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Quels sentiments le lecteur peut-il éprouver pour ces enfants?

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Par   •  3 Décembre 2016  •  Commentaire de texte  •  1 262 Mots (6 Pages)  •  1 615 Vues

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Valette

Lisa

1ere ES

Corpus 2 :

Quels sentiments le lecteur peut-il éprouver pour ces enfants?

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        Charles Dickens, avec Olivier Twist, publié en 1837-1838, tout comme Victor Hugo dans les Misérables parut en 1862, puis, Raymond Queneau avec Zazie dans le métro publié en 1959, ou encore Alain Mabanckou, Demain j'aurai vingt ans ecrit en 2010, évoquent dans leur roman les sentiments éprouvés par le lecteur. Ecrits et publiés à des siécles différents, ces quatre extraits montrent plusieurs sentiments, à travers différentes oeuvres. Quels sentiments le lecteur peut-il éprouvé pour ces enfants? Nous montrerons que les textes de Charles Dickens, Victor Hugo et  Alain Mabanckou évoquent tous trois les mêmes sentiments que peut éprouvé le lecteur à l'égard des enfants tandis que le texte de Raymond Queneau est encore en opposition avec les autres.

        Les extraits de Charles Dickens,  Victor Hugo et  Alain Mabanckou évoquent tous trois les mêmes sentiments que peut éprouver le lecteur à l'égard des enfants pauvres. Un regard sur la littérature de langue française au vingtième et au vingt et unième siècle permet d’apercevoir un phénomène de plus en plus croissant où la narration romanesque est confiée à la voix d’un enfant. Le succès des romans dont le protagoniste et le narrateur de l’histoire est un enfant semblé montrer la sympathie des lecteurs à l’égard de ces récits, souvent caractérisés par l’adoption d’une perspective naïve sur le monde, par une langue libérée des contraintes «adultes» de la syntaxe et de la morphologie, par les critiques que les enfants, plus ou moins candidement, portent sur la société des adultes. Les extraits proposés, permettent au  lecteur  la possibilité de s’identifier au personnage principal  et de partager des sentiments car ce sont des enfants. Tout d'abord nous retrouvons un sentiment de pitié à travers plusieurs éléments comme par exemple l'âge des enfants qui nous aient donnés, l'âge permet au lecteur de s'identifier plus rapidement au personnage et d'éprouver de la compassion voire de la pitié plus facilement dans ces textes. Comme c'est le cas dans le texte d'Olivier Twist, Olivier à neuf ans "ce jour-là il avait neuf ans "(l.23) nous pouvons voir qu'Olivier est très petit, et qu'il endure de terribles souffrances depuis sa naissance " victime d'un système continuel de tromperie et de déception" (l.1 à 2). Nous observons également dans le texte Les misérables  ou l'âge nous est également donné " un petit garçon de onze à douze ans" (l.2 à 3) le petit garçon est par conséquent un petit enfant, il doit faire face à de nombreuses étapes difficiles tous seul. Dans le texte Demain, j'aurai vingt ans, Michel à vingt ans sont âge nous ai communiqué " maintenant j'ai vingt ans " (l.13 ) il cherche quant a lui sa route du bonheur.  Nous retrouvons donc un sentiment de pitié à travers l'âge mais aussi à travers de nombreuses citations  comme par exemple dans le texte  Les misérables  " c'était un de ces enfants dignes de pitié entre tous qui ont père et mère et qui sont orphelins "(l.7 à 8).

Cet enfant est donc rejeté par ses parents, le lecteur peut éprouver un sentiment fort, celui de la pitié. En outre, le lecteur peut éprouver un autre sentiment celui de la peine à travers plusieurs descriptions physiques. C'est le cas dans le texte  d'Olivier Twist avec l'adjectif " pâle ", " chétif ", " de petite taille ", " " singulièrement fluet " (l. 19) c'est une impression d'ensemble qui se dégage de l'enfant décrit, celui de la peine. La description donne également une idée de la réalité à l'histoire et à des personnages fictifs, elle crée l'illusion du vrai et confère une apparence de vie individuelle à des types généraux comme c'est le cas dans le texte Les misérables avec les adjectifs suivants " c'était un garçon bruyant, blême, leste, éveillé, goguenard, à l'air vivace et maladif " (l.12). Ensuite, nous avons toujours un sentiment de peine. Si dans le texte  d'Olivier Twist, Olivier se fait frapper " une volée de coups " (l.24) et qu'il a eu de la chance de ne pas mourir : " c'est peut-être à cela qu'il était redevable d'avoir pu atteindre le neuvième anniversaire de sa naissance" (l.21 à 22), dans le texte Les misérables le lecteur nous dit que cet enfant n'a pas de maison, ni de nourriture, ni d'amour par la citation " Il n'avait pas de gîte, pas de pain, pas de feu, pas d'amour " (l.14 à 15) le lecteur peut donc éprouver un sentiment de peine pour ces deux enfants. De plus les enfants sont en quelques sortes sauvés par leurs naîvetés et cela rassure le lecteur.Enfin dans le texte de  Demain, j'aurai vingt ans quant a lui n'a pas de description. Michel, un enfant pauvre du Congo qui cherche une " route du bonheur " (l.1 ) une route vers le paradis. Le lecteur peut ressentir de la tristesse mais aussi du soulagement, cet enfant est seul, il veut chercher une meilleure route, il ne veut surtout pas sombrer dans les ténèbres " " cette route la je dois bien la garder dans ma tête [...] sinon je vais me perdre au milieu des gens méchants " (l.5 à 6).

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