire à cette femme au vers 6 : « Ils conduisent mes pas dans la route du Beau, ». Baudelaire montre ici que la femme amène sur la route de l'idéal, avec une première personnification des yeux de la femme. Dans ce même poème, Baudelaire magnifie la femme aimée avec une métaphore au tout dernier vers : « Astres dont nul soleil ne peut flétrir la flamme. » Où il évoque le fait que pour lui, les yeux de cette personne aimée sont inébranlables. Dans « Une Charogne » Baudelaire adresse des éloges à la femme aimée avec une chosification au vers 39 : « Étoile de mes yeux, soleil de ma nature ». On se rend compte, ici, de l'importance de cette personne pour le poète. La femme est mise comme sur un piédestal chez Baudelaire, ce qu'on remarque grâce aux surnoms que lui donne Baudelaire, comme au vers 41 avec l'hyperbole suivante : « […] la reine des grâces » et au vers 45 : « […] ma beauté! [...] » ou encore lorsqu'il l'appel « Ma passion » vers 39, ce qui nous permet de comprendre justement la passion que Baudelaire ressent envers cette personne. Dans « L'invitation au voyage » la femme est appelée « Mon enfant, ma sœur » au vers 1, ce qui prouve l'envie de protection du poète envers la femme qu'il aime, qu'il a ici comme partenaire voyage. Pour poursuivre, Baudelaire fait beaucoup passer la femme aimée comme supérieur à lui. Dans « Le flambeau vivant », la femme occupe le rôle de guide pour le poète, on le voit dès le premier vers, avec la personnification des yeux de la femme : « Ils marchent devant moi [...] » ensuite au vers 8 : « Tout mon être obéit à ce vivant flambeau. » ici le poète avoue qu'il est comme soumit à cette femme qu'il aime. Il dit même, vers 7 être esclave des yeux de cette femme. On retrouve cette façon de se soumettre dans « L'invitation au voyage » aux vers 32 et 33 : « C'est pour assouvir / Ton moindre désir ». Dans « Une Charogne » la place de la femme est égale à l'homme. Baudelaire utilise ici le « Carpe Diem » afin de rappeler qu'elle aussi finira en état de décomposition comme la charogne. Vers 37 et 38 : « Et

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