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Question Corpus HEROS : Voltaire / Stendhal / Malraux / Beckett / Le Clézio

Mémoires Gratuits : Question Corpus HEROS : Voltaire / Stendhal / Malraux / Beckett / Le Clézio. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  8 Avril 2014  •  623 Mots (3 Pages)  •  1 916 Vues

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Ce corpus est composé de cinq textes. Le premier a été écrit par Voltaire en 1759 et est un extrait de Candide. Le second est un extrait de Lucien Leuwen première partie, chapitre IV de Stendhal publié en 1894 de façon posthume. Le troisième est un extrait de L’Espoir deuxième partie « Le Manzanares » I : « Etre et faire », chapitre VII écrit en 1937 par André Malraux. Le quatrième écrit par Samuel Beckett est l’incipit de Molloy écrit en 1951. Enfin, le dernier texte a été écrit par Jean-Marie-Gustave Le Clézio en 1963 et est un extrait de Le Procès-verbal. Tous ces textes ont un héros. Cependant on peut s’interroger sur la notion de héros.

Dans le roman de Voltaire, le mot « héros » est nettement employé à la ligne 2. En effet, la façon dont la phrase est tournée nous indique que Candide est un héros. Or, cette première phrase est paradoxale car le personnage de Candide a le profil même de l’antihéros. Celui-ci en est un car il subit les actions et n’en est pas acteur, cependant, il reste le personnage principal de l’œuvre dans laquelle il est intégré. On voit qu’il est naïf à certains mots comme à la ligne 1 « stupéfait » ou encore à la ligne 4 « croyant ».

Dans le roman de Malraux, contrairement à celui de Voltaire, a de vrais héros. Effectivement, ces derniers sont des révolutionnaires qui se battent pour défendre leurs idées. Cette idée est clairement exprimée aux lignes 8 à 9 « son visage, devenu beau parce qu’il exprimait ce qu’il était fait pour exprimer : des idées. ». Ainsi, le héros vit pour ce qu’il soutient. La déformation de son visage en est la preuve. Ici l’héroïsme est révolutionnaire.

Dans le roman de Beckett, le « héros » est un antihéros comme Candide. Cependant, le héros s’en rend compte. Le personnage dit qu’il « ne sai[t] pas comment [il y est] arrivé » ligne 2-3. Il dit qu’il veut en finir et mourir mais qu’il n’a pas assez « de volonté » ligne 16. Il finit par dire qu’il ne sait « pas grand’chose, franchement. » ligne 24. Ainsi, le personnage de Molloy est un antihéros qui subit la situation.

Dans le roman de Jean-Marie-Gustave Le Clézio, le personnage s’oppose encore au héros de roman traditionnel. En effet, un héros de roman traditionnel a des vertus morales par lesquelles ils se signalent. Or, ici, Adam Pollo est presque fou et n’a aucune morale. Il souhaite se faire « passer pour un type sourd, muet, et aveugle. » ligne 20, alors qu’il s’était déjà fait « passer pour mort » ligne 4. On peut donc considérer cet antihéros comme « déséquilibré ». Ce n’est donc pas un héros traditionnel.

Enfin, dans le roman de Stendhal, le héros, Lucien Leuwen est un militaire arrogant, sûr de lui et dédaigneux qui semble assez jeune. C’est un antihéros car il n’a pas vraiment de prise sur son destin dans cet extrait. En effet, lui serait bien resté à observer cette « jolie figure » ligne 12 mais comme il fait partie du second escadron, il se doit de le suivre. On peut également penser que cet antihéros est impulsif grâce à son dernier geste avec l’éperon qu’il « jeta par terre » ligne 29-30.

Pour conclure, on peut dire que la notion de héros est assez vague. En effet, on ne peut pas bien définir un héros. Celui-ci a évolué à travers les années. Aujourd’hui un héros peut être qualifié

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