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Le héros réaliste peut-il être médiocre ? Autrement dit, malgré les apparences et les attributs de la médiocrité, le héros de roman peut-il être admirable et son histoire captiver le lecteur ?

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Par   •  16 Avril 2014  •  Analyse sectorielle  •  348 Mots (2 Pages)  •  748 Vues

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Introduction :

Un héros, par définition, est, dans son acception la plus courante, un demi-dieu, quelqu’un qui se distingue par ses exploits ou son courage hors du commun, ou encore par son génie scientifique ou artistique. Les Américains parlent même dans les comics de « super-héros » !

Mais le terme héros caractérise aussi, plus couramment, le personnage principal d’une œuvre. Et lorsqu’il s’agit d’œuvres réalistes, c’est-à-dire mettant en scène des hommes et des femmes dans des situations de tous les jours, ce héros apparaît dans toute son humanité, c’est-à-dire avec ses travers, ses faiblesses. Dans toute sa médiocrité, diront certains au sens où il a des capacités moyennes, voire en deçà de celles de ses contemporains.

Le héros réaliste peut-il être médiocre ? Autrement dit, malgré les apparences et les attributs de la médiocrité, le héros de roman peut-il être admirable et son histoire captiver le lecteur ?

Pour répondre à cette question, nous analyserons, à travers le destin de personnages emblématiques du roman réaliste du XIXème siècle, en particulier Gervaise dans l’Assommoir de Zola, Félicité, la petite bonne d’Un cœur simple, l’un des trois contes de Flaubert, et Emilie de Fontaine et son père, les protagonistes du Bal de Sceaux, de Balzac, dans un premier temps, dans quelle mesure ces héros rebutent et déçoivent le lecteur par leur banalité, et, dans un second temps, comment, malgré leur petitesse, leur caractère misérable, ces personnages finissent par toucher le lecteur et lui donner une leçon de vie.

I : des héros d’une tragique banalité

A : des petites gens

B : des bourgeois ou des aristocrates mus par la seule ascension sociale

II : des héros qui touchent le lecteur

A : le malheur s’abat sur eux mais ils résistent à leur manière

B : ils nous ramènent à notre propre vanité

Conclusion

Oui, le héros réaliste, médiocre s’il en est, puisque c’est ce qui caractérise le roman réaliste et même naturaliste de Zola, mérite le titre de héros au sens où il a droit à l’estime, le respect, la considération du lecteur. Ou du moins son attitude l’interpelle-t-elle, le renvoyant à sa propre condition d’être humain.

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