L’apologue est-il simplement divertissant ou peut-il éveiller la réflexion des lecteurs?

Sujet: L’apologue est-il simplement divertissant ou peut-il éveiller la réflexion des lecteurs?

L’apologue est un genre d’écriture qui peut être très varié : de la fable au roman, en passant par la poésie, etc. Il s’agit donc là d’un genre qui touche tous les styles d’écritures, et qui de par les âges et les époques à su rester populaire parmi les écrivains et leurs lecteurs. Son but peut être destiné et interprété de différentes façons. S’agit-il là pour l’auteur de faire passer un message à travers son texte ? Où bien simplement de divertir le lecteur ?

L’apologue est un moyen simple et efficace de divertir le lecteur. Ses nombreuses apparences en tant que romans, fables, poésies, romans facilitent d’autant plus cet objectif. Ces différentes apparences aident le lecteur à s’identifier au(x) personnage(s) aux aventure aussi variées que les ces dernière. On observe, vers 70 après JC, La parabole du riche et du pauvre Lazare de Saint Luc,   puis, 1600 ans plus tard, un autre apologue, cette fois de La Fontaine, La jeune Veuve. Mais, il s’agit cette fois d’une poésie, contrairement à Saint Luc.

Un autre atout de divertissement pour l’apologue est le mélange d’aventure ainsi que de rebondissement dans l’histoire.   En effet, l’apologue ne se contente pas de raconter une histoire sans autre intérêt que de faire passer un éventuel message, il plonge le lecteur dans l’histoire qui mêle aventure et rebondissement(s). La parabole du riche et du pauvre Lazare de Saint Luc illustre cette caractéristique en racontant la vie misérable de Lazare, puis le rebondissement final du riche qui se retrouve en enfer pour n’avoir pas aidé son prochain, alors que Lazare, lui qui à souffert toute sa vie, se retrouve au paradis dans les bras d’Abraham.

Enfin, l’apologue permet de séduire un lecteur via sa brièveté. Certains lecteurs sont plus attirés par les textes courts, faciles à lire, plutôt que par les gros ouvrages longs à digérer. Baudelaire, à en effet écrit, dans Les Fleurs du Mal, L’Albatros, poème, qui, en plus d’être court, est élégamment et simplement écrit. Il y a donc ici tous les éléments pour que l’apologue puisse divertir et amuser le lecteur, tout en se cultivant et en s’instruisant.

L’un des buts premiers de l’apologue reste tout de même d’en aboutir à une morale, qui dans certains cas se traduit pas une leçon de vie ou de conduite. Ceci se retrouve dans L’Ogre et la Fée de Victor Hugo, où très maladroitement, l’ogre, qui ne voulait que plaire à la Fée, « croque le marmot ». Le but est donc ici de montrer la maladresse de certaines personnes voulant arriver à leurs fins, en utilisant des méthodes très peu, voire pas du tout appropriées.

Le caractère de quelqu’un, ainsi que son évolution au fil des ans, est un sujet également très examiné, comme par exemple ses goûts, ses envies, ses préférences, ou encore sa naïveté. Ce dernier se retrouve chez Voltaire, dans Candide, où au début de l’œuvre Candide est totalement à l’écoute de Pangloss, croit tous ce qu’il dit sans discuter. Et c’est finalement au chapitre XXX que l’on se rend compte que Candide à acquis sa propre façon de penser : il ose couper la parole à Pangloss, chose qu’il n’aurait jamais osé

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