Question De Corpus

Question de corpus

Molière, écrivain du XVIIe siècle, appartenant au mouvement littéraire du classicisme, ainsi que Victor Hugo et Edmond Rostand, écrivains du XIXe siècle, appartenant au mouvement du romantisme ont tous les trois écrits des pièces de théâtre comme Cyrano de Bergerac, Ruy Blas, ou Dom Juan. Ces trois textes ont pour thèmes communs la mort.

A travers ces textes, nous allons voir quelles sont les caractéristiques des personnages , qui sont confrontés à une mort certaine.

Tout d'abord, les trois textes mettent en valeur le courage des personnages. Dans le pièce de Molière, Don Juan, un homme séducteur sans aucune pitié est confronté à la mort. Cependant, la phrase « rien n'est capable de m'imprimer de la terreur» l.9 montre qu'il a du courage et qu'il n'a pas peur de la mort. Cyrano de Bergerac nous montre également ce trait de caractère. « je l'attendrai debout, et l'épée à la main » v.32 nous fait constater que Cyrano est près à affronter la mort, sans aucune peur.

De plus, dans deux textes, on repère un autre thème commun, celui de l'amour impossible. Dans Ruy Blas, le personnage s'empoisonne car il sait que la reine de l'aime pas et se sacrifie pour ne pas la déshonorer. « Vous me maudissez, et moi je vous bénis » v.34 et « Vivant par son amour, mourant par sa pitié » nous fait constater qu'il s'agit d'un amour impossible et nous montre que il est prêt à tout pour ne pas avoir à souffrir davantage. Le texte de Cyrano de Bergerac nous montre aussi qu'il s'agit d'un amour impossible entre Roxane, sa cousine et lui-même. « Je me bats ! Je me bats ! Je me bats ! » v.48 nous montre encore une fois le courage de Cyrano.

En outre, à travers Don Juan, on peut constater l'impiété de ce dernier : « Non, non, il ne sera pas dit, quoi qu'il arrive, que je sois capable de me repentir » l. 12, nous montre qu'il méprit la religion et qu'il ne croit pas en dieu. Son valet Sganarelle nous le confirme : « Il n'y a que moi seul de malheureux […] que de voir à mes yeux l'impiété de mon maître » l. 11-12. Cela nous montre la vision qu'à son valet.

D'autre part, dans deux textes, nous pouvons voir une autre caractéristique de ces personnages, qui est la fierté. Dans Ruy Blas, ce dernier fait preuve de fierté. « Mais j'ai la joie au coeur » v.45 nous montre qu'il est sur le point de mourir mais qu'il est fier de s'être sacrifier. Dans Cyrano de Bergerac, il fait également preuve de fierté. « Il y a malgré vous quelque chose que j'emporte […] Mon panache. » v.50 à 58 nous montre qu'il meurt, tout en ayant de la fierté.

En conclusion, à travers ces trois textes, différentes caractéristiques apparaissent lorsque ces personnages sont confrontés à la mort : le courage, l'impiété, ainsi que la fierté.

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