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Question De Corpus

Note de Recherches : Question De Corpus. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  30 Décembre 2013  •  635 Mots (3 Pages)  •  994 Vues

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Ce corpus est composé de trois extraits de genre romanesque allant du XIXe et XXe siècles. Parmi ces textes, on y trouve Thérèse Raquin de Zola en 1867, La Condition humaine de Malraux en 1933, et l'Etranger de Camus en 1942. Tous mettent en œuvre des scènes de meurtre, dont il s'agira de montrer comment la description de la nature intervient-elle à travers les personnages. Pour cela, nous étudierons d'abord la manière dont est représentée cette nature puis nous analyserons les différents effets que celle-ci produit.

Dans un premier temps, on constate que la description de la nature n'est pas la même dans tous les textes. En effet, dans le texte de Zola, la nature tient une place primordiale et essentielle, pour permettre plus de réalisme comme le montre les expressions "le grand massif rougeâtre des îles"(l.2) ou encore "les arbres vieillis jettent leurs feuilles"(l.6). Ce portrait important du paysage est assez logique étant donné que Zola est un auteur du courant réaliste-naturaliste. Celui-ci aimait également décrire les tableaux de la nature très précisément afin que le lecteur s'imagine pleinement dans la scène et dans le décor voulu. Au contraire, dans les deux autres textes, la nature est beaucoup moins mis en évidence. Dans l'extrait de Malraux, on y remarque quelques indices spatiaux tels que "building voisin" (l.6) ou "en face de la tache molle" (l.11-12) qui nous dévoile un environnement principalement urbain. De même chez Camus qui nous indique avec insistance que l'action se déroule sous un soleil "enflammé", brûlant, accompagné d'un "souffle épais et ardent". Les deux auteurs du XXe siècle, dans leurs textes, s'intéressent plutôt au ressenti, à l'état physique et à la psychologie de leur personnage mais ne s'attardent pas sur la description de la nature : ceci est une des caractéristiques du courant de l'absurde. Dans Thérèse Raquin et La Condition humaine, on distingue une ambiance froide et angoissante comme le prouvent les expressions "un brouillard laiteux" (l.14) et "une épouvante vague" (l.29) chez Zola. A l'inverse, dans l'Etranger, l'atmosphère est chaude et lumineuse, notamment grâce à l'omniprésence du mot "soleil".

Après avoir observé l'image de la nature dans chacun des textes, nous pouvons constater que cette représentation a établi différentes relations avec les personnages. Dans chaque extrait, l'environnement favorise et annonce le crime. Dans Thérèse Raquin, cette affirmation est illustrée par la citation "la campagne [...] sent la mort venir". De plus, la barque s'enfonce "dans un petit bras, sombre et étroit"(l.22) de la rivière, ce qui avantage le crime à être commis du fait de la discrétion. Dans La Condition humaine, la "nuit écrasée d'angoisse" rentre aussi dans l'ambiance propice au crime. De même dans l'Etranger, la citation "C'était le même soleil que le jour où j'avais enterré maman" (l.15-16) introduit l'idée d'une mort prochaine. De plus, des personnifications tels que "En face, se dressait le grand massif" (l.2) et "Les rayons pâlissent dans l’air frissonnant, les arbres vieillis jettent leurs feuilles." (l.6) dans le texte

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