LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Question De Corpus

Commentaires Composés : Question De Corpus. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  7 Décembre 2014  •  700 Mots (3 Pages)  •  2 721 Vues

Page 1 sur 3

Question de corpus

Ces trois textes ne datent pas de la même époque : Iphigénie date de 1674, Ruy Blas date de 1838 et Pluie de cendres date de 2001. Dans ces textes, tous les personnages font face à des dilemmes importants : dans Iphigénie de Jean Racine, Agamemnon ne sait pas s’il doit sacrifier sa fille pour obtenir l’aide des dieux contre les Troyens, ou bien respecter le vœu d’Achille, le futur époux d’Iphigénie, et laisser la vie sauve à sa fille. Dans Pluie de cendres de Laurent Gaudé, la Reine ne sait pas si elle doit signer le parchemin de Don Salluste, dans lequel est écrit qu’elle doit renoncer à ses fonctions de Reine, dans le cas contraire Don Salluste révèlera au peuple qu’elle a un amant. Dans Ruy Blas de Victor Hugo, Bratsch ne sait pas s’il doit fuir sa ville après une défaite en empruntant le tunnel d’Ajac, ou se laisser mourir pour montrer qu’il est plus fort que les ennemis. Nous retrouvons plusieurs moyens théâtraux communs aux trois pièces.

Tout d’abord, le monologue est très présent : il permet d’exprimer les sentiments du personnage. Dans Iphigénie, nous pouvons dire que les scènes 7 et 8 de l’acte IV sont des monologues (dans la scène 8, le confident ne dit qu’un mot). Il y a également deux monologues dans Pluie de cendres : Bratsch à la scène 5 et la première réplique d’Argo à la scène 6. La scène 7 peut se présenter comme un monologue, seulement Ajac s’adresse à son amante défunte v48 « tu avais raison, Korée ». Il s’agit donc bien d’un dialogue. Cependant, dans cette pièce de théâtre, seul Bratsch est confronté à un dilemme, contrairement aux deux autres.

Dans Ruy Blas, il n’y a pas de monologue mais Don Salluste monopolise la parole : il cherche à convaincre la Reine de signer son parchemin. Dans le cas contraire il révèlera au peuple qu’elle trompe le roi avec Ruy Blas. Le contrat lui propose d’abandonner ses fonctions de Reine et de fuir au Portugal avec son amant.

Le champ lexical est également très important dans ces pièces : dans Iphigénie, on trouve les champs lexicaux du meurtre et de la mort : v1 « perte », v10 « ordre sanguinaire », v14 « père homicide », v19 « autel » et v21 « sacrilège ». Dans Ruy Blas on trouve le champ lexical du conflit, de la haine : v7 « colère », v22 « obéissez », v27 « pouvoir », v35 « scandale ». Dans Pluie de cendres, on retrouve le champ lexical de la guerre : v4-5 « je me suis battu », v5 « défendre », v9 « blessures », v31 « morts », v45 « pris au piège », v49 « combattants », v50 « tuer », v53 « coups […] battre » v55 « chasse […] proies » , v57 « sang » et v60 « arme » .

Deux de ces poèmes sont en rimes : Iphigénie et Ruy Blas. Ces rimes sont suivies, et cela donne un rythme et une régularité au texte. Pluie de cendres est écrit en prose car il est plus moderne.

L’indécision est très marquée dans Iphigénie : on trouve beaucoup de phrases interrogatives dans le monologue d’Agamemnon, ce qui montre sa confusion : v20 « Gémit-elle du coup dont je veux la frapper ? ». Dans Ruy Blas, l’indécision de la Reine n’est pas marquée par les phrases interrogatives, mais plutôt par les phrases exclamatives, qui montrent son choc et sa surprise : v 4 « Grand Dieu ! C’est un piège, en effet ! »

...

Télécharger au format  txt (4.4 Kb)   pdf (69.9 Kb)   docx (9.4 Kb)  
Voir 2 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com